On aura l’occasion prochainement de faire le bilan des élections sur la forme (l’orga, la méthode, la com, etc…) et le fond (pertinence stratégique, saute-mouton électoral, mobilisation par intermittence, recherche de notoriété, etc…).
Je partage le doute de @steph concernant la perpétuelle course à l’échalote sans base militante, sans action d’éducation pop et sans contact humain dans la durée avec les plus de 50% des citoyens abstentionnistes, vote blanc et non inscrits.
Pour être franc, la perspective déjà esquissée dans ce sujet, des Européennes ne me motive pas du tout (lieu de pouvoirs oligarchiques, absence de démocratie, déconnexion avec les citoyens, taille des grandes régions et fortes contraintes financières).
Quant à faire, avec en amont un travail de terrain, la création d’associations citoyennes locales et le bénéfice d’une échelle territoriale réduite, les élections municipales de 2020 me semblent plus intéressantes pour gagner en expérience, en notoriété et potentiellement en intégration politique versus alternative citoyenne au travers de nombreux élus repartis sur le territoire.
Bref militance sur le terrain auprès des citoyens ni geeks, ni bobos, ni tous blancs, ni tous mâles et constructions de projets politiques concrets au local avec notre touche pirate (mais on ne fera rien seuls… Et c’est tant mieux !).
Tout ceci avec un lien horizontal national, la maturation d’un projet politique distinctif et la définition d’une stratégie politique à l’horizon de quelques années… Ce qui pourrait répondre à l’équation pour l’instant insoluble de : PP = notoriété / développement / réelle existence sur le terrain et l’échiquier politique / Co-construction d’un mouvement citoyen majeur
Vaste sujet de débat en perspective !