Bonsoir,
le sujet est dans ma pratique professionnelle, je me tiens à disposition pour répondre à des questions, notamment @Antigone si elle fait avancer la réflexion là-dessus.
Le scandale vient des très gros éditeurs (Elzevier notamment) qui vendent très chers des abonnements aux bibliothèques publiques, alors que la majorité du boulot est fait par des chercheurs sur fonds publics.
Il y a un courant général vers l’open access, acté mais timidement en France par la loi République numérique (offrant aux chercheurs la possibilité de mettre leur article, si financé à +50% par le public, en archive ouverte version preprint, après 6 mois en STM, 12 mois en SHS). On espérait mieux mais, comme vous le savez, le lobby des éditeurs et des tenants de la PI maximaliste est très puissant en France. Il y a un comité de suivi de l’application de la loi mis en place par le ministère.
Il y des initiatives un peu partout dans le monde (Knowledge unlatched, DOAJ, OpenEdition, université de Liège, etc.). Le UK est un exemple de pays ayant fait voté une loi plus ambitieuse que la France (mais pas les mêmes justifications théoriques).
Perso, je ne vois pas d’intérêt à ce que le PP français propose sur ce point quelque chose d’irréaliste (réquisitions, abolition du copyright), mais je ne veux pas présumer de la discussion. On est en tout cas dans les sujets portés par Julia Reda au PE, il faut s’inscrire dans ce contexte.
Bien à vous.