Ni de droite, ni de gauche. Vraiment ?

Depuis que je suis au parti pirate (et même un peu avant), il y a un truc qui me dérange. C’est que régulièrement, le Parti Pirate est définit comme “ni de droite, ni de gauche” (ou “pas figé dans le référentiel droite/gauche”, etc.).

Pour moi, selon ma définition de la gauche et de la droite (j’y reviendrai plus tard), ça n’a aucun sens, un peu comme si le parti pirate se disait “apolitique”.
En plus, en général, ceux qui se disent “ni de droite, ni de gauche”, sont en faite … de droite. On peut citer dans ce cas là (outre les fascistes), De Gaulle, Macron, Napoléon, Dupont-Aignant, etc. Je pense personnellement qu’on ne pourra jamais associer ces personnes avec des pirates, néanmoins, notre position pourrais ne pas être claire pour tous.

Du coup, si on est pas “ni de droite, ni de gauche”, on est quoi ?

Déjà, j’ai l’impression (et je suppose que tout le monde en conviendra, mais je peut me tromper) que nous somme un parti plutôt libertaire et progressiste.

Ensuite, si on regarde la DPG, votée (à 90%) dernièrement, on voit que les trois axes choisis sont les libertés, qui sont en théories défendues à droite comme à gauche, la démocratie “véritable”, qui est défendue principalement par la gauche et les communs, thème on ne peut plus à la mode à gauche. On peut d’ailleurs relever dans cette dernière partie l’expression “économie sociale et solidaire”, qui est clairement un marqueur de gauche.

Enfin, dans les prises de positions plutôt favorables, sur le forum et pendant l’AG, aux idées de Hamon et à certaines de Mélanchon, et des positions défavorables vers Fillon et Le Pen, on voit quand même une grande affinité pour les idées de gauche.

Pourtant, on voit un rejet des partis de la “gauche traditionnelle”, et une absence de consensus sur une vision marxiste de la société (“lutte des classes”, “révolution”, etc.). Je ne suis pas certain non plus qu’une vision socialiste (“justice sociale”, “égalité sociale”) fasse l’unanimité (je suis pas là depuis assez longtemps).

Être extérieur aux partis de la “gauche traditionnelle”, est-ce que c’est vraiment ne pas être de gauche ? Non, bien sûr, vous l’aurez deviné, sinon, on ne serait pas de droite, comme montré plus tôt, et pas de gauche, donc mon sujet ne servirait à rien.

Pour en revenir à la définition du clivage droite/gauche, j’ai une définition « exclusive » de la gauche (mais il y a à peu près autant de définition que de gauchiste, y compris des définitions « inclusives »). La droite, pour moi, ce sont les opinions, les décisions politiques et les personnes qui les soutiennent, qui ne sont pas de gauche. Et la gauche, c’est une vision universaliste du monde ET qui cherche à promouvoir la coopération entre les acteurs politiques. (1)

Pour la partie coopération, je pense que le terme est assez clair et que par exemple, la notion fondamentale de partage défendue par le PP y correspond parfaitement. L’universalisme, c’est considérer que tous les humains sont plus ou moins identiques et ont donc les mêmes besoins, sentiments, etc. et ce quelle que soit leur culture, leur genre, leur ethnie, etc. Cet universalisme est, il me semble la base de l’internationalisme et de l’humanisme du parti pirate.

Est-ce que le parti pirate n’est donc pas, juste une autre gauche ? Une gauche ni intrinsèquement marxiste, ni révolutionnaire (au sens “violent et/ou soudain” du terme), mais qui prône néanmoins une réforme d’envergure de la société dans son ensemble, c’est à dire une forme de radicalité ?

Conclusion, le parti pirate est de gauche, et selon moi, au moins aussi à gauche que les radicaux de gauche (au sens historique du terme, rien à voir avec le PRG actuel). Sur bien des sujets, je dirai même que le PP est plus à gauche que la gauche traditionnelle.


(1) On pourra dire que ma définition de la gauche est mauvaise, puisque Staline serait donc de droite par certains aspects. Oui, en effet, c’est un choix volontaire. On remarque aussi que tous les anarchistes ne sont pas de gauche, mais qu’une partie le sont dans ce cas.

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Bjour,

D’abord un petit rappel l’origine de droite /gauche viens de la situation occupé par les partis “politique” en 1789, alors continuer à utiliser cette expression est obsolète quant on voit ce que font les politiques sous ces étiquettes …
La question se pose plutôt dans les médias qui n’arrive pas à dépasser ce stade de bipolarisation et qui la martèle sur tout les supports, ça entretien cette situation dans l’esprit de la majorité et donne la question simpliste :" vous êtes de droite ou de gauche"
J’avais eu une discussion avec un des fondateurs du PPF a ce sujet je disais qu’on était ni a D ni à G mais en face, lui me disait qu’on était devant…
Maintenant tu a Colard (FN) qui a sortie les SDP (Sans Domicile Politique) il désigne sous cette appellation ceux qui selon la situation bascule de droite à gauche ou inversement.

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Merci beaucoup pour cet argumentaire, Daniel.

Alors effectivement, je suis d’accord avec toi, mais il y a quelques points que tu as oublié, en particulier la liberté d’entreprendre, si chère à beaucoup de Pirates. Certains de ces points, meme s’ils ne sont pas nombreux, font pencher le PP vers la droite de temps en temps.

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@gna Si les gens ont salit ces mots et que la ligne droite/gauche ne peut pas définir un parti seule, ça ne les empêchent pas d’exister en soi. C’est peut être pas flatteur selon toi d’avoir un positionnement, mais dans les faits, on défend des idées, donc on a des idées qui sont soit de gauche, soit qui ne le sont pas.

@Relf Je suis d’accord que la liberté d’entreprendre est surtout mise en avant par la droite (c’est son projet de société), mais à part les marxistes les plus intégristes, personne à gauche ne souhaite que les particuliers ne puissent plus entreprendre. Même Cuba, sous Castro, un régime plutôt totalitaire, a mis en place une économie mixte avec la possibilité pour les entrepreneurs de monter des petites activités. D’ailleurs, la plupart des personnes qui viennent des partis socialistes cherchent à faire baisser le chômage, non pas en créant de grandes entreprises d’état, mais en encourageant la création d’emploi dans les petites entreprises (voire, les plus grosses pour certains).

Par contre, si tu veut dire que le PP est censé défendre la liberté d’entreprendre sans aucune intervention de l’état (ultralibéralisme économique), je vais finir par devenir un frondeur au PP :sweat_smile:

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Je vais foutre le bordel un peu allez c’est parti

et le discours du pdt du PP international qui déclare le PP comme “humaniste, libéral et progressiste”.

San compter le PP Canadien et USA qui eux affirment haut et fort leurs mouvances en tant que libertariennes.

D’autres mentions du PP dans la presse ont été “un parti libéral-libertaire”.

En islande le PP est considéré à gauche et d’ailleurs en renie pas cette appartenance (mais bon la gauche Islandaise ne correspond pas vraiment à la gauche Française ou alors à celle du PS).

Et en France il y a encore et toujours des libertaires, des libertariens, des libéraux, des communistes mais tout ce monde est progressiste.

A la vieille époque il y avait d’un coté les girondins et les montagnards de l’autre avec le droit de propriété au milieu, les pirates défendent les communs et également la liberté d’entreprendre donc la propriété individuelle…surement de ce coté la qu’il faut creuser pour éclaircir notre vision commune mais en aucun cas sur les bases gauche/droite actuelle.

Ben… il m’arrive de trouver des trucs intéressant à droite a gauche (extrême compris) et même au centre !!!
Alors je ne prend pas un pèse lettre pour savoir si j’en trouve plus à gauche ou à droite je fait ma mixture et je ne me retrouve dans aucun des 2 camps.
J’en rejoint @kilyx23 la D/G Française n’est pas l’image figé d’une représentation internationale.

@gna Heureusement que la droite et la gauche ne sont pas figés, sinon à droite aujourd’hui, il y aurait juste quelques royaliste intégristes et presque tous les autres (Fillon compris) seraient à l’extrême gauche.

@kilyx23 Je ne connait pas le contexte, mais est-ce que dans le discours du président du PP, libéral n’aurait pas le sens “limitation du pouvoir de l’État et extension des libertés individuelles” ? Parce que dans ce cas, je suis aussi un libéral, mais d’ultragauche…

Il me semble qu’il y a toujours eu deux tendances au PP, une plutôt de droite (libertarienne) et une plutôt de gauche (social-libertaire/anarchiste). Après, comme souvent les deux groupes sont pas toujours super compatibles, l’une des deux tendances disparait assez rapidement (les gauchistes au Canada/USA et les libertarien en Islande). Je suis pas là depuis longtemps, mais il me semble qu’une ligne est déjà bien plus faible que l’autre chez nous, d’où mon sujet (et d’où les messages positifs vers Hamon, plutôt que vers Macron, le héraut du libéralisme économique et du “progressisme”).

Ouais mais en même temps quand on te dit qu’il y a rien de mieux que travailler, si t’es pas con, tu ne suis pas macron :smile_cat:

Plus concrètement, j’estime qu’on peut faire autre chose qu’être employé (à faire de la merde), qu’on n’a pas besoin de bosser plus de 30h et pour autant, autoriser le travail le dimanche.

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De même on peut être pour la propriété individuelle sans pour autant autoriser les oligopoles de ressources immobilieres. La aussi il faut faire la diférence entre ceux qui partent dans la vie avec un héritage de mamie lilianne et ceux qui ont travaillé toute leurs vie pour acheter une résidence de vacance en sus de leurs principale.
Et la se retrouve le Parti Pirate à établir un consensus sur les nerfs qui piquent.

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Je comprends toujours pas en quoi recevoir le patrimoine de ses ascendants est dérangeant. D’autant plus qu’aujourd’hui, les personnes héritent relativement tard, aux alentours de 50/60 ans. Donc, lorsque les gens héritent, ils possèdent déjà leur propre capital. Si on voulait une répartition plus juste des richesses, il faut plutôt réfléchir à des mécanismes permettant de sauter une génération pour transmettre aux petits-enfants ou rendre plus avantageux la transmission de la quotité disponible (la partie que les personnes peuvent léguer à la personne de leur choix) à des organismes d’utilité publique.

@Aurifex C’est surtout une histoire d’égalité / d’égalité des chances. Si on défend une richesse issue du mérite, on ne peut pas cautionner l’héritage, qui serait lui même issu du mérite des parents et pas de l’héritier. Si on défend une certaine égalité entre les personnes, on ne peut pas cautionner l’héritage non plus, puisque l’héritage dépend de la fortune (hétérogène) des ancêtres et du nombre d’héritiers.

Alors justement je dit bien qu’il faut faire attention, cela n’est pas derangeant d’hérité de la maison de ses parents par exemple mais quid de l’héritage rothschild ou de mamie lilianne ? En tout cas je ne me fais pas de soucis pour ses arrieres arrieres arrieres arrieres arrieres arrieres arrieres petits enfants qui eux partiront dans la vie de manière inéquitable avec d’autres.

Sans limite aux ressources possibles de propriété nous nous retrouverons toujours dans ce cercle oligarchique.
Le point de propriété est pour ma part le plus important à traiter, ne pas oublier qu’il à été inclus au dernier moment à la constitution et par les girondins qui soutenait activement la bourgeoisie de l’époque.

A contrario de sauter une génération j’imagine plus une limite des quota de biens en fonction des besoins, exemple (j’insiste exemple !) tout le monde peut posséder un résidence principale + 1 résidence secondaire si tu es indépendant tu peux posséder un local pour exercer en sus ton activité, également penser aux achats de biens par descendants possibles pour les études etc… mais une limite doit être posé par ménage / personne declaré, en cas d’héritage si ton ascendant te légue admettons 5 biens et que tu en posséde deja 5 alors et que 5 est la limite du quota, il faut que la personne choisisse les biens qu’elle souhaite conserver.

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Ce qui fait très jeu vidéo, dans la réflexion

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Avec cette définition de la droite effectivement on n’est forcément soit l’un soit l’autre, mais c’est un peu facile.

Dans ce cas Mélenchon n’est pas de gauche non plus et Macron pourrait l’être. Tu exclus aussi tous les mouvements communistes révolutionnaires qui recherchent le contraire de la coopération, au moins de manière transitoire.

Alors progressiste ça dépend, si on veut dire par là qu’on est pour une amélioration continue de nos idées et de nos pratique ça me va, si c’est pour dire qu’il existe un sens du progrès et qu’il pointe vers le futur là je m’y opposerais.
Pour l’aspect libertaire je pense que c’est le cœur de notre identité (en France). Il y a donc une notion de justice sociale, qu’on pourrait qualifier «de gauche». Malheureusement la gauche du vingtième siècle est productiviste et conçoit tout au travers du prisme d’un état centralisé tout puissant, ce qui est le contraire de toute pensée anarchiste. En ce sens, le parti pirate ne peut pas être «de gauche».
Maintenant pour être constructif, je dirais que la droite c’est l’égoïsme et tout ce qui le justifie. Or il me semble que le parti pirate défend une solidarité qui l’exclu de cette définition de «la droite». Je me dois d’ajouter que si la valeur de gauche est par opposition l’altruisme, ça ne signifie pas que les individus «de gauche» ne se servent pas du groupe pour flatter leur égo, l’incarnation de cette apparente contradiction étant la gauche caviar, voir le bobo dans ce qu’il a de plus caricatural.

J’ai bien peur que dans les faits la liberté d’entreprendre ne soit juste pas française. En effet tous les partis politiques français significatifs que je connais sont jacobins et défendent un état fort qui est, je le pense, antinomique de la liberté d’entreprendre. Maintenant la droite à un discours promouvant «le mérite» et pour faire avaler la pilule à ceux qui ne peuvent de facto pas entreprendre, elle est obligée de défendre une facilitation future permettant de lever les barrières actuelle.

À mon sens d’ailleurs le PPfr n’échappe pas à ce jacobinisme, les pirates étant prompts et promptes à proposer interdictions légales et taxes et c’est là notre plus grande contradiction.

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Le problème c’est qu’on peut avoir trop de richesses matérielles, puisqu’il y en a une quantité finie à partager. Or le capitalisme rémunère le capitale et donc fait les riches plus riches. L’héritage prolonge cet état de fait ad vitam æternam.

Un autre problème est que l’inégalité de richesse entraîne des inégalités de droit et de représentation (en démocratie représentative, en oligarchie et souvent en dictature). Il suffit de penser au système électoral américain qui demande énormément d’argent pour gagner et exige un soutien des lobbys ou une fortune personnelle.

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@franois cqfd +1
@farlistener j avoue ne pas etre jeux videos mais( tc faisant confiance absolue en ce point)l idée me plait

@franois Je vois pas en quoi Mélanchon ne serait pas de gauche avec ma définition. L’universalisme n’entraine pas nécessairement l’internationalisme, par contre, il empêche de militer pour le racisme, le sexisme et l’exploitation des chinois au profit des européens. Macron prône un peu le recours à la compétition, et la diminution de la redistribution des richesses (suppression de l’ISF, etc. ) ce qui n’est pas trop “coopération”.
Je vois pas en quoi le communisme révolutionnaire est anti-coopération, c’est juste remettre les choses a plat en disant que la bourgeoisie (ennemi commun de l’humanité) est un obstacle à la coopération efficace du prolétariat et qu’il faut donc la recycler de force (c’est un point de vue que je ne défend pas personnellement).
On peut promouvoir la coopération et l’universalisme en créant les pires totalitarismes, mais ça n’a jamais montré une grande efficacité.

C’est sûr, mais la difficulté vient surtout sur la définition de la droite. Comment trouver ce qui unit les libéraux (économiques), libertariens, anti-IVG, conservateurs, homophobes, royalistes, intégristes religieux, fachos, national-socialistes, réactionnaires, racistes, fans de certains leaders autoritaires (Napoléon, De gaulle, etc.). Je ne pense pas que l’égoïsme soit un combat défendable donc, personne ne devrait se revendiquer de droite sur cette base. Tous les mouvements défendent des valeurs, et pour moi l’égoïsme ne pourrai pas coller à ces mouvements, puisque la plupart de ceux qui votent pour eux pensent agir pour le plus grand bien et souvent contre leur intéret personnel. Souvent une des grande valeurs défendues à droite est le mérite, mais un mérite différent à chaque fois.

J’utilisai le mot “progressiste”, surtout par opposition au conservatisme. On essaye de proposer des nouvelles choses quoi.

Si on considère le mouvement pour la décroissance qui est très majoritairement de gauche (à part quelques paléodécroissants qui veulent un retour au moyen age), on peut dire que le productivisme n’est pas du tout une valeur nécessaire pour être de gauche.

Et sinon, les anarcho-socialistes, anarcho-communistes, anarcho-collectivistes, etc. étaient et sont toujours clairement de gauche, tout en étant contre l’état (et il y en avait déjà au 20ème siècle).

Je pense qu’il ne faut surtout pas limiter la gauche au communisme léniniste et au socialisme-caviar, ce serait très réducteur.

Je pense que pour la plupart, la division droite/gauche est une notion qui n’a plus de sens.

La notion d’étiquette politique est généralement réductrice, c’est une facilité intellectuelle pour pas se faire chier un lire un programme. Je peux le comprendre, c’est pas le truc ouf à lire.

Mais bon, on peut tjs refuser une étiquette, ce n’est pas pour ça qu’on ne va pas nous en filer. Je sais pas trop comme répondre à cette question, si on ne fait rien, dans le contexte français actuel on sera classé à gauche et personnellement ça ne me dérange pas.

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Beaucoup de discussions intéressantes. Pour moi c’est simple : ni à droite ni à gauche parce que le PP est international. La gauche aux USA, les démocrates, c’est vraiment à gauche ? La gauche est-elle la même en Bosnie qu’au Maroc, Canada ou Brésil ? Si on se met à se dire de gauche ou de droite sur les fondamentaux du PP, on est mal barré niveau international pour se mettre tous d’accord…

Ceci dit, rien n’empêche les gens d’éplucher la DPG au niveau national. Les axes en disent beaucoup plus qu’une étiquette.

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A mon sens le fait de dire « ni droite ni gauche » revient à nous positionner sur un balancier politique différent du balancier traditionnel. Cela me fait penser à Podemos qui essaie de dépasser ce clivage (bien que je me sente et que je pense qu’ils soient à gauche) en affirmant que le nouveau clivage opposerait ceux d’en bas à ceux d’en haut, « le peuple » à la « caste », « les gens ordinaires » face aux « politiciens et aux banquiers ».
En effet, on remarque tous que les représentants de la gauche jusqu’à l’extrême droite, les professionnels de la politique (au sens premier et pas forcément péjoratif) sont dans une logique « je représente les français » alors que beaucoup de monde pointe les défauts de la démocratie représentative et l’absence de contrôle à laquelle nous amateurs essayons de remédier. Cela permet aussi de se différencier de partis dits de gauche qui n’ont cessé de mener des politiques anti sociales et des « perdants classiques de la gauche radicale ». C’est pour cela qu’ils s’abrogent des références à la « classe ouvrière » et « l’anticapitalisme » notamment.
Après pour le côté droite et entrepreneuriat je ne connais pas la sensibilité des pirates, et je n’ai pas d’avis fini sur la question donc je ne préfère pas m’exprimer.

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