Je précise parce que, si @farlistener lui le sait bien, @florie n’y était pas à l’époque, que j’avais annoncé que je partirais du poste de porte parole après les législative 18 mois avant. J’avais annoncé en 2015 que si mon mandat était renouvelé il fallait avoir en tête qu’il allait être malvenu de ne pas le poursuivre pour les élection de 2017, et donc que, dans ce cas de figure, pour ne pas prendre en otage le poste, je quitterais après celles-ci. Ce n’est donc ni par fatigue ni par caprice, c’était pour respecter mon engagement. Évitons de réécrire l’histoire.
Pour les autres attaques ad hominem qui atteignent tout de même un niveau particulièrement bas, je n’en pense pas moins mais vous m’autoriserez à ne pas y répondre, ce n’est ni utile, ni agréable.
Je ne tiens pas plus que ça à y aller, j’ai juste dit que je pouvais, je n’en ai plus trop envie eu égard aux ordures qu’on vient de me déverser dessus… En l’occurrence je ne crois pas qu’il soit pertinent d’y aller en tant que PP. @florie ne me paraît pas un bon choix pour représenter le PP ici. Pas par déficit de compétence, ni technique ni communicationnel, du tout. Mais par son parcours militant. Faire représenter le parti pirate à un événement EELV par quelqu’un qui y a passé l’essentiel de sa vie militante, ce n’est pas très pertinent. Sur le plan politique cela enverrait au mieux un message confus, qui ne servirait ni EELV ni le PP.
On pourrait reprocher à EELV de noyauter le PP et au PP d’être complaisant.
Sur le plan de l’intérêt intellectuel du débat, ce serait assez moyen aussi. L’intérêt étant d’avoir des visions différentes pour croiser les regards, un minimum d’exogénéité est requise.
A présent, mes trois centimes techniques concernant ce genre d’exercice:
Le sujet est technique. N’importe quel pirate un peu motivé pour bosser le sujet doit pouvoir le maîtriser au niveau exigé car on reste dans le domaine du discours et pas le domaine opérationnel. Cela se travaille, se prépare, mais c’est le cas de toutes les interventions un petit peu sérieuse.
Il y a autre chose, c’est le volet communication. Là encore, c’est à la porté de n’importe qui qui se prépare. Mais paradoxalement ces sujets techniques ne sont pas le mieux porté par des techniciens si ces derniers n’en préparent pas la vulgarisation. En tout premier lieu, il faut savoir le format de la rencontre. Sa durée, le nombre d’intervenant, leur spécialités, etc… Cela donne une idée du temps imparti à chacun. Il est intéressant de se constituer un message “bottom line”, un petit texte appris par coeur éventuellement qui assurera qu’on a dit au moins le minimum de ce que l’on avait à dire.
Enfin, il y a la dimension politique qui doit également être bien affiné collectivement. La distance entre les intuitions premières du parti pirate des premiers temps et l’évolution des usages dans le grand public, par exemple, doit nous interroger.