Le programme “Institutions” du Parti Pirate comporte aujourd’hui plusieurs points qui ont en commun de nécessité des réformes importantes et particulièrement des changements dans la Constitution. Or, changer la Constitution nécessite aujourd’hui soit de détenir : la présidence de la République, la majorité au Sénat et à l’Assemblée nationale.
Si ces points programmes sont importants et s’inscrivent dans la vision à long terme de notre agenda politique, il est également nécessaire de proposer des réformes simples mais impactantes. C’est pourquoi je propose de créer un “label” dont l’objectif serait d’identifier les réformes institutionnelles que nous proposerions au vote si nous avions des élus au Parlement. Il peut également s’agir de réformes que nous souhaitons voir reprises éventuellement par d’autres partis politiques.
Ce nouveau label porterait le nom de “République V.2”, qui est à la fois un clin d’œil à la Ve République et à une version 2, sorte de mise à jour importante du logiciel politique actuelle en attendant éventuellement une version VI ou autre. Il peut être lu “République 5 point 2” (qui a ma préférence) ou “République Version 2”.
En terme d’attribution, pourraient recevoir ce label les points programmes qui répondent à ces critères :
- Le point programme s’inscrit dans la partie institution du programme
- Le point programme ne nécessite pas de réformer la Constitution
- Le point programme est suffisamment complet et détaillé pour être utilisé clé en main
Actuellement, quelques points programmes pourraient recevoir ce label :
- Le bulletin unique
- Les points sur la réforme des partis politiques
Certains autres points programmes pourraient être inclus après révision du fait de leur ancienneté ou de leur imprécision.
En terme technique, ce label pourrait être inclus dans le Règlement intérieur dans la partie sur le programme même si cela n’est pas des plus important. L’important est surtout de pouvoir en faire un outil de communication, une sorte de boîte à outil déployable rapidement tant dans les médias, nos échanges politiques ou que dans l’exercice de nos futurs mandats.