Je rajoute un point important à mes yeux dans cette discussion.
Si la “solution” ou du moins l’option de résolution du débat penche pour ma part vers les communs, il me semble aussi important de caractériser l’origine du débat et dans quelle grande problématique elle se dissout elle aussi.
Cette réforme de retraite est issu de l’injonction générale de l’UE pour la baisse des dépenses publiques. Lorsque nous acceptions cette injonction, nous soumettons nos services publics à une mise sur le marché libre, une sorte de privatisation.
L’ensemble de nos services publics constitue une nombre incroyable d’aubaines pour les entreprises qui proposent ou veulent proposer ces services.
Cette réforme des retraites, et avec elle tant d’autres passées ou à venir, (sncf, assurance maladie, met en marché une des choses que nous (en tout cas les femmes et les hommes politiques à l’origine de ce modèle solidaire) avons bien fait, et qu’on nous envie, au meme titre que la Sécurité sociale par exemple.
Adopter ces injonctions et suivre cette dynamique nous engage sur un chemin bien particulier, et très clivant. Celui de la refonte intégrale de notre modèle de société.
Je ne suis pas certain qu’il soit judicieux de nous prononcer sur ce sujet tout de suite, mais pour les presidentielles, je pense qu’il faudra y réfléchir en profondeur.