Projet : Réforme statutaire et règlementaire du Parti Pirate

Effectivement, si on fonctionne par projet, on pourra définir dès le début où devra aller l’argent restant à la fin ce qui peut simplifier les choses mais on n’empêchera la création de section permanente sauf si on limite la durée d’existence d’une section (par exemple 6 mois), et encore ça ne servirait pas à grand chose, il suffirait que la section se recrée indéfiniment en se refilant le budget (ce qui revient à imposer une AG de section périodique). Et même une réallocation prédéfinie peut aboutir à une rétention assez longue dépendant des critères qu’on imposera à cette réallocation.

Pour information, le total des allocations des sections inactives est d’environ 2200 €.

Et le Parti Pirate réinventa le Garbage Collector.

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Concernant le vote, un bon pseudonymat (différent des pseudonymes d’usage évidemment) me semble un bon compromis. C’est lourd à mettre en place par contre.

Pour les sections locales, elles ont de l’argent parce-que les pirates leur en donnent, ça a plus à voir avec la page de don qu’avec les statuts. Au delà de ça les régions c’est trop grand mais on est pas assez nombreux pour faire mieux (sauf à Pantin-Aubervilliers apparemment)

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Je pense que les SL sont essentielles pour dynamiser les actions locales (sauf peut être à Paris et à Pantin-Aubervilliers, etc, parce qu’il y a suffisamment de monde pour créer une dynamique naturellement) et fort utiles pour l’accueil des nouveaux. Après rien empêche de revoir l’étendue géographique, le budget ou le fonctionnement des sections, mais supprimer totalement l’échelon local me semble être une mauvaise idée.

De plus, donner le pouvoir local des SL à l’AG permanente (en plus d’alourdir les AG pour autoriser le remboursement de l’impression de tracts et autres broutilles) c’est donner le pouvoir des grandes régions sur les petites pour des trucs qui les concernent pas du tout. La subsidiarité, c’est important et ça implique un peu plus les gens dans le local il me semble…

C’est justement le problème, on n’est pas assez nombreux pour imposer à tout le monde des réunions décisionnelles physiques à Paris après 20h quand on sait qu’il y a certains adhérents qui ont plus d’une heure de transport à faire pour venir (et une heure pour rentrer minimum, parce que quand tu finis après 22h, rentrer dans la banlieue profonde devient compliqué).

Pas seulement, si le “local” est notre pays, et c’est le cas à l’échelle mondiale, alors le fait d’avoir un parti pirate national soudé, où chaque adhérent peut participer à chaque projet grace aux outils numériques, alors oui, je suis d’accord avec toi. Mais à mon sens, empêcher un adhérent de participer à un projet sous prétexte qu’il n’habite pas dans la région (mais à 2km à côté par exemple), je trouve ça un peu excluant, et surtout pas cool.

L’idée n’est pas d’interdire les réunions physiques, je n’ai jamais demandé ça, au contraire je cois qu’elles sont importantes, mais je crois aussi que si nous en faisons, nous devons faire en sorte que tout le monde puisse y participer, de près ou de loin, d’ou l’idée streaming. Par ailleurs, ces réunions physiques doivent être des lieux d’échanges conviviaux, donc oui, il faut accueillir nos adhérents ainsi, c’est l’idée de la pirate party le soir du 30 septembre, que j’espère que nous renouvellerons régulièrement, une fois par trimestre ou semestre serait l’idéal. Mais ces réunions ne doivent pas être seulement des lieux de travail, et si nous devons travailler lors de réunions physiques, alors ça ne doit pas être autour d’une bière à 21h mais plutôt autour d’un café à partir de 9h/10h le matin et pour toute la journée. Moi je crois aux journées de travail productives plus qu’aux réunions-apéro de travail le soir à 21h.

Oui, c’est le but de mon propos.

Pas compris là.
Je sais ce qu’est la subsidiarité, pas de soucis, mais quand tu n’as que 5 adhérents actifs par sections, à quoi sert-elle si elle est appliquée géographiquement ? Et ne serait-ce pas plus juste et plus efficace si la subsidiarité était appliquée plutôt à un projet qu’à une région administrativement (et souvent abusivement en méconnaissance totale des cultures et des proximités entre les populations) délimitée par l’Etat ?

J’ajoute juste au passage qu’à Pantin et Aubervilliers, lors de notre dernière réunion physique (lundi dernier, convoquée l’avant-veille à l’arrache), nous étions 5, soit à peu près autant (à 2 près) que lors de notre dernière réunion mumble de section IdF. Et nous n’avons aucun budget, mais tout un tas de projets que nous allons devoir financer. J’ai toujours été favorable à l’établissement de budgets sur la base de projets décidés au consensus plus que sur la base de la quantité d’adhérents dans une région géographique donnée, ça me parait tellement plus cohérent, et tellement plus juste, au final.

Mais je ne comprends pas comment on peut se contenter, et se limiter, à créer des sections sur la base d’un découpage administratif étatique injuste et décrié en permanence. D’autant moins à l’aune du rassemblement des régions en méga régions. Et je ne comprends pas non plus que ces sections disposent chacune d’un budget propre quand on a autant d’adhérents isolés (ce qui n’est plus mon cas, mais je connais bien ces adhérents, je l’ai été un temps, ce sont les premiers à partir généralement, car isolés et donc laissés pour compte par ceux des villes qui ne pensent souvent qu’à eux…).

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Et puis pourquoi se contenter de créer des groupes en fonction des frontières quand on a la possibilité et la volonté politique de toutes les faire tomber grâce aux outils numériques ?

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Pour clarifier le fonctionnement actuel des sections locales : chaque membre décide dans quelle section locale il souhaite appartenir, on choisit sa section locale au moment de l’adhésion, l’adresse postale n’a aucune importance.

Concernant le budget des SL, l’argent provient des dons des adhérents fléchés pour les SL, la CN ou le BN n’a aucune prérogative dessus, c’est l’adhérent qui décide au moment du don (par contre la cotisation est systématiquement versée au budget général). De plus, une SL peut demander à la CN de l’argent supplémentaire. Les dépenses affectées au budget SL sont décidées en complète autonomie par les SL, encore une fois BN et CN n’ont pas leur mot à dire dessus (enfin sauf si c’est illégal ou contraire au règlement).

En cas de remplacement de la CN par une AG permanente, ce fonctionnement ne serait pas remis en cause et je pense que cette autonomie au niveau local est fondamentale pour respecter l’esprit Pirate.

D’ailleurs avec les statuts d’aujourd’hui (en les tordant légèrement), il peut exister une section interne locale sans aucune condition de territorialité ; en tant que section interne, son coordinateur n’aurait pas de pouvoir de vote à la CN mais elle pourrait avoir un budget propre.

Dans les statuts actuels, la création d’une section nécessite un accord de la CN, on peut éventuellement remplacer cet accord de la CN par un vote de l’AG permanente, je ne pense pas que ce soit trop contraignant. Surtout qu’autant pour les sections locales la raison d’être est claire et on peut imaginer le BN valider la création d’une SL tout seule autant les sections qui ont une délégation dans le fonctionnement du PP (comme stratcom) doivent faire l’objet d’une discussion plus large.

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Ce que je veut dire, parce qu’apparemment personne n’a compris ce que je voulais dire, c’est que c’est plus simple pour un nouveau de s’intégrer dans un petit groupe déjà constitué qui fonctionne sur de petits projets sans ambition (genre un tractage sur le marché) plutôt que dans une masse informe et numérique qu’est le national et de devoir choisir des projets (plus ambitieux) sans connaitre les gens avec qui il va bosser.

Après, quelle que soit l’étendue géographique du groupe (les frontières et les dimensions ranafout’) et quelle que soit son mode d’organisation, ça marche. L’important c’est qu’il y ai une dynamique locale pour accueillir “dans l’action” et “en vrai” les nouveaux.

Pour les plus anciens, avoir un semblant d’organisation en local favorise la mise en place de projets locaux.

Pour le principe de subsidiarité, j’ai du mal à expliquer plus clairement que si les nantais, les strasbourgeois et les marseillais viennent décider à la place des bordelais comment ils doivent financer et animer leur projet de tractage de jeudi prochain au marché, ce n’est ni efficace, ni démocratique.

ça dépend pour qui, je connais pas mal de gens qui sont plus à l’aise sur Internet qu’en vrai.

C’est certes un petit projet, quoi que c’est quand même quelque chose à organiser et ça prend du temps à ceux qui participent physiquement (le jour de la diffusion) et techniquement (rédaction, graphisme, etc.), mais ce n’est jamais un projet sans ambition, tu vas tracter pas seulement pour le plaisir d’aller rencontrer des gens (même si c’est important) tu y vas aussi pour diffuser une information au nom du Parti Pirate. A ce titre, ce que tu vas diffuser nous engage tous, à ce titre, en fait, si tu veux jouer sur la démocratie, nous devrions tous êtres sollicités sur le contenu du tract et sa pertinence.

Les ressources dont tu auras besoin pour le tract n’ont pas toutes besoin d’être présentes physiquement, à Bordeaux, pour réaliser le projet. Le graphisme et la rédaction peuvent être effectués par d’autres pirates de d’autres régions. Soumettre ton “petit projet pas ambitieux” à la “masse informe numérique nationale” peut aussi te permettre de rendre le projet un peu plus ambitieux en faisant appel à des ressources dont tu ne disposais pas forcément initialement.

Pour rappel, le début de l’article 13 des statuts actuels au sujet des sections locales :
“Avec l’accord de la Coordination Nationale, la validation de la Commission de Contrôle et sur proposition d’au moins cinq membres actifs, des Sections Locales peuvent être formées au niveau minimal de la région sans limite de taille maximum. Il est possible pour une section locale multirégionale de se scinder en plusieurs régions à postériori si elle le décide.”

Aujourd’hui au PP, une section locale doit s’étendre sur une région au minimum. Il n’y a pas de section locale bordelaise, c’est toute l’Aquitaine qui est concernée par un tract que Bordeaux aimerait produire. Et encore, là c’est sur la base des anciennes régions, mais si on se réfère à l’administration française, le Limousin aussi fait partie de la région, et il y a une sacrée distance entre les problématiques de ces deux régions. On peut être certains que les pirates du Limousin (s’il y en a, isolés en tous cas) ne viendront pas à la réunion physique à Bordeaux pour voter sur le projet, pourtant il faudra bien qu’ils puissent participent d’une manière ou d’une autre pour que la décision sur le budget alloué à la production de tacts pour Bordeaux soit validée, sinon ce n’est pas démocratique.
Du coup je doute qu’un petit projet pas ambitieux mais qui implique un budget puisse être démocratiquement décidé s’il n’est pas d’abord soumis à tout le monde numériquement.

Ce sont des choses qui arrivent, quand tu débarques dans une nouvelle structure, tu dois te familiariser avec les gens qui la constituent et apprendre à travailler avec eux selon leur méthode. Tu peux faire évoluer les méthode si tu sens que c’est l’envie générale, et c’est ce qu’on essaie de faire ici. Si c’est juste une question de voir physiquement les gens, il me semble que ne pas se voir tous les jours n’est plus un frein à la réussite d’un projet à l’ère du numérique. J’ai travaillé pendant des années avec des gens que je n’ai encore jamais rencontrés physiquement, ça ne m’empêche pas d’avoir développé des liens professionnels forts avec eux et d’avoir mené pas mal de projets à bien. Et la suppression du budget local (régional) n’empêche pas la possibilité de rencontres locales, elle limite juste l’exclusion de ceux qui ne peuvent participer faute de temps, d’argent ou de distance, et surtout une gestion plus démocratique des fonds pirates qui sont trop faibles pour qu’on se permette de mal les gérer.

Nous ne sommes pas encore si nombreux, mais c’est sûr que mis les uns sur les autres on doit peser assez lourd :smiley:

Ce qui n’est pas efficace c’est de diviser les forces, et là, l’implication locale a tendance à prendre le pas sur la nationale, du coup il n’y a plus de dynamique nationale car plus de forces vives pour la faire vivre.
Ce qui n’est pas démocratique c’est de solliciter seulement les personnes qui se peuvent se déplacer physiquement et qui acceptent de faire tomber leur anonymat ou leur pseudonymat.

N’oublions pas que nous sommes un parti qui prévoit la possibilité de rester anonyme dans ses statuts. Il y a donc non seulement les adhérents isolés qu’il faut prendre en compte, mais aussi ceux qui ne souhaitent pas divulguer leur identité, à quel moment les adhérents isolés et les anonymes sont-ils sollicités sur les dépenses effectuées dans leur région ? Et s’il n’ont pas de section locale ils n’ont pas de budget ? (Oui, il y a la Section Interne, mais à quel moment ils peuvent créer une SI s’il n’y a plus de structure nationale ?)

Je ne savais pas que c’était en projet

Sinon, le budget des sections est financé par les pirates de la section.

rien empêche de faire des sections plus petites ou de taille libre (à part les statuts qu’on est en train de réécrire)…

Ce qui n’est pas efficace c’est de diviser les forces, et là, l’implication locale a tendance à prendre le pas sur la nationale, du coup il n’y a plus de dynamique nationale car plus de forces vives pour la faire vivre.

Et donc c’est mal et ils faut empêcher ceux qui font du local de le faire sans demander l’autorisation de ceux qui s’impliquent au national ?

Sur la régionalisation du PP, mon opinion :

  • le découpage actuel, par région administrative, fait peu de sens. Mais il a l"intérêt d’ancrer le Parti Pirate dans des dynamiques locales. On se doute, par exemple, que c"est la section idf qui s’occupera des municipales de la région Ile de France, des circonscriptions législatives sur son territoire, etc. Envers du truc : on se rend compte qu’on a énormément de mal à accompagner les pirates qui ne sont pas dans une section locale, comme ça a été le cas pour nos candidats du Nord de la France, par exemple.

  • Sur le local, j’attire l’attention sur le fait qu’il y a des pirates très motivés pour militer mais qui n’ont pas envie de le faire par écran interposé. C’est une question de génération (mais pas que), de centre d’intérêt, de profil social, etc. Bref, faut surtout pas se dire qu’on va tout gérer par internet, ça nous couperait d’énormément de monde et ça serait, de plus, antidémocratique.

  • L’argument auquel je crois le moins est celui des sections locales qui concurrenceraient le national (ou le micro local). Si le national peine à attirer des ressources qui se déploient en local, c’est qu’il a un problème d’attractivité. Ou que les mêmes ressources refuseraient de toutes façons d’aller au national pour des raisons qui leurs sont propres. En tous cas, il faut pas rêver : c’est pas en virant l’échelon régional que, mécaniquement, l’argent et la force de travail se redéploieront au national.

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C’est justement ce cas de figure qui me fait pencher pour une suppression de l’échelon régional de la section dite “locale”.

L’un n’empêche pas l’autre à partir du moment ou des pirates motivés pour militer par écran interposé les tiens au courant, mais j’ose croire que nous avons tous internet chez nous, et cela peut simplifier par mal de choses si nous apprenons à l’utiliser de la bonne manière.

Ce que j’évoquais, pour ma part, c’était surtout le fait que des sections locales ne participent pas au national.

Si le national a un problème d’actractivité, c’est peut-être dû aux sections locales qui l’empêchent d’exister. Mais la vocation pirate doit être à la fois de créer des petites dynamiques locales grâce à ses adhérents et de fédérer des ressources humaines et financières au national.

Mh… Si, en partie. Mais la question n’est pas de supprimer au local ses ressources, la question porte plutôt sur une mutalisation nationale de celles-ci. Séparés nous irons peut-être plus vite, mais ensemble nous irons plus loin…

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Pour répondre @florie, en fait je comprend assez bien les réticences de ceux qui sont sceptiques vis à vis d’un vote public permanent et je ne pense pas que la question soit d’assumer ou non ses convictions. Le problème ce sont les guerres que mèneront certaines personnes parce que d’autres auront défendu d’autres sensibilités que les leurs. Or, ces guerres existent déjà au sein du PP et sont menées de manière assez moches (attaques ad hominem gratuites et règlement de comptes aussi agressifs que stériles). Aussi triste que cela semble sonner, oui, il est nécessaire de se protéger au sein du PP et ne pas ouvrir systématiquement les votes peut être l’un de ces moyens.

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Coucou (depuis les ouacances).

Ta remarque est intéressante, mais ne me semble pas démontrer l’intérêt d’avoir un vote “secret”. En effet, aujourd’hui, l’ensemble des votes peut être secret (ou pas selon le choix du pirate au moment du vote). Et en effet, comme tu le dis, les attaques/guerre au sein du PP son bien présente.

Du coup, je pense que ta crainte, c’est que cela empire avec l’apparition de la transparence au niveau du vote. J’en doute personnellement. Cela fait deux ans qu’une grande partie du choix des pirates est publique (ceux qui votent par congressus pendant l’AG), et je n’ai jamais vu un vote être utilisé dans un débat agressif et stérile au sein du PP …

Alors je ne sais pas si cela est représentatif ou pas, mais on a quand même un retour d’expérience sur le sujet du coup …

Pour reprendre plus dans “le sentiment”, je doute que les gens qui se tapent dessus au PP est besoin d’un vote, secret ou pas, pour se taper dessus …

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En fait, je suis assez d’accord avec Nicolas. De mémoire, la dernière fois qu’il y a eu un débat très houleux sur un point programmatique au PP, c’était pour la question des droits des travailleurs du sexe. On était au vote secret en AG, à cette époque. Bon, ben ça aurait été la même chose, ni pire ni mieux avec le vote public.
Il n’est pas exclu, même, que le vote public, à terme, nous contraigne à plus de courtoisie avec nos opposants.

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Revenant de vacances je reprends un peu le train en marche mais je vais essayer de détailler un peu mon positionnement sur les différents point évoqués :

Pour ce qui est du local / national :

Pour moi clairement l’échelon le plus important doit être le local. Avoir une ligne commune et des actions nationale c’est très bien et même indispensable mais sans le local … on reste dans la masturbation intellectuelle entre nous et on ne touche que difficilement les autres personnes ( et on renforce indirectement le fait que le Parti Pirate est beaucoup trop un parti d’homme blanc jeune de classe moyenne ).
Je suis quelqu’un de très ( trop ? ) connecté et pourtant faire avant tout du militantisme par internet ça ne m’intéresse pas pour cette raison : En procédant ainsi on reproduit l’un des effet pervers que peut avoir internet qui est d’enfermer les gens dans des cercles et on touche difficilement ceux qui ne sont pas dans notre propre cercle.

Après je suis plus pour un local “flexible” : Taille dépendant des contraintes locales ( donc pas forcément région ), comme actuellement qu’il ne soit pas obligatoire de se rattacher à une section ou qu’on puisse s’attacher à une section ne correspondant pas à notre adresse postale.

Même avec une organisation nationale ou chacun à un vote en permanence, je trouverais dommage de perdre le niveau local : Les problématiques, le contexte, le public n’est pas le même dans les deux niveaux.

Pour ce qui est du vote secret ou non :

Pour l’instant je n’ai jamais était dans une organisation pratiquant le vote secret. Le vote public à pour moi l’avantage de pouvoir mieux chercher à comprendre le vote des autres et évite beaucoup plus le vote sur un coup de tête ( le vote est public on évite donc de voter n’importe-quoi ). Je sais que personnellement si je me prends la tête avec quelqu’un ça va être beaucoup plus sur comment les votes sont appliqués que sur ce qui à était voté : Si quelqu’un à voté quelque-chose qui ne me convient pas et que ce n’est pas passé, je m’en fiche un peu au pire je chercherais à comprendre les raisons de ce vote, si un vote est passé et qu’il va à l’encontre de mes valeurs, c’est que l’organisation ne me correspond plus et ça s’arrête là.

Quand un vote est public la tendance à chercher un consensus plutôt que l’affrontement est aussi plus souvent présente qu’avec un vote secret.

Après je comprends aussi les partisans du vote secret, mais pour moi garantir le secret du vote c’est beaucoup d’organisation pour pas grand chose, surtout dans un parti avec peu d’adhérents … Et je pense sincèrement que quand ce n’est pas nécessaire cela peut accentuer les conflits et la suspicion plus qu’autre chose.

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Chères, chers,

Je relance un peu la machine, il ne nous reste plus que 3 mois pour peaufiner nos textes et ajouter nos idées.

J’en profite pour vous soumettre une idée, tirée du fonctionnement du MFRB dont je pense que nous devrions nous inspirer.
Il s’agit de l’élection sans candidat. Pour nos postes à responsabilité, plutôt que de laisser chacun se présenter, nous devrions plutôt soumettre les candidatures de ceux que nous aimerions voir nous représenter. Si ça ne vous parle pas, peut-être que le système électoral de la garde de nuit du Trône de Fer vous parlera davantage :wink:

Sinon, un petit coup d’oeil sur le site du MFRB si vous ne le connaissez pas déjà, vous y trouverez quelques perles de démocratie : http://revenudebase.info/qui-sommes-nous/

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Sur le principe c’est un super outil, mais qui nécessite d’y être formé pour le mettre en place correctement. Tu pourrais sans doute en parler avec Tristan Rechid si tu descends sur Saillans :wink:

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J’aimerais vous proposer un sondage pour déterminer les nouveaux noms de nos instances internes (parce que quoi que nous fassions, changer au moins les noms de nos instances internes ne pourra que nous aider à mieux transiter vers la nouvelle forme que prendra notre parti).

Pour ce faire, je vous propose de m’indiquer vos propositions soit par message privé soit directement sur le pad : https://annuel2.framapad.org/p/PPstatuts

Je lancerai le sondage une fois que nous aurons suffisamment de propositions, d’ici la fin de la semaine prochaine je suppose, si ça convient à tout le monde.

Au moins ça nous donnera un ordre d’idée de ce que vous aimeriez lire dans nos statuts (et on pourra commencer à utiliser les nouveaux noms dans notre rédaction).

Merci pour votre participation les ami-es !

J’ai l’impression qu’il y a un consensus général sur deux points :

  • On passe en “ag permanente”, avec outil de démocratie liquide. La question est alors celle du délai de vote
  • On conserve les sections sans faire de distinction locale/interne

Ma proposition c’est de faire simple et de se limiter à ça pour la structure. Par confort, on définit quelques sections a priori, une pour la trésorerie, une pour gérer l’administratif. On prend au moins un membre de chacune de ces sections et on les déclare à la préfecture. Puisque leur responsabilité est engagé, je pense que c’est cohérent qu’ils aient un droit de véto sur des actions manifestement illégales. On ajoute une section CODEC.

Il faut aussi gérer le cas des décisions rapides et dans ce cas, il me semble qu’il faut utiliser la démocratie liquide : un groupe s’engage à répondre “rapidement” et ce groupe doit cumuler suffisamment de voix en délégation pour que la décision soit valable. Pour ça il faudrait qu’on puisse déléguer son vote pour une catégorie “urgence”.

Bien entendu il y a un peu de tuyauterie à faire pour que tout ça coulisse bien.

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