[Point Programme] Le chômage pour tous !

Quand je lis ce message (et plein de textes, d’avis, de conseils, de programmes …) :

je me dis que nous devrions oser affirmer clairement que nous sommes pour le chômage pour tous, que nous ne promettrons jamais du travail pour tous, que nous devons imaginer un pays libéré du travail tel que nous le connaissons aujourd’hui.
Cela ne sera pas simple en terme de communication, mais au moins nous aurons un facteur de différenciation forte !

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Pourquoi on culpabilise les chômeurs :

“Aujourd’hui, trois clans s’affrontent : ceux qui cherchent un travail
(chômeurs), ceux qui en ont un (travailleurs) et ceux qui en fournissent
(patrons). Les premiers envient les seconds qui ont plus de
possibilités, plus de « pouvoir d’achat » ; les seconds envient les
premiers pour leur « oisiveté » et les derniers parce qu’ils se sentent
exploités ; les derniers adorent les premiers qui leur permettent de
faire peur aux deuxièmes pour diminuer le poids des salaires.”

Sur l’automatisation :

“L’automatisation est l’ennemi du plein emploi. Deux visions s’opposent
alors : un monde où les choses sont produites par des robots, avec des
gens oisifs et de l’autre un monde abrutissant sans chômeur mais où la
peur du lendemain à disparu.”

Le problème dans le changement de paradigme :

“Et du coup, qu’est-ce que l’oisiveté ? Ne serait-ce pas en fait la
possibilité de tout un chacun de ne rien faire … ou d’apprendre,
chercher, philosopher, créer, innover ? Rien de tout cela n’intéresse
ceux qui veulent exploiter la population. C’est pourquoi aujourd’hui il
y a cette mise en compétition, cette amalgame entre travail et emploi,
entre le temps consacré à une tâche et sa nécessaire rémunération, la
mise sous perfusion d’un certain nombre de secteurs industriels sous
prétexte de conserver l’emploi. L’oisiveté est trop dangereuse pour la
conservation du contrôle. Et le besoin d’être employé crée trop de
stress pour que le chômeur puisse être l’oisif tant espéré.”

Le point de libération :

“De même les peuples doivent arrêter de croire que l’emploi est la seule
représentation valable du travail, cette vision tant vantée par le
système, l’éducation, les médias, ils doivent arrêter de croire que
l’oisiveté est synonyme de fainéantise mais que réaliser quelque chose
doit découler d’un choix personnel plutôt que d’une nécessité.”

Oh wait, on peut transformer un texte en plein de points de programme :
https://midi-pyrenees.partipirate.org/2013/11/le-travail-vision-du-futur/

  • RdB
  • Taxe sur les robots
  • Disparition du plein emploi
  • Contrôle de la croissance / Décroissance, Economie respectueuse de la nature
  • Recherche et développement
  • Exploration spatiale
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Effectivement, on a des réponses à apporter à un slogan tel que “Nous sommes le parti du chômage pour tous !”
Après, il faut oser :slight_smile:

“Travailler plus gagner plus, le temps c’est de l’argent, travailler plus vous aurez moins de temps, si vous avez moins de temps vous aurez moins d’argent…”

credits zoufris maracas…

Plus serieusement si on attaque ce sujet il faut également ettofer les argumentations consequentes pour l’instant en attente sur le revenu de base que nosu proposons cad
un rdb oui mais quelles allocations nous supprimons ? laissons nous la retraite ? les etudiants etc… etc…
Actuellement le monde s’empare d’un sujet que nous etions le seul parti à promouvoir et meme la droiChe recupere ca en echange de suppression de l’ensemble des allocations (ne parlons pas de l’ass maladie)…entre la france insoumise et son reve du plein emploi hamon avec son rdb à 500€ qui couterait x milliards le PP posséde deja un très bon article wiki sur le rdb mais devrait à mon sens pousser plus loin la reflexion au risque de se faire méprendre…
ou alors j’ai loupé certains details

Ce que nous avons en plus, c’est une approche particulière du travail, qui complète le rdb.
Le rdb doit être accompagné d’une réduction obligatoire du temps de travail, pour que 1. Les gens dépensent moins en allant moins travailler (moins de transport, moins de repas hors domicile, moins de garderies, etc) 2. Les gens puissent s’emparer du DIY chez eux (jardins, tricots, bricolage, etc) 3. Le travail soit redistribué à plus de personnes pour que chacun obtienne un salaire complémentaire au rdb.
Seulement, en ces temps de “travailler plus pour gagner plus”, on va avoir beaucoup de boulot d’éducation à faire. Heureusement qu’on a l’exemple de la Suede pour la réduction du temps de travail.

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quelque chose comme ça ?

https://framindmap.org/c/maps/279913/public

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pas mal

avec en plus :

  • de transport -> - de pollution -> - de mort

  • de transport -> - de consommation énergétique -> - de déficit
    économique énergétique

  • de transport -> + durée de vie des infrastructure routière

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done ! on peut nettement amélioré mais ca peut etre interessant et risque d’alourdir la todo du bureau stratcom si on veut un beau rendu :smiley:

Le solutionisme n’est pas une bonne approche des problèmes que nous avons. Dire que demain il n’y aura plus d’humain à travailler, c’est largement aussi faux que de dire qu’on peut supprimer le chômage. Non seulement c’est techniquement farfelu (au moins pour le siècle à venir), mais en plus ça sous entendrait un monde où les machines sont les acteurs productifs et les humains, les parasites (au sens biologique). Si on va jusqu’au bout, un monde sans travail, c’est aussi un monde sans politiques : si on considère que prendre des décisions est un travail, le monde idéal qui serait défendu serait un monde où les décisions seraient prises par des machines, pour alimenter des genres de cocons contenant l’âme humaine.

Brrr. Je préfères encore le discours des réac’ !

En plus, derrière le chômage : on pense tous à l’indemnité chômage (bien plus qu’au fait de travailler ou non). Et ce serait une très mauvaise chose que d’encourager la croyance comme quoi le chômage est donné à ceux qui ne travaillent pas (c’est faux : le chômage est une assurance et seuls ceux qui travaillent touchent le chômage).

Bref, restons simples :

  • Droit à vivre / revenu inconditionnels
  • Le mérite n’est plus corrélé avec l’argent que nous possédons (les exemples sont multiples) : il faudra soit modifier la répartition des richesses pour sauver le système, soit repenser les notions de mérite et d’utilité sociale pour que la société continue d’inclure l’ensemble de ses membres dans les décisions.

C’est quoi le solutionisme pour toi ? Sachant que d’emblée tu confonds emplois et travail, c’est un peu dur d’accorder du crédit au tout.

Va expliquer ça aux … médecins, camioneurs, taxis, postiers, …

Tu lirais un peu, que tu verrais qu’on parle justement de pouvoir s’épanouir dans les arts, l’éducations, la recherche, la philosophie. La prise de décision fait partie tout cela. Et encore une fois, on parle pas de la fin du travail mais de l’emploi.

Bref

Le solutionisme, c’est dire comme ici que la technique va remplacer/réparer/créer tout ce dont nous avons besoin.

Avant qu’on ne remplace la CAF par des formulaires en ligne, on pouvait exposer aux agents des problèmes qui n’étaient pas dans les cases. Aujourd’hui, même quant il y a des agents, on peut plus car tout passe par les outils informatiques. Il y a presque aucun métier qu’on remplace réellement par l’intelligence artificielle aujourd’hui. Éventuellement quelques chaines de production de ci de là, mais encore avec pas mal d’humain derrière et pour un cout financier/écologique parfois insurmontable. Tout au plus, on augmenter la productivité des humains mais :

  • On augmente la production d’un humain à l’aide de machine… on ne remplace par l’humain par la machine
  • On a surtout beaucoup baissé nos exigences qualité et augmenté la pression : la machine n’est pas l’unique motif
  • Il existe énormément de métiers dont on ne peut même pas imaginer aujourd’hui quel type de machine pourrait un jour remplacer l’humain.

Donc, non, on ne va pas remplacer les médecins, les camionneurs ou les taxis demain. Quant aux postiers, c’est à voir mais si effectivement, c’est plus un métier d’hier que d’aujourd’hui, je demande la preuve que la communication -même juste interpersonnelle- prenne moins de place aujourd’hui qu’hier (en nombre d’emploi). Ce n’est pas parce que les métiers se transforment qu’ils disparaissent.

Quant à la différence entre emploi et travail… Et quand à “s’épanouir dans les arts” (oui, chanter en haut de la coline tout ça, des trucs futiles qui ne sont pas vraiment du “travail” car pas pour une SSII qui “produit” un truc). C’est bien dommage que ça vole si bas…

Alors, je vois plusieurs problèmes.

  1. On n’a jamais dit qu’il n’y aurait plus d’humain à travailler. On a parlé de réduction du temps de travail. Ce qui n’est pas la même chose. Du coup, le postulat de base étant faux, tout le premier paragraphe, qui en découle l’est aussi.
  2. S’entendre dire qu’on est pire que les réacs, c’est pas vraiment agréable.
  3. “seuls ceux qui travaillent touchent le chômage” : Faux. Seuls ceux qui ont travaillé touchent l’allocation chômage. Pendant une durée limite. Et pas pendant qu’ils travaillent. Ou alors c’est une erreur et ils remboursent. Exactement comme moi entre avril 2015 et juin 2016.
  4. Dernier point mais non le moindre : “Le mérite n’est plus corrélé avec l’argent que nous possédons”. J’imagine que c’est un présent historique décrivant un futur ou un vœu pieux. Bref, pas un présent de réalité. Mais dans les deux cas, je suis surpris. Tu refuses d’envisager un monde où l’être humain ne travaille plus, mais tu parles sans sourciller, juste comme ça, d’un monde où l’argent n’est plus la première valeur du monde. Je crois que nous avons beaucoup plus de chances de faire passer dans l’esprit des gens le fait qu’ils peuvent arrêter de travailler que le fait que l’argent n’est plus LA grande valeur du monde. Et quand je vois qu’on est incapable de faire passer dans l’inconscient collectif des idées aussi simples que la liberté de panorama, je me dis que nos idées sur le travail et ton idée sur l’argent sont bieeeeeeeeen loin d’être transmises.

Oui? Tu peux développer? Parce que bon, il y a quand même une grosse différence : le travail c’est ce que fournit l’employÉ. L’emploi c’est ce que fournit l’employEUR.

Bonjour,

Je pense qu’il y a une incompréhension sur le sujet. @Mistral, dire que demain (soit l’horizon de député, 5 ans) il n’y aura plus d’emploi pour les gens, c’est effectivement exagérer. Cependant, c’est bien le chemin que l’on prend, ne pas s’y préparer, c’est faire une erreur politique grave.

En 10 ans, mon métier a été totalement modifié par l’évolution. Je suis passé de 4 à 5 interventions par jour à plus de 30 aujourd’hui. Plus de transport, beaucoup d’interventions automatisées. C’est le cas pour de nombreux métiers.

Une grande partie des restaurants vendent maintenant de la nourriture préparée en usine, à la chaine et avec de nombreux automatismes (il suffit d’aller voir dans la cuisine d’un restaurant parisien, tu as une bonne chance de ne voir que des micro-ondes et des friteuses).

Maintenant, pour reprendre le point critique, le problème … n’est tout simplement pas là. Le problème n’est pas que des métiers disparaissent, remplacé par des machines. C’est normal, c’est même plutôt bien.

Le problème est :

  1. De gérer la transition concernant la répartition de la richesse produite par les machines (ce qui n’existe pas aujourd’hui).
  2. Anticipé l’automatisation de la société et d’en éviter les écueils

Je conseille pour documentation la conférence à l’INRIA de Bernard Stielger qui apporte des points intéressants :

Maintenant, je trouve intéressant la remarque et la réaction violentes que tu as @Mistral. Je pense qu’elle vient du fait que l’on a ici des positions qui interrogent de manière profonde notre approche « d’être humain ». En effet, cela fait maintenant un moment que l’homme est défini par sa force de travail, par le fait d’avoir un emploi.

Je vais citer James Livingston que j’ai lu dans un article (voir ci-après) :

« Ainsi, la fin imminente du travail soulève les questions les plus fondamentales sur ce que cela signifie d’être humain. Pour commencer, quels buts pourrions-nous choisir si l’emploi – la nécessité économique – ne consomme plus la plupart de nos heures de veille et de nos énergies créatrices ? Quelles possibilités évidentes et pourtant inconnues apparaîtraient alors ? Comment la nature humaine changerait-elle, alors que l’ancien privilège aristocratique du loisir deviendrait le droit fondamental de tout être humain ? »

NP

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Effectivement, c’est une réaction violente mais ne résumons pas à ça. C’est aussi que les machines, et même à horizon d’un siècle, ne remplacent pas l’humain. Tout au plus, elles rendent acceptable une moins bonne qualité de service/production. Et c’est principalement ce que je trouve scandaleux.

Oui, quasiment plus aucun resto ne font tout en frais (voir parfois, ne font rien du tout comme tu dis)… mais avant, on pouvait se plaindre au cuisto. Là tout au plus, on nous répondra que la nourriture est tout aussi mauvaise que celle du voisin et qu’elle répond à la norme ISO machin truc qui dit que c’est acceptable de manger cette merde =). Je ne vois pas ça comme une perspective de bonheur.

-> La machine ne remplace pas l’homme. Et il faut être sacrément technoaddict pour croire qu’un jour ce sera le cas. On en est très très loin technologiquement.
-> La rentabilité des machines est très discutable car à qualité égale, ça coûte terriblement cher (économie et écologie) de faire pareil qu’un humain.

C’est tout aussi absurde que croire à l’immortalité ou aux voyages spacio temporels (à une vitesse plus grande que celle de la lumière et en consommant moins que trois univers par voyage parce sinon on pourrait convenir que ça manque d’intérêt concret d’en être capable “théoriquement”).

Maintenant je veux bien convenir qu’il y a moins de travail aujourd’hui mais personnellement je suis assaillit de demande. Je connais pas une entreprise dans mon secteur qui n’a pas au moins 3 ou 4 annonces d’embauches (et aucun candidat : ils recrutent même les plus mauvais qui sorte d’écoles merdique parce qu’il n’y a pas le choix). Et ça c’est pour les ntic mais c’est aussi le cas dans des domaines très divers : médecins, charcutiers, boulanger, macon… Alors les métiers changent et on ne veut plus travailler comme hier mais de là à dire qu’il faut se préparer à ne plus travailler c’est très excessif.
=> Il faut se préparer à ce que les évolutions technologiques produisent des laissés pour compte, que l’école ne sait plus faire face au besoin réel d’une formation continue, que l’on peut ne pas travailler et rester utile socialement (mais de là à dire qu’un artiste ne travaille pas, je trouve que c’est un discours VRAIMENT insupportable, empreint de suffisance et -du moins je l’espère- d’ignorance), etc.

Un monde sans travail, ce n’est pas réaliste à 50 ans, et ça semble hautement improbable même à une échange extrêmement lointaine.
-> Ca ne parlera pas aux citoyens (ils voient bien qu’ils ont du boulot mais que les conditions sont peu acceptables ou qu’ils se retrouvent laissés pour compte parce que trop vieux, trop jeune, pas assez formés, … ).
-> Ca n’est pas une réalité : on cherche beaucoup de monde dans des emplois mais on manque de personnes en capacité d’y répondre. Si on pouvait avoir une main d’oeuvre humaine (et qualifiée) en illimité, on pourrait développer un maximum de choses… mais ce n’est pas le cas.
-> Ca ne rends pas la question du revenu de base, ou de l’incohérence travail / utilité sociale moins légitime. On a pas besoin de sortir un truc faux pour être novateurs.

Je reviens juste pour signaler le sens premier de mon message : c’était surtout pour aller contre l’idée du mythe du plein emploi et d’une société basée uniquement sur le travail (tant en terme de financement de services publics, de retraite etc. que de “valeurs humaines”).
Certes, un monde 100% automatisé n’est pas prêt d’arriver. Et personne - même nous - ne le prétend.
Mais un monde avec 0% de chômage (ou 5% même) n’arrivera plus. Et cela, pourtant, tout le monde le promet.

Qui a dit ça ? Je ne pense pas que tu trouveras quelqu’un ici qui ne serait le penserait. Et si c’est dans mes propos sur le fait qu’au lieu d’aller pointer à un emploi on pourra faire de l’art, c’est une mauvaise lecture de ta part. L’emploi N’est PAS du travail. Du travail il y en aura toujours, ne serait-ce que quand tu FAIS quelque chose et que tu en chies, c’est par définition du travail : recherche, éducation, bénévolat (social ou non), art, c’est du travail.

Et le propos même de la discussion est qu’il n’y a, et il n’y aura plus d’emploi pour tout le monde.

Déjà si tu lisais intégralement mon texte tu serais que OUI l’incohérence EMPLOI / utilité sociale existe et qu’il faut revoir cela. D’autant plus que s’il ne peut y avoir de l’emploi pour tout le monde. Quid de l’utilité sociale d’un chômeur ?

La proposition sous-jacente est en fait : arrêtons de blâmer les chômeurs et changeons de modèle. Ne pas vouloir comprendre ça c’est comme dire que les populations qui ont des problèmes d’accès à l’eau n’ont qu’à boire pour s’hydrater. En soit ce n’est pas faux, mais c’est la base du sophisme.

Déjà bien plus d’accord avec toi Jeey. Il est clair qu’il y a trop de bêtises de dites au prétexte du “plein emploi” (par contre le plein emploi, c’est 5%, en dessous, il y a un manque de main d’oeuvre).
Je m’insurge seulement contre l’idée qui commencait à émerger de dire qu’il fallait prononer le chomage pour tous, les machines étant là pour faire ce mal impie pour nous.

Pour info au passage : https://www.parlonstravail.fr/

Pardon tous, mais je viens mettre les pieds dans le plat. Il y a deux de vos axiomes qui me semblent discutables…

  1. l’idée que la machine menace l’emploi… C’est juste des besoins de compétences différents ! Ok, le boulot de caissière disparait, mais combien de personnes pour inventer, produire, entretenir une caisse automatique ? Idem pour tout ce qui est commerce en ligne. Il suffit de voir autour de nous combien de gens bossent de près ou de loin autour de l’ordinateur ! On peut faire le parallèle avec les autres révolutions technlogiques : chaque fois la machine soulage l’homme dans ses tâches les plus pesantes, mais elle crée aussi des emplois.

  2. Travailler moins, c’est souvent consommer plus. C’est le principe de la société de loisirs dans laquelle nous vivons… Et tant mieux pour les artistes, là aussi ça crée des emplois (et des emplois épanouissants, je trouve :slight_smile: )

Voilà, c’était mes 2 bémols !