Bonsoir,
J’ai pu lire à droite et à gauche que nous ne serions pas assez ambitieux sur les ressources énergétiques ou encore qu’il fallait qu’on abandonne le nucléaire ou encore miser à 100% sur le renouvelable.
Et il existe une possibilité qui regroupe justement toutes ces “qualités” et comme vous l’avez justement devinez (parce que vous avez lu le sujet, bande de filous … et puis je vous bassine avec …) on va parler du … SOLAIRE SPATIAL.
Titre :
Développement d’une nouvelle source d’énergie non polluante permettant en plus l’ouverture sur plus de richesses et découvertes : le Solaire Spatial
Exposé des motifs :
Le solaire spatial, à part l’empreinte au sol des collecteurs d’énergies (ça implique de l’infrastructure, du béton et autre mais pas autant que du solaire terrestre ou de l’éolien), n’est pas émetteur de CO2.
De même, contrairement au solaire terrestre, il n’est pas soumis au cycle jour/nuit, ni comme son ami l’éolien à l’aléa de la météo. Voire, il n’est pas stressant pour les ressources en eaux comme les barrages ou les systèmes de refroidissement des centrales (nucléaires, à charbon, …).
Le solaire spatial a besoin d’un industrie florissante dans le spatial, et l’Europe, et a minima la France, a montré son savoir faire avec un budget aux alentours de 5Mds d’euros (5.72G€ pour 2019 : http://www.esa.int/fre/ESA_in_your_country/France/L_ESA_faits_et_chiffres), soit 10€ par habitant et par an. C’est aussi à peine, sur 10 ans, 50% des aides de l’État français aux ENR : https://www.lemonde.fr/blog/huet/2018/04/19/la-cour-des-comptes-alerte-sur-le-cout-des-enr/. La France seule pourrait investir dans le solaire spatial deux fois mieux, a minima que l’Europe si cette voie était choisie.
Et ça, ce n’est même pas l’évocation d’un effort soutenu, le budget de l’État français étant de 400Mds d’euros par an, le PIB de 2.000Mds d’euros.
De même, les investisseurs et entrepreneurs américains, voire mondiaux, du New Space ont montré qu’il est possible de faire mieux et pour moins cher que des Saturn V et autres navettes. De fait, les coûts de l’accès à l’espace sont en train de se “démocratiser”.
En parallèle les recherches en robotique avance très rapidement, et l’accès “économique” à l’espace permet de faire souvent des tests, voire avec des pistes de recherche tester en parallèle, il n’est pas nécessaire d’avoir une recherche linéaire, elle doit surtout en ces temps troublés être foisonnante. Cette recherche est nécessaire pour mettre en place du minage d’astéroïde et/ou lunaire, planétaire.
Pour des ordres d’idée :
- Le budget de la défense est de 35Mds d’euros pour 2019
- Le budget de l’enseignement supérieur et de la recherche est de 25Mds d’euros pour 2019
- Le budget de la transition énergétique est de 11Mds pour 2019
Contenu de la proposition :
Le Parti Parti propose que 5% du budget de l’État français soit mis à la contribution du solaire spatial, soit ~20Mds d’euros/an pour la recherche et développement du secteur spatial et en particulier du solaire spatial.
Les secteurs sollicités sont le spatial, la robotique et l’énergie.
Le budget pour ce grand chantier utile et écologique sera pris sur les budgets de la transition énergétique pour 25% et sur la défense pour les 75% restants.
Le Parti Pirate préconise aussi la mise en place, dans sa capacité budgétaire, a créé un crédit d’impôt pour les entreprises qui voudraient investir massivement dans ce new deal spatial.
Le Parti Pirate propose la fermeture en priorité des usines à charbon et à gaz (autres que celles à bilan carbone nulle comme les système Power2Gas) lorsque des nouvelles sources de Spatial Solaire seront mise en service.
Sous réserve d’aide budgétaire, la France partagera ses infrastructures permettant à tous de développer ses capacités énergétiques, la fin des énergies fossiles et le minimum d’intermittence.