Bon pour ma part, je vais m’arrêter là parce que ça tourne en rond. On n’est pas d’accord sur un certain nombre de définition donc pour moi là … impossible d’avancer.
@Wilko, Je t’invite a aller voir ce débat si tu veux connaitre un peu plus le RDB et son lien avec la retraite
Désolé
J’ai fait de mon mieux pourtant
Ça irait probablement mieux en vocal… Je ne sais pas.
Ne t’inquiète pas, si ce n’est qu’un problème de définition, il peut facilement se résorber
Pour la vision du PP sur le Revenu de base, je t’invite a aller voire cette motion Dépôt des motions - Novembre 2019 - #12 par Macavity
Edit : Si après ces lectures tu as encore des questions, n’hésite pas à les poser
Bon j’ai bien tout lu mais je ne comprends toujours pas pourquoi ma tentative d’argumentation contre les retraites par capitalisation a été affublée d’un « Hors-sujet » alors que c’est bien ce dont il s’agit, du moins en partie (oui parce que chaque pays a plusieurs systèmes de retraite qui s’ajoutent dans les proportions différentes, aucun pays n’a qu’UN système de retraite en son sein).
Tout dépend de la valeur de ce revenu de base, c’est comme toujours, le diable est dans les détails.
Avec un revenu de base à 1000€/mois par exemple, avoir un système qui repose sur ce revenu de base + ce que chacun veut mettre de côté, revient a avoir une part massive de capitalisation dans le système.
Bien entendu, avec un revenu de base à 1500€, la part de la capitalisation serait bien moindre mais elle serait quand même beaucoup plus importante qu’aujourd’hui, d’où ma tentative d’échange d’arguments autour du système de la capitalisation.
Évidemment, la capitalisation ça n’est pas le mal incarné, ça a même certaines vertus et les pays qui en ont des parts importantes dans leur système de retraites ne sont pas des enfers. Je pense simplement que c’est un système qui a beaucoup de défauts (que j’ai expliqué dans un post plus haut) et qui, par conséquent, devrait être placé dans une proportion la plus faible possible dans la société, comme celle que l’on a aujourd’hui en France.
Tout est une affaire de proportion que l’on veut parmi les trois grandes classes de systèmes de retraites qui existent dans le monde:
- La part fixe, payée par tous et qui constitue un plancher (ici le rdb)
- La part où chacun reçoit une retraite en proportion des revenus qu’il avait en tant qu’actif (et payée par les contribuables d’aujourd’hui)
- La part par capitalisation qui consiste à se payer une retraite soi-même
En France on a pas mal de 1. via le minimum vieillesse, beaucoup de 2. et presque pas de 3.
Avec le système revenue de bas + chacun fait ce qu’il veut, on aura du 1., pas de 2. et du 3., avec la proportion de 1. et de 3. qui dépend du niveau du revenu de base comme expliqué plus haut.
Voilà j’espère que ma pensée est plus claire désormais
Sauf que si tu as de la capitalisation ET un revenu de base, tu as ET de l’individualisme ET de la solidarité.
Le RDB n’est pas un minimum retraite … c’est un truc que tu touches du début à la fin, donc c’est aussi si tu as envie quelque chose que tu peux mettre de côté tous les mois pour les vieux jours.
Bref je ne comprends pas la fixette sur la capitalisation quand ce n’est pas QUE de la capitalisation.
Après petite réflexion en passant aux as des systèmes économiques : le système de retraite par répartition n’est il pas en fait une pyramide de Ponzi ?
Pour le coup ce n’est pas le système par point qui apporte la solution. On pourrait très bien modifier les règles actuelles pour éviter ce problème, tout en gardant le même système.
Eh bien je crois que si, mais je me trompe peut-être.
En effet, un système par annuité comme celui que l’on a se doit d’avoir un moyen de comptabiliser le nombre de trimestre, sinon la durée de cotisation, aujourd’hui fixée à 43 ans (172 trimestres) n’a plus de sens. Sans une limite arbitraire pour savoir si on a validé tel trimestre ou non, on ne peut pas définir le nombre d’annuités que l’on a, pas terrible pour un système par annuité. Ce défaut est donc bien une limite intrinsèque du système par annuité qui n’existe plus dans un système à points.
Tout à fait d’accord, d’autant plus lorsque les organismes qui sont en charge d’évaluer la viabilité du système le font en choisissant des scénario avec +1.5% de croissance jusqu’en 2055 comme ce que fait le COR. C’est pas impossible mais ça reste un jeu de dupe. On espère que les générations suivantes vont générer plus de richesses que nous et donc on se permet de cotiser moins que ce que l’on va effectivement recevoir. Ça a assez bien marché jusqu’à présent mais dans une société en stagnation voir en décroissance, ça se vautre.
Cela dit, c’est tout pareil avec la capitalisation, la seule différence c’est que dans ce cas ce sont les assureurs qui font des prédictions de croissances et qui prennent le risque pour leur client, d’avoir créé une pyramide de Ponzi.
Les vrais bénéficiaires de la réforme des retraites :
Ah voici une petite vidéo que j’ai trouvée sympathique sur la réforme des retraites Cnest clairement engagé contre, d’ailleurs la chaîne ne s’en cache pas.
Malgré la forte mobilisation des enseignants, on risque de perdre la partie.
Blanquer promet qu’il n’y aura pas de baisse pour les enseignants, qu’une grosse revalorisation va compenser, mais comme à son habitude il ment, les montants annoncés sont minuscule (ce qui ne l’empêche pas de parler de grosse revalorisation), et ça continue de parler de « modification du métier » ce qui signifie bien évidemment plus de boulot en plus de la baisse de notre rémunération.
Et bien sûr, point d’indice gelé.
Même si on a pu voter en faveur d’un projet de société qui écarte cette notion de retraite, il reste à mon avis un débat à avoir sur les cotisations, chose qui peut avoir un impact sur le financement RDB.
Piketty avait été interviewé sur cette question à plusieurs reprises : https://www.lemonde.fr/blog/piketty/2019/09/10/quest-ce-quune-retraite-juste/
Un point sur lequel il serait peut-être intéressant de travailler concerne les cotisations pour les hauts salaires :
Le rapport Delevoye va jusqu’à se féliciter que les super-cadres seront néanmoins soumis à cette cotisation déplafonnée de 2,8%, afin de marquer leur solidarité vis-à-vis du troisième et du quatrième âge. Au passage, on ignore de nouveau que les salaires compris entre 100 000 et 200 000 euros annuels correspondent généralement à de très longues espérances de vie, et bénéficient largement des cotisations acquittées par les salariés modestes à l’espérance de vie plus courte. En tout état de cause, cette contribution de 2,8% à la solidarité au-delà de 120 000 euros est beaucoup trop faible, surtout s’agissant de niveaux de rémunération dont la légitimité même peut être contestée.
La preuve que la notion de point sans indexation initiale pose un vrai problème.