Pour prendre un peu la température, je vous soumets ce post.
Titre de la motion : Le Parti Pirate se positionne pour une société de post-croissance.
Exposé des motifs : Le Parti Pirate a conscience que le modèle productiviste est générateur de chômage, précarité et inégalités au niveau économique et social, d’aliénation au travail, et de désastres environnementaux.
Le Parti Pirate souhaite mettre en œuvre les mesures qui permettront de réduire la production globale tout en maintenant le progrès technique, le niveau de vie des citoyens et l’emploi.
Contenu de la proposition :
Produire moins et mieux
Le Parti Pirate souhaite un partage du temps de travail et sa réduction significative.
Le parti Pirate souhaite favoriser la production d’objets durables, réparables et modulables, de technologies efficaces et intégrées dans une économie circulaire.
Le PP souhaite favoriser l’émergence de filières de conversion, recyclage et re-manufacturing afin de favoriser le principe du jeu à somme nulle matérielle.
Abandonner la croissance du PIB comme indicateur de notre développement au profit d’autres indicateurs.
Dé-mondialiser l’économie :
Le PP souhaite graduellement diminuer la taille des unités de production et raccourcir les chaînes de production en développant une économie « régionale » rapprochant l’offre et la demande.
Le PP souhaite développer les monnaies régionales en permettant aux salariés de recevoir une part négociée de leur salaire en monnaie locale et en instaurant leur intégration dans le fonctionnement des communes et des administrations fiscales.
Instauration d’une taxe sur la conversion de la monnaie locale en euros afin de conserver l’argent dans le circuit régional.
Autonomie-autoproduction :
Le partage des objets et les SEL sont encouragés.
Tendre vers l’autonomie alimentaire et l’autoproduction par la végétalisation des toits des bâtiments publics, des anciennes et nouvelles friches industrielles.
Politique internationale :
Le Parti Pirate a conscience que la promotion d’une économie de post-croissance ne peut se faire qu’internationalement et souhaite coopérer avec les institutions internationales (OMT, OME), collaborer avec les autres pays afin de s’aider réciproquement dans le développement d’une économie non-productiviste.
Sources :
Les travaux de Niko Paech et son livre
La conférence de Dominique Méda et son livre
Le blog de Jean Gadrey
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