Coucou les pirates,
Je sais que sur la sécurité, on peine à formaliser un truc, notre approche étant plus souvent sur le long terme (éducation, logement) que sur le court terme. Il me semble cependant important de proposer un débat sur le sujet, pour que la sécurité ne soit plus un impensé au parti pirate. J’espère que cela aboutira à une ou plusieurs motions sur le sujet, je me lance en tout cas.
Note : Si besoin, il ne faudra pas que le CVI découpe le sujet si nous partons trop sur un thème précis au détriment des autres, je tente surtout de rassembler mes idées sur le sujet, avec peu de chiffres ou de fait, surtout pour lancer le débat et le boulot sur le sujet.
La sécurité c’est quoi ?
(Source que je résume : http://www.toupie.org/Dictionnaire/Securite.htm)
Étymologiquement : du latin securitas , absence de soucis, tranquillité de l’âme, dérivé de securus , exempt de soucis, exempt de crainte, tranquille.
La sécurité prend en compte :
- les risques , liés à une erreur, à une faute, au système lui-même,
- des menaces : criminelles, terroristes, politiques, militaires, financières, environnementales, etc.
On distingue :
-
la sécurité subjective (avec ses aspects psychologiques) de la sécurité objective qui s’intéresse aux causes et aux effets;
-
la sécurité active ou prévention qui cherche à réduire les risques de survenance d’accidents de la sécurité passive ou protection qui vise à diminuer les conséquences d’un évènement dommageable s’il survient.
La sécurité nationale est l’ensemble des moyens de nature civile (politique, diplomatique, économique, juridique …) et de nature militaire mis en oeuvre par un État pour protéger ses intérêts nationaux essentiels que ce soit en temps de guerre, de crise ou de paix.
De même, la sécurité civile a pour but de protéger des populations civiles (personnes morales et personnes physiques), ainsi que leurs biens et activités , contre des risques et des menaces de toute nature, civile ou militaire.
Une approche pirate de la politique de sécurité
Globalement, je dirais que l’on a deux approches qui existent quand on parle de politique de sécurité.
La première, « de droite », c’est ce que je nomme classiquement la politique de « la baffe dans la gueule ». Tu fais une connerie, on te file une baffe plus ou moins forte selon le niveau de ta connerie.
La deuxième approche, « de gauche », c’est la politique de l’éducation. Si tu fais une connerie, on t’explique, on t’éduque.
Naturellement, notre politique de sécurité est toujours un équilibre entre ses deux choix, ce n’est jamais tout blanc ou tout noir (la gauche valliste était plus « baffe dans la gueule » que la gauche hamoniste par exemple).
A nous de proposer notre équilibre.
Notre équilibre
La je vais lancer quelques propositions plus qu’une ligne directrice, il faudra naturellement construire les deux en même temps.
Une justice efficace et juste
Après ses deux mots très « bateaux » on va attaquer le concret : Il n’est pas acceptable qu’une affaire soit traitée en 24 h, il n’est pas non plus acceptable qu’une affaire soit traitée en 5, 6 ou même 10 ans.
Il faut donc une justice qui a des moyens, des bâtiments en bon état pour permettre une justice humaine, que les justiciables soient entendus,etc.
Il faut aussi que soit mis en place un système qui ne place plus la prison comme passage obligé, mais d’autre type de peine (je n’aime pas le mot peine alternative, que je trouve mauvais). Je pense notamment pour les jeunes au fait de les sortir d’un environnement (familiale, scolaire ou de vie) toxique, mais aussi une institution forte et bien financée pour gérer la sortie de prison.
Une police de proximité
On le sait, un des gros problèmes en France, ce n’est pas (sauf cas spécifique) les crimes violents, mais pour beaucoup le harcèlement, les incivilités. Pour résoudre ses problèmes, il faut remettre en place une police au contact ET au service de la population. Cette police de lien, de présence, permettra par sa simple présence de réduire certains faits, mais aussi d’apporter les explications et éducations quand elle est nécessaire.
Il faut aussi donner les outils pour cette police de proximité de sanctionner si besoin certaines de ses incivilités.
Légalisation des drogues
Je pense que c’est un point fort, la légalisation et « normalisation » de la vente de produit stupéfiant. Attention cependant, il faut clairement avoir ici une position sérieuse (qui gère le risque, la conduite sous stupéfiant par exemple).
Conclusion
Voilà, j’ai lancé le truc, à vous de bosser pour débattre ou préciser ses positions.