Débats 2019-10 : Le parti pirate se positionne pour une transition énergétique décarbonée

Pour moi, il manque tjr l’essentiel. La reconnaissance du fait que ns avons les besoins en energie d’un modèle de developpement particulierement energivore. La plupart de nos déplacements sont liés à une activité de production (travail) ou de consommation et la part du tertiaire et du secondaire dans la conso est énorme.

C’est d’autant plus dommage que le PP défend le rdb notamment pour emanciper les gens du travail subi et prone leur participation à l’institutionnalisation de la collectivité. Cela ne peut pas se faire en travaillant comme ns le faisons aujourd’hui…

Les pistes que tu évoques pour moins consommer sont à prendre en compte ms restent à la marge.

Pourquoi ne pas dvper l’économie circulaire ?

Quid du cahier des charge des objets qui ns entoure pour les optimiser et les rendre evolutifs ? (et ainsi produire moins ou juste les pieces détachées) ?

Bref, la transition energetique passe par la remise en cause du capitalisme.

D’ailleurs, je n’aime pas le mot energetique. Si tt le monde produisait décarboné, les enjeux se déplaceraient sur autre chose (l’eau?). C’est une transition écologique qu’il ns faut et elle passe notamment par la transition energetique.

Pour préciser, pour moi, le nucleaire c’est uniquement si les ENR ne suffisent pas à satisfaire les besoins d’une société où on ne passe pas son tps à travailler pour produire un bien ou un service qu’on consommera plus tard.

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Après lecture de votre proposition d’amendement, je propose quelques modifications.
TLDR ; la partie sur la mobilité est raccourcie et intégrée à la liste des solutions techniques et sociétales permettant de diminuer la consommation. Sont ajoutés quelques éléments sur le tissu ferroviaire et les pompes à chaleur. Sont supprimés quelques éléments concernant l’éducation et la recherche. Il me semble que ces éléments ne font pas partie de l’esprit initiale de la motion qui se veut profondément technique et centrée sur ce que l’on peut proposer tout de suite et maintenant. Enfin, les aspects de recherches sont déjà mis de côté au début de la motion.


Titre de la motion : Le parti pirate se positionne pour une transition énergétique : économie, sources non-carbonée, changement des usages.

Exposé des motifs :

Le positionnement politique énergétique du Parti Pirate a fait l’objet de nombreuses demandes et questionnements lors des européennes 2019.

Il est temps pour le parti de trancher la question en explicitant l’utilisation du nucléaire dans le mix énergétique, qui ne tombe pas dans l’adoration ni dans le dénigrement. Le nucléaire semble nécessaire aujourd’hui mais n’est pas forcément la seule solution face au défi énergétique.

Le texte ci-dessous offre une première direction à un futur programme énergétique plus complet en cohérence avec le programme européen.

Contenu de la motion :

Le Parti Pirate conçoit plusieurs volets à cette transition énergétique qui s’appuie sur deux facteurs essentiels que l’on retrouve dans les principes mêmes du Parti Pirate : la technologie et l’acceptation démocratique.

Le Parti Pirate est conscient que la recherche est primordiale pour répondre au mieux aux enjeux d’aujourd’hui mais ne peut se contenter des solutions qui n’arriveront que demain comme :

  • des centrales à fusions (issues de recherche comme ITER mais pas seulement) ;

  • des centrales à fission de 4ème génération ;

  • des batteries performantes (pour fonctionner de paire avec les EnR) ;

  • des centrales solaires (issues d’un investissement dans le spatial).

Le Parti Pirate rappelle qu’aujourd’hui la consommation électrique, à 77% d’origine nucléaire, ne correspond qu’au quart de la consommation énergétique totale qui elle est fortement carbonée, de l’ordre de 60%.

De même, faciliter une transition énergétique n’a d’intérêt que si l’énergie consommée devait être nécessairement produite : la meilleure énergie est celle qu’on ne produit pas.

Le Parti Pirate estime, avant toute chose, qu’il est indispensable de diminuer la consommation d’énergie de la France. Les éléments cités ci-dessous pourront donner lieux à un programme opérationnel et chiffré de réduction de la consommation. Cette dernière peut donc avoir lieu par :

  • l’isolation efficace de toutes les structures, afin de diminuer leurs dépenses énergétiques ;

  • la transition vers des modes de régulation des températures des bâtiments à très faible consommation, comme les pompes à chaleur ;

  • l’utilisation de sources alternatives au tout électrique et, bien entendu, aux énergies fossiles pour tout ce qui est régulation de température, chaleur et fraîcheur, comme par exemple la cogénération (dans les centrales électriques de biomasse…) ;

  • la marginalisation de l’autosolisme, la réduction du nombre de véhicules ;

  • le re-développement d’un tissu ferroviaire national proposant une réelle alternative à l’automobile ;

  • le développement de transports en communs des grands centres urbains, gratuits, en compensation d’une interdiction des véhicules personnels dans ces centres ;

  • La sécurisation des utilisateurs des alternatives légères (comme le vélo) se traduisant par des équipements routiers adéquats avec une séparation nette et franche des différents usages.

De l’électricité

Dans ce cadre, la poursuite du développement du nucléaire en France, énergie aujourd’hui la moins carbonée, nous semble pour l’instant inévitable. Il ne semble pas envisageable de prôner une transition complète et unique vers l’éolien et le solaire. Le développement des énergies décarbonées doit continuer conjointement, de manière complémentaire. De plus, la recherche dans le domaine doit perdurer pour remplacer au mieux les centrales en fin de vie mais aussi maintenir un niveau de connaissance permettant une exploitation en toute sécurité du parc nucléaire.

Du nucléaire

Il semble donc nécessaire de renouveler le parc nucléaire actuel mais aussi de remplacer les centrales à charbon et à gaz (autres que celles à bilan carbone nulle comme les système Power2Gas) restantes. À cet effet, le passage à l’EPR, dans un système de contrôle strict des dérapages budgétaires à la charge des constructeurs et non des exploitants, semble la meilleure solution afin d’assurer une stabilité de production pour les prochaines décennies.

Le Parti Pirate préconise, au vu des dispositifs technologiques dont nous disposons, une gestion des déchets qui soit géologique (CIGEO). Il préconise également de mettre en place des mécanismes de cogénération (récupération de la chaleur émise par les centrales pour le chauffage, l’industrie) afin d’optimiser les productions de ces centrales. Enfin il préconise de privilégier le développement de centrales avec systèmes aéroréfrigérants limitant ainsi les prélèvements d’eau des cours d’eau sans ré-intégration directe.

Le renouvellement, voire l’augmentation du parc nucléaire ne doit pas se faire pour produire et consommer toujours davantage mais doit être proposée comme une alternative quand la nécessité d’un usage doit passer d’une énergie fossile à l’énergie électrique ou quand une centrale doit être fermée et remplacée.

Des énergies renouvelables (EnR)

Une base de production telle que proposée ci-dessus nous permettra de continuer à innover sans craintes sur les EnR. Le premier défi sera de minimiser la consommation en métaux rares et moins rares et en béton. Le deuxième défi sera de rationaliser l’utilisation et la modification des espaces pour accueillir cette production (barrages, champs éoliens). Le troisième défi va concerner la capacité de stockage. Pour ce dernier défi, le Parti Pirate préconise de d’accentuer les efforts de la recherche de cette branche en favorisant des technologies comme le power2gas qui ont un bilan carbone nulle de ce cadre d’utilisation.

Cette position sera réévaluée à la lumière de l’évolution future (coût, impact environnemental, etc) des technologies de production et de stockage d’énergie.

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De base, je ne suis pas très porté sur les exonérations de taxes. À mon avis, cette question va se régler toute seule, avec l’augmentation du prix du pétrole, avec des projets de facilitation d’utilisation des transports collectifs.

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Bsoir,

Désolé mais je continue:
les délais de construction et mise en route sont beaucoup trop longs, sans compté les couts, et aujourd’hui on ne paye pas l’électricité à son vrai prix grâce aux subventions, mais pour combien de temps ?
Il faut entretenir voire d’améliorer celle qui peut durer encore 20/30 ans, et arrêter l’EPR et ces milliards qui ne rapportent pas .

Bjour,

je reviens, pour proposer qu’au lieu de calculer combien il faut d’enr pour remplacer l’équivalent nucléaire, pourquoi ne pas calculer les besoins réels si toutes les économies étaient mis en place, le chauffage représenté + de 40% de la conso, si on mettait en place un"plan Marshall" de l’isolation en moins de 4/5 ans c’est possible et surement pas pour des milliards s’il y a participation obligatoire des proprios.
Idem pour les transports combien d’économie si tous les centres-villes étaient desservis gratuitement par des transports en commun propre.
C’est par là qu’il faut qu’on recherche et pas se contenter de dire le nucléaire ça pollue moins (sic) donc on continue…

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je suis plutôt d’accord (faudra que je re-re-relise) avec cette motion très importante.
Un peu de mal sur la notion de « poursuite du développement du nucléaire » je serais plus mesuré comme certains et parlerais de remplacement.
Un peu de mal aussi avec cigeo, faudrait que je me refasse un bon point de rappel avant pour voir le pour et le contre.

Par contre je trouve naif : « un contrôle strict des dérapages budgétaires …pour les prochaines décennies »

encore hier : article_831040.pdf (83,1 Ko)

cela me laisse perplexe sur le choix economie VS securité absolue

heureusement que l’on a L’ASN, rempart efficace, mais cela reste insuffisant…je dirai qu’une phrase sur le renforcement des pouvoirs de L’asn en france (effectifs, possibilités de contôle ne dépendant pas de signalement, budget…)sur la gestion du parc nucléaire serait intéressant.

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Bjour,

MERCI !
Pour cet article, qui j’espère ne passera pas pour fake new ou source peu fiable… :grin:
Mais je le rappelle soutenir ces motions tels quels c’est continué à financer une usine à gaz EPR qui coute des milliards, et continuer à repousser l’action contre le réchauffement qui demande une action immédiate pas à 20 ou 30 ans.

Cela ne nous dit toujours pas comment faire pour faire sans nucléaire.

En fait on rebondit sans cesse sur les défauts du nucléaire pour lui dire stop, mais moi, ce que j’attends c’est une logique propre ou l’on fait 0% gaz à effet de serre viable.

J’ai celle de négawatt, mais donc la c’est une purge pour les campagnes qui serait très très violente … rien d’autre ?

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Ce que je pointais du doigt n’est pas le nucléaire mais sa gestion (en France), et que ce point en question n’est pas pris en compte en dehors de la phrase citée dans mon précédent commentaire.

Donc le mix énergétique oui, avec du nucléaire je peux faire l’effort de comprendre mais pas comme cela se fait aujourd’hui

Bsoir,

Si on reprend toutes mes interventions j’ai régulièrement écrit qu’on continuait mais avec l’existant et stop a hémorragie financière de l’EPR et de sa poursuite.

Ensuite la plupart des calculs sont faits sur la base de la consommation actuelle, sans chercher à faire des économies hors je l’ai écrit

Et je rajoute pourquoi ne pas établir une sorte de “cota” de consommation d’électricité par foyer, genre un couple c’est X kw par an, avec enfant c’est Y etc, au delà taxe.

Voici un thread sur lequel on m’a orientée, très intéressant concernant les véhicules électriques, qui résume le rapport RTE sur le sujet.

Je complète juste avec le bilan du rapport en question

Rappel lors du débat sur le sujet :

  • L’EPR c’est 12Mds d’euros sur 12 ans
  • Les EnR qui ne servent pas à décarboner l’électricité c’est 5Mds d’euros par an

On arrête laquelle d’hémorragies ?

Pour ceux qui ça intéresse, pour diffuser ou revoir à partir du bon timecode :

Je n’ai pas encore eu le temps de regarder le débat, mais pour l’instant c’est 12Mds qui n’ont rien produit, ce qui s’appelle en terme “commercial” manque à gagner, et à ce jour on n’est toujours pas sur que ça marche.
Ensuite jusqu’à preuve du contraire le nucléaire ne décarbone pas !
Pas plus que les les ENR mais qui elles produisent quasi immédiatement, et qui sont elles la vraies transition énergétique.

Si … mais bon comme tu sembles borné et ne pas vouloir changer d’opinion…

Là je crois presque rêver…

Ouais, va vraiment falloir que tu regardes la vidéo-débat…

Bonsoir,
Je vous prie d’arrêter de vous bouffer le bec @gna et @Farlistener, cela n’apporte rien au débat et cela commence à devenir répétitif. Rappelez vous que la première condition pour une discussion constructive (et agréable à lire), est le respect entre les interlocuteurs.

Pour le CVI,
Macavity

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Je suis partant pour ajouter un point sur les pouvoirs de l’ASN, si cela s’avère pertinent. On proposerait quoi exactement ?

Pas besoin, franchement, l’ASN c’est ce qui fait les retards de la mise en service de Flamanville par sa rigueur et ses pouvoirs actuels

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Bjour,

j’ai écouté la vidéo et je reviens sur les fameux 5 milliards pour les ENR, croyant que c’était pour la recherche et le développement, je ne démordais pas de son utilité, sauf qu’après avoir recherché je me suis aperçu que ces milliards ne servaient pas du tout à cela ce sont des subventions pour lesquelles on retrouve les mêmes travers que pour l’EPR dépense sans aucun retour sur investissement hormis de faire gagner de l’argent (là encore) à des stes privés !

Et comme je le disais plus haut au sujet de l’EPR qui non seulement ne produit rien mais on oubli le manque à gagner.

EDF connaît très bien ce principe du manque à gagner, puisque pour la fermeture de Fessenheim, l’état (nous les contribuables) allons payer 400 millions €, et l’état (encore nous) s’engage à payer le manque à gagner de production suite à cette fermeture «anticipée » jusqu’en 2041.

Alors il me semble qu’il faudrait retirait de cette motion sur la transition énergétique le nucléaire, qui doit être traité seul après une mise au point profonde sur les tenants et aboutissant technique et financier.

Et en attendant je suis d’avis contraire à mon ami Farli, en étant pour une ASN avec des pouvoirs élargis aux contrôles techniques et financier.

Bah ça parait normal l’État demande à une entreprise de fermer une production rentable, fiable et encore utilisable.
La fermeture de Fessenheim est une fermeture politique, pas technique.

C’est marrant, sans donner ça à l’ASN, la question du financier est aussi dans la motion. Pour ce qui est du technique l’ASN est déjà largement compétente.