[EVOLUTION PP]Organisation interne

Alors je vais profiter de mon post du jour pour lancer un certains nombre de question non abordé dans le résumé que j’ai fait, et que l’on a pas ou peu abordé lors de notre réunion de Pantin.

D’abord, des questions pour @gna, je n’ai pas été assez dans le détail sur le sujet.
On a plusieurs possibilités, mais de base, je pense que les budgets vont être “remis à zéro”. Si, par exemple, la section PACA veut continuer, elle peut parfaitement dire qu’elle avait XXX € en budget et que pour fonctionner, elle veut garder ce budget. Mais elle peut aussi demander un budget différent, c’est les pirates qu’il faudra convaincre :slight_smile:

La fonction de porte parole ne sera pas supprimé, simplement son rattachement au bureau. Je pense que je ferai un post spécifique pour les porte-parole, beaucoup de chose on été dite a Pantin, pas mal de bonnes idées, on en reparlera donc dans un autre post :slight_smile:

Maintenant mes questions à moi :

Quel lead pour les équipes/équipages/section ?

En effet, a-t-on besoin d’un ou deux représentants/responsable par section ou pas du tout ?
Quel serait leur mission (faire le rapport de fin de section, permettre d’avoir un point d’entrée dans la section)

Doit-on créer un groupe de volontaire comme interlocuteur régionaux ?

En effet, notre fonctionnement devenant plus fluide, on peut parfaitement avoir plusieurs sections dans une seule région (on pourrait imaginer une section Strasbourg et une section Mulhouse par exemple), certains pirates ne voulant pas forcément étendre leur action locale sur une zone plus grande.
Il serait alors peut être utile de mettre en place des interlocuteur régionaux permettant de réaliser l’accueil des nouveaux adhérents, les dirigent vers nos outils, etc.

Pour moi, clairement, et pour être bien clair la section Occitanie n’est pas pauvre, donc ce n’est pas par pauvreté qu’on cherche à avoir les sous des “autres”. Je préfère vraiment qu’on travaille sous forme de projet, et chercher un budget c’est exposer les motifs, convaincre voire essaimer (ce que je souhaite au fond de moi).

Alors humainement on a besoin pour que les choses avancent d’un fouetteur-chieur. Mon expérience de Pirate montre sûrement que le choses non monitorées n’avancent pas. Ça permet aussi de lever des alertes pour gérer un abandon plutôt que de continuer à foncer dans le mur.
En revanche appeler ça “leader”, je ne suis pas sûr. C’est un boulot d’emmerdeur, de pinailleur, certainement pas de flicage, mais certainement un mécanisme de sécurité.

En fait pour moi ce sont aussi des interfaces I/O, tout comme il nous faudra toujours de porte-parole. C’est rassurant de savoir à qui l’on peut s’adresser, même si avec un appel de groupe genre @LaSectionQuiSOccupeDeÇa nous sommes dans la capacité d’alerter toutes les personnes à l’intérieur et trouver un interlocuteur, mais je trouve ça violent.

Voilà pourquoi il faut pour moi avoir une gestion de budget “projet” plutôt que “section”, meilleure visibilité de l’utilisation de l’argent et ça empêche la thésaurisation, quand bien même elle ne serait pas volontaire (encore une fois je sais de quoi je parle).

Là on parle d’accueil physique. Il ne faut pas non plus négliger l’accueil en ligne et se renforcer sur le sujet - ceci est un vœu pieux - et que les personnes en chargent de ça soient bien formées.
Pour l’accueil physique et locale, il est possible d’agrémenter Galette de un ou deux champs dynamiques pour dire si l’on veut faire ce genre de chose et dans quel rayon.

DISCLAIMER :
Oui de temps en temps je vais parler technique parce que si l’on se pose pas la question de si l’on PEUT faire les choses simplement on risque de se casser les dents

Pour ma part il y aussi la question de la gestion de la technique et de son équipe qui si elle n’est pas écoutée, comprise, comme une composante aussi importante que le terrain, peut à terme devenir une vraie nuisance / bombe à retardement. Ou alors c’est faire le choix d’un hyperurbanisme, de ne chercher les gens qu’en zone urbaine et oublier les alliés qu’ils soient au choix :

  • handicapé-e-s
  • dans des trous perdus
  • avec des horaires décalés
  • agoraphobes
  • misanthropes mais pas trop

Je suis plutôt contre : les sections n’ont que l’argent qui leur ont été donné par des adhérents ou des sympathisants très conscients du fléchage. Que ça soit vis à vis des sections ou des donateurs, je trouve le procédé d’une “remise à zéro” assez cavalier.

D’une manière générale j’ai peur que vous soyez en train de mettre en place un système très centralisé. Autant je vous suis sur les questions de prise de décision directe, autant je pense qu’éradiquer l’échelon local - en tous cas le priver de toute autonomie - est une erreur.

Après, je suis complètement d’accord sur le fait que l’échelon régional n’est pas satisfaisant.

Ce raisonnement est biaisé dans le sens où sur une même section on pourrait voir plusieurs groupes se former (ex. Paris intramuros/Pantin) donc qui récupérerait la trésorerie ?

L’avantage de tout remettre à plat est de permettre une meilleure redistribution. Le but recherché est l’égalité et rien d’autre.

Il ne sera centralisé que dans le sens où les décisions financières seront prises par l’assemblée générale permanente et donc par les pirates.


Il faudra, a minima, un référant de groupe pour avoir un interlocuteur unique pour la gestion des pièces comptables et le dépôt des projets devant l’assemblée générale permanente.
Le mode de désignation n’a pas à être hyper formel mais bien suivi pour être sûr de toujours avoir le bon interlocuteur.


De manière plus générale, il serait bon d’arrêter de parler de section et plutôt utiliser le terme groupe de travail/de projet, afin d’éviter toute confusion dans les modes de fonctionnement. Ce qui est proposé n’est pas juste une réforme des sections mais bien la création d’un nouveau modèle.

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Dans le cas d’IDF il a déjà été imaginé que des sections autonomes se créent et disposent d’une part du trésor. Ca se discute et se décide dans le cadre de la section. Et c’est globalement fluide.

oui mais , j’insiste, à quoi bon flinguer l’échelon local qui peut être , dasn une certaine mesure, un échelon utile en terme de responsabilités et d’investissement ?

Autant rendre les choses plus liquides avec des systèmes de budgets sur projets je trouve ça très bien. Autant je ne comprends pas qu’il faille que tout passe par l’ensemble du parti.

En fait, c’est quoi le problème avec le fonctionnement des SL ? je parle des SL raisonnablement actives ? Qu’elles perdent l’espèce de monopole bizarre qu’elles ont actuellement sur les actions de terrain, je trouve ça très bien. Mais pourquoi éliminer des structures qui, somme toute, se sont révélées loin d’être inefficaces pendant les campagnes du dernier quinquennat ?

Donc en fait tu dis que ce qui est fait à l’échelon d’un GROSSE section ne peut pas être fait au niveau national ? Parce que si les Pirates non franciliens se moquent des Pantinoi-se-s, tu ne vas pas me faire croire que les Parisiens s’en préoccupent plus (pour le propos j’insiste sur le fait que je sais ce qu’être Parisien).

Et comme le fléchage n’indique pas explicitement “Pantin”, ça va être un peu dur de leur sortir un budget. Pour en revenir sur le fléchage, il se trouve qu’il a surtout servi à des vrais projets comme la marche des fiertés 2016 ou les législatives (et en aucun cas les dons surnuméraires d’une circo finissent dans les caisses de la SL à laquelle elle serait rattachée).

La mesure ici proposée ne fait pas du tout ce que tu décris. Rien n’empêche d’avoir un groupe de travail local qu’il soit toulousain, pantinois, parisien ou goudourvillois. Rien n’empêche ce même groupe de travail de demander un budget de fonctionnement et de travail et, de part leur responsabilité, de le justifier et à la fin d’expliquer les dépenses pour continuer ou arrêter. Durant ce laps de temps, le groupe est assez autonome pour engager son budget comme il l’entend MAIS il y aura toujours des comptes à rendre (tiens je me demande d’ailleurs d’où vient cette expression).

Alors j’ai une expérience qui prouve le contraire : Stratcom. Cette équipe s’est montée en Section Interne, est passée devant la CN, n’a pas demandé de budget, la communication créée été avalisée par la CN et utilisée. Mais il me semble que tu considères, à grand coup de maillet dans les piliers de l’équipe, qu’ils avaient des comptes à te rendre à toi. Il va donc falloir que tu m’expliques longtemps la cohérence entre tes propos et tes actes.

Déjà que certaines ne jouent le jeu du fonctionnement global du Parti Pirate (soit en ne se montant pas en section locale, soit en ne siégeant pas à la CN). Ensuite de ne pas partager les expériences et les actions, justement parce qu’elles n’ont pas à chercher le budget nécessaire pour les faire.

Encore une fois, le but n’est pas d’éliminer ce genre de structure. D’ailleurs c’est très loin de mon désir n’étant ni à Paris, Nantes ou Rennes où la demande est très forte d’avoir cet échelon là, quitte justement à ne pas s’occuper des isolé-e-s dans leurs campagnes. Quand à l’efficacité je sens que je peux émettre quelques doutes, mais est-ce l’objet ici de taper tout le temps pour faire passer des arguments ?


Personnellement je n’ai rien contre la structure actuelle, dans le sens où sur le papier ça fonctionne. Le problème, et ça restera le même par la suite, c’est qu’il faut un minimum de gens pour faire le boulot, pour s’exprimer, pour décider. Qu’on soit 5 SL (sur les 15 à 17 possibles) pour prendre des décisions ou 20 sur 400 adhérents n’est pas plus légitimant dans un sens ou dans l’autre.
En revanche ce qui me pose problème aujourd’hui ce sont les critiques systématiques qui n’apportent JAMAIS de solution.
Ici on prend en considération le fait que vous vouliez changer de structure, et quand on attaque le fond, il ne faut pas changer de structure. C’est quoi ta proposition ?

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Bonjour à tous,
Je me permets quelques réflexions, bien qu’étant tout nouveau tout neuf.
On m’a toujours expliqué que lorsqu’il semblait y avoir un problème à régler (peu importe son niveau), il fallait commencer par un diagnostic:

Je cherche donc les réponses à la question posée par Thufir. Je fais partie de celle de Rennes, qui me semble relativement active.
Si c’est un problème d’échelon ou de hiérarchie, il me semble que cela se posera également avec des groupes de travail/de projet.
Si c’est un problème de représentativité, c’est que la SL n’a peut-être pas assez de participants.
Si c’est un problème financier, je ne connais pas suffisamment votre fonctionnement pour me permettre d’en proposer des modifications. L’idée d’un financement sur appel à projet me plait bien sur le principe.
Mais il me semble important que chaque section soit un minimum autonome financièrement. Peut-être que sur une adhésion à 50€, la moitié peut rester au local, l’autre moitié dans un fond mutualisé qui servirait à des projets ponctuels. Ou alors que le reliquat d’une section locale après son assemblée générale et donc son rapport financier annuel soit affecté à ce fond mutualisé.
Quoiqu’il en soit, j’imagine que je vais découvrir plein de choses lors de l’AG de samedi prochain (Bretagne). Et que je pourrais peut-être proposer d’autres choses.

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Cette remarque sur les parisiens est d’une bêtise si affligeante, elle est si insultante, elle dit tellement de choses sur toi, Farli, que je serais tenté de ne pas y répondre. Je vais le faire tout de même pour rétablir la vérité, en tant qu’ex animateur de la section idf et parisien moi même.
Lors de la campagne législatives, la section idf a récolté de l’argent, plutôt beaucoup. Le fait est qu’une grosse partie de cet argent a été collecté à l’intérieur du périph et a servi, en bonne partie, à payer les documents de pirates situés à l’exterieur du périph. Il a même servi à aider des pirates hors idf. Donc ton sous entendu fielleux, comme quoi les parisiens ne se préoccupent que d’eux, tu te le mets où je pense, Farli, ou tu m’expliques pourquoi les parisiens ont autant payé pour les autres.

Stratcom avait pour objectif de piloter la communication du parti pirate pendant les législatives (Uranus a même écrit qu’il tenait la barre du navire). On parle du parti pirate tout entier. Donc oui j’étais concerné et oui j’ai estimé que j’avais le droit de savoir certaines choses (et non j’étais pas le seul), notamment pour comprendre ce qui s’était passé.

Quand la section occitanie a décidé de ne présenter que trois candidats hommes et zéro candidate femme, j’ai été choqué. Par contre, je n’ai pas estimé que j’avais des comptes à demander. Ai-je eu tort ?

Par contre j’ai jamais eu rien contre la démarche projet. Juste qu’un projet c’est pas un chèque en blanc, réalité que vos futurs statuts me semblent avoir plutôt bien pris en compte.

On dirait du macron dans le texte : ah , sacrés français, ils ne veulent jamais de réforme. La preuve, ils veulent pas qu’on pète le code du travail. Quels fichus consservateurs ! :grinning:
bon, là je trolle et je suppose que objectivement tu souhaites une réponse à ta dernière question.

Quelque chose de moins dogmatique, c’est tout. On peur demander à chaque section si elle souhaite se dissoudre ou non. Histoire de régler le compte des sections inactives, on peut même poser la question à l’inverse : Beaucoup de sections vont disparaître, souhaitez vous que la vôtre perdure ? Sachant qu’à priori, il n’y aura plus de CN.

En cas de victoire du non, on fait comme vous dites. En cas de victoire du oui, la section garde son budget et son fonctionnement. Il n’y a pas besoin que tout soit uniforme sur tout le territoire. En tout état de cause je trouverais étrange que des pirates du Limousin soient appelés à voter la disparition de la section IDF.

La question des “sous section géographique” (le terme est ripou mais vous voyez l’idée), ensuite. Il y a deux endroits en idf où la question se pose : pantin et massy-palaiseau.

On pourra pas faire un partage du trésor de guerre sur la base d’un prorata d’adhérents, ça serait ridicule. Donc faudra en causer en section, un peu comme votre système de projet au national et définir d’une somme raisonnable pour pas dépouiller la section régionale mais suffisamment importante pour permettre à la sous section géographique de disposer de moyens.

Honnêtement, vu la modestie des sommes en jeu, en tous cas pour idf je suis sûr que ça se passera bien.

Après, juste on remet le formulaire à jour et on se débrouille pour que les gens qui veulent donner à Pantin et pas à l’idf puissent le faire et vice versa.

Bonjour,

Petite note à tout le monde, merci d’éviter :

  • Les critiques inutiles et vides de sens sur tel ou tel groupe géographique de France
  • Les combats de “qui qui à la plus grosse” implication au sein du parti

Ces choses sont sans intérêt dans le débat qui nous anime.

Je rajoute aussi que l’idée n’est pas forcément ici de se mettre d’accord, mais d’extraire des propositions FORTES pour que les pirates puissent prendre des décisions éclairées.

Alors la question ne pourrait pas de poser comme cela, la proposition initiale n’impose EN RIEN la suppression des sections locales. Il n’y a aucune disparition. Il y a effectivement une remise à plat de la gestion des budgets au sein du parti par contre.

Tu crois, à mon avis, deviner un combat “local” contre “national” qui n’existe pas (et qui, d’ailleurs, dépasse une grande majorité des pirates avec qui j’ai pu discuter).

Maintenant, ce que tu décris, en réalité, c’est un système ou nous avons deux types de sections.

La section locale et la section interne. Tu veux faire évoluer la section interne sur un système de gestion “budget”, mais garder le fonctionnement (hors zone géographique qui pourrait être plus souple) des sections locales à l’identique de maintenant.

Attention cependant, la disparition de la coordination national, ce n’est pas que la disparition de la réunion deux fois par mois, c’est aussi la disparition du pouvoir politique de la section (que se soit local ou interne) au profit de l’ensemble des pirates. Cela correspond toujours à ta proposition @thufir ou peut être veut tu préciser ce point ?

Bsoir,

je vous aime bien …souvent vous me faite marrer, mais bon serai t’il possible que ça reste zen ? :kissing_heart:

en PACA on a tapé dans le coffre pour permettre à notre coordinatrice de monter à Lyon ça n’impliquait que la section;
si il faut monter un “projet” pour obtenir les finances pour un truc aussi petit ça me parait trop lourds;
à mon avis faut laisser une petite marge de manœuvre aux sections OU au fur à mesure créer une sorte de grille pour les petits besoins qu’on soumet directement au trésorier.

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Si on peut juste arrête de parler de Pantin comme du lieu d’une nouvelle sous-section ou section c’est bien, parce qu’à ma connaissance, il y a autant d’adhérents à Pantin qu’à Aubervilliers ou Bobigny, ou que dans certains arrondissements de Paris (je suis sure qu’à moi toute seule je suis plus que dans certains arrondissement parisiens où on a personne). Si je cite Pantin dans nos échanges sur le sujet, c’est juste pour faire valoir le fait que le découpage géographique régional ne convient pas DU TOUT puisque la section est trop grande et surtout qu’elle englobe des lieux qui n’ont rien à voir les uns avec les autres. Comme je l’ai déjà dit, le 93 pourrait faire partie de la section PACA ça aurait autant de sens, d’un point de vu politique, et finalement, d’un point de vue géographique, faire 2 heures de trajet pour traverser l’Île-de-France pour aller à une réunion ou aider sur une action à l’autre bout de la région (genre aller de Villemomble à Massy, par exemple) ou 3h de trajet pour un Paris-Marseille, ça revient plus ou moins au même, niveau perte de temps et d’énergie (même si niveau budget on n’est clairement pas au même niveau).

Et jusqu’à preuve du contraire, les réunions de travail, on peut les faire via Internet, les actions, on peut les mutualiser, et ainsi permettre à un adhérent tout seul de profiter du travail d’un groupe pour agir autour de chez lui… Reste à la rigueur l’accueil physique des adhérents qui n’est de toute façon pas possible partout, et faire des rencontres juste pour boire des coups ça n’a vraiment aucun intérêt, en tous cas quand on est un parti politique. Si on décide d’organiser une réunion, publique ou non, on prévoit, on fait un budget et on demande aux pirates ce qu’ils en pensent, parce que c’est l’image du parti qu’on engage dans ces conditions, et à la fin on a un projet qui pourra être reproduit à l’envi un peu partout, quelle que soit notre situation géographique. Si on décide d’organiser un pot, on se cotise, ou on fait un budget, on soumet le truc à l’AG permanente, au pire personne ne participe au vote à part les principaux concernés et l’affaire est bouclée. Et on peut aussi décider de donner un budget de fonctionnement à une section, tout ça est possible, si on le décide, et s’il y a un budget. Centraliser les dépenses ça permet aussi d’éviter des dépenses à tort et à travers, que seuls quelques uns décident et qui ne sont pas forcément justifiées ou utiles pour le parti.

Franchement, sincèrement, je ne vois pas pour quelle raison exactement on devrait laisser une partie du budget pirate à la discrétion d’une SL, même si c’est dans la zone géographique de la SL que l’argent a été collecté, c’est injuste, et ça me semble s’apparenter davantage à une gestion obscure de l’argent pour des besoins personnels qu’à une nécessité politique quelconque. Et puis quel intérêt de capitaliser si on ne fait rien de l’argent récolté ? La trésorerie qui dort ça n’a aucun intérêt, ça doit aller à ceux qui en ont besoin.

Je connais des gens partout, j’ai des amis sur toute la planète, si je leur dit qu’ils doivent adhérer ou donner à Pantin et pas là où ils vivent pour que ça nous donne de l’argent, ce n’est pas très très solidaire avec les autres, et ce n’est pas vraiment juste pour eux, vu qu’ils ne vivent pas à Pantin.

Il me semble qu’on est pour l’abolition des frontières, et là j’ai l’impression qu’on va dans le sens inverse.

Je reste favorable à la suppression de l’échelon régional comme nécessité de découpage de section, et je vous invite à relire nos statuts qui précisent que pour monter une section locale, il faut OBLIGATOIREMENT prendre l’échelon régional en référence, soit, avec les nouvelles régions, des sections toujours plus larges géographiquement mais qui n’ont plus vraiment de sens politique.

Si on souhaite conserver un découpage géographique, je n’y vois aucun inconvénient, mais il doit se faire sur des échelles plus petites, à taille humaine, et les sections ainsi découpées ne devraient pas bénéficier d’une indépendance. On écrit des statuts pour tout le monde, y’a pas de différenciation de traitement possible selon le lieu où l’on habite sinon on n’en finit plus et ça ne sert à rien de réécrire nos statuts. A ce rythme là autant que chaque section déclare son indépendance, et on laisse à leur sort les adhérents isolés, comme c’est déjà le cas aujourd’hui de toute façon. Moi ce n’est pas comme ça que je réfléchis. J’ai vécu dans la rase campagne (à La Souterraine pendant 5 ans notamment, maintenant tout le monde connait, merci Macron), je sais ce que c’est que d’être isolé, et en tant que pirates, connectés, on ne devrait même pas avoir ce genre de cas se présenter.

PAR EXEMPLE, POUR ILLUSTRER MON PROPOS ET POUR CHANGER DE PANTIN QUI N’A RIEN DEMANDÉ : regrouper des personnes sur Rennes, ça a du sens, mais la section Rennes ne devrait pas prendre ses décisions pour TOUTE la Bretagne, parce que la Bretagne c’est grand, c’est même très grand, quand on y pense, et je suis sure qu’on peut y trouver quelques adhérents isolés qui n’auront jamais les moyens, le temps ou même l’occasion d’aller à Rennes. Pour autant, ces adhérents isolés peuvent être plein de bonnes idées, et je ne comprendrai pas que, sous prétexte qu’ils ne vivent pas à Rennes, on ne leur permettent pas, à eux aussi, de monter des projets.

Je suis également favorable à ce que les budgets soient déterminés par nous tous, en AG permanente, en fonction des besoins et non des ressources à disposition, parce qu’on peut être nombreux et riches et avoir des idées de merde (ou pas du tout d’idées) comme on peut être peu et pauvres et avoir plein de bonnes idées (et là je ne vise personne en particulier, merci de NE PAS prendre mes propos pour des accusations).

Il s’agit là d’une toute bête question d’équité entre nous tous.

(Tout ça me fait penser à notre bon vieux ministre Collomb qui nous a sorti que c’était pas compliqué de faire 180 bornes pour aller bosser, que lui faisait bien Lyon-Paris tous les jours, alors ces creusois n’ont pas de raison de se plaindre, aller travailler à Ussel ne devrait pas être très difficile…).

Votre coordinatrice (qui occupe un mandat qui n’existera plus dans nos nouveaux statuts, à priori) est montée pour assister à une réunion organisée par le national. A ce niveau là, la décision sera prise par les pirates dans leur globalité pour savoir qui va à une réunion d’envergure nationale et qui se fait rembourser son trajet. Comme il n’y aura plus de coordinateur, il pourra y avoir des responsables de projet, ou des animateurs, mais les budgets et remboursements seront déterminés, en tous cas pour ce type de rencontres, en AG permanente, donc pas de problème en fait :wink:

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Comme tu m’as posé une question je vais m’abstraire de la règle un message par jour et y répondre.

En gros : oui. La section locale new look serait une section interne, donc, mais qui aurait un budget autonome et qui piloterait d’éventuels projets avec. Elle aurait aussi comme intérêt de pouvoir répondre aux gens qui toquent à la porte et qui cherchent une présence pirate parce qu’elle aurait pour vocation à maintenir une certaine activité militante irl (l’irl c’est l’unique intérêt du local, hein, sans ça effectivement on s’en tape, on fait tout sur internet).

Par contre la section n’a plus de pouvoir politique en tant que section au niveau national, ça on est bien d’accord. C’est ça la disparition de la CN. Le parti, en tant qu’instance nationale décide de ne plus fonctionner comme ça.

On est pas très loin d’être d’accord, hein, en fait là on cause détails. Comme Gna, j’ai longtemps apprécié de pouvoir militer au sein d’un groupe local, avec des moyens limités, certes, mais beaucoup plus de souplesse qu’un échelon national.

Je suis persuadé par ailleurs que si le nouveau système apporte significativement plus d’efficacité et de convivialité que l’actuel, rapidement l’échelon régional se fera absorber de lui même par le national. Mais même dans ce cas idéal, pour la transition, il est préférable que chaque section décide de façon indépendante de remettre ou pas son budget et son mode de fonctionnement de terrain aux mains du national.

Bonjour

existe il un CR der cette réunion si oui ou peut on le lire
merci
au revoir

La nuit est passée, j’ai donc droit à mon message de la journée. :wink:
Je vais parler spécifiquement de ma paroisse, l’ile de france. Notez que cette section comprenait au dernier pointage 28% des adhérents, ce qui justifie en partie des problématiques spécifiques.
Actuellement , on est pas encore remis de l’overdose des législatives et courir un nouveau scrutin n’est pas une perspective qui suscite de l’enthousiasme. Mais on est d’accord que, en gros, faudra s’y remettre.
Les prochains scrutins sont les européennes, les municipales, les régionales. Pour tous ceux là, la structure régionale de l’Ile de France est justifiée.
Les régionales : no comment
Les européennes : la circo européenne correspond à la région idf
Les municipales : là, c’est un peu plus touchy mais une grosse partie du débat se fera sur la mise en place du grand Paris : en gros, Paris et les trois départements de la petite couronne sont plus ou moins appelés à fusionner. Reste la grande couronne, bien sûr, mais Paris + petite couronne c’est un gros morceau. En gros, aucune campagne municipale dans ce périmètre qui représente les deux tiers de la population d’ile de france ne pourra faire abstraction de ce qui se passe dans la campagne municipale de la ville d’à côté. Et la structure d’Idf est tellement centralisée que fatalement la campagne parisienne aura un grand écho et une grosse influence sur les communes limitrophes. Bref , dans ce cadre les pirates franciliens auront tout intérêt à la jouer collectif.

Voilà , c’est un point de vue qui ne concerne qu’IDF mais que je voulais exposer pour vous dire que la structure régionale est quand même assez opérationnelle sur notre territoire.

Bonjour,
@npetitdemange et @Florie : le fait que des groupes locaux n’aient plus ni pouvoir politique ni autonomie financière, position que vous défendez, cela n’a pas reçu l’adhésion de la majorité des présents à Pantin. Il me semble bien qu’au contraire, beaucoup insistions sur l’importance d’un niveau local pour l’action. Il faut donc aller au-delà de ce débat si on souhaite une solution consensuelle. La formulation de @Thufir ma parait plus juste, les groupes locaux n’ont plus, à travers la CN, un rôle de décision politique au niveau national.

L’AG permanente et la vie de groupes locaux (qui peuvent gérer un budget demandé à l’année, qui peuvent engager le PP et des actions au niveau local) doivent pouvoir se superposer aisément.

@Florie : ton exemple sur Rennes/Bretagne est vraiment pourri et malveillant, c’est de la diffamation. Comme l’a préconisé @npetitdemange, arrêtons de s’insulter. Je propose que tout exemple de fonctionnement se passe désormais en Cocagne ou du côté d’Aldébaran.

@npetitdemange : il y a 2 autres pirates qui avaient proposé de coordonner avec toi le suivi de ce projet : c’est toujours d’actualité ?

À Pantin, nous avions évoqué 2 pistes de travail, que je ne retrouve plus ici:

  • l’invention de mode de décision et vote (temporalités, quorum, formalisme, parcours de la proposition, etc.) en fonction des types de décisions à prendre : il faut avancer là-dessus de façon précise, c’est là le cœur du projet.
  • l’articulation vote d’une action-engagement de moyens (notamment humains), l’un et l’autre devant être nécessaire. J’imaginais par exemple, en plus du vote oui/non, une “mise” personnelle en points et en compétence (1pt=1 h de taf, complèté en % de la compétence demandée).

Bien à vous,

PS : @npetitdemange, c’est jour de grève, je vais donc sans doute déroger moi aussi à la règle du un message par jour, pour une proposition qui suit, et d’éventuelles précisions qui me seraient demandées. Promis, pas d’innondation.

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En marge des discussions à Patin, il y a eu aussi des interrogations sur la méthode à adopter et sur des solutions. J’aimerais les noter ici, pour mémoire.

  • les statuts : il faudrait qu’ils soient très simples, l’idée de s’inspirer de ceux du MFRB a été proposée
  • Le RI devrait lui comporter ce sur quoi porte notre discussion : c’est plus compliqué, et il y a 2 risques:
    • le saut dans l’inconnu, sans réellement savoir si ce qu’on écrit sur une feuille vierge va marcher du premier coup
    • le risque de reproduire ce qui avait fait couler “démocratie liquide” (qui n’était pas forcément une mauvaise expérience non plus).

Peut-être devons-nous imaginer une année 2018 d’expérimentation, en suspendant les points de nos statuts que nous ne souhaitons plus, et peu à peu écrire nos processus. La Codec pourrait jouer cette année-là un rôle d’arbitre en cas de conflit, et un groupe d’observation le rôle de mettre par écrit les bonnes et les moins bonnes expériences.

Cela laisserait également du temps pour la mise à jour de nos outils.

Bien à vous.

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Euh non, je l’ai pourtant précisé, ce n’était pas malveillant, c’était histoire de ne plus parler de Pantin mais d’autre chose, et de donner un autre exemple. Ta réponse, par contre, est insultante. Question diffamation, tu vois, j’ai envie de dire, qui se sent morveux se mouche…

Quant à tes deux pistes de travail, effectivement, c’était celles que tu avais avancé, elles sont intéressantes mais pas suffisantes, et je ne me souviens pas que la majorité des présents étaient d’accord avec ça ou avec tout ce que tu as dit, la plupart n’avait pas encore d’avis, en revanche moi je me souviens bien que la réflexion sur la position financière devait se faire ici sur Discourse, et que nous avions conclu que nous n’étions pas encore prêts à débattre sur le sujet à Pantin, et je me souviens aussi que nous étions tous d’accord pour travailler tous ensemble sur tout ça, dans la bienveillance et le respect de tous, ce que je m’escrime à faire au mieux, même si visiblement tout ce que je dis est pris personnellement, malgré mes multiples précisions que non, ce ne sont pas des remises en causes de qui que ce soit si ce n’est du fonctionnement général du parti. Tu vois, chacun voit midi à sa porte. (Mais moi je n’ai pas parlé de diffamation quand on a pris l’exemple de Pantin, depuis le début de l’échange ici, je sais faire la part des choses…)

Personne n’a dit qu’on supprimait l’échelon local, ce qu’on propose, il me semble, c’est de faire en sorte que les sections locales ne prennent plus de décisions qui engagent le parti tout entier chacune dans leur coin, et ça implique aussi bien les questions financières que politiques. Qu’on donne un budget de fonctionnement à une section établie sur un critère géographique, c’est envisageable, c’est souhaitable et de toute façon ça parait indispensable, encore faut-il se mettre d’accord sur le critère géographique (pardon mais je persiste, Rennes ce n’est pas TOUTE la Bretagne, tout comme Paris n’est pas TOUTE l’Ile-de-France, encore une fois ce n’est pas de la diffamation, c’est la RÉALITÉ) et sur l’usage du budget en question (parce que si c’est juste pour boire des coups entre copains, je répète, ça n’a aucun intérêt pour le parti, si ce n’est de se trainer une réputation de merde), mais qu’on laisse des sections gérer intégralement et en petit comité les ressources qu’elles récupèrent d’une manière ou d’une autre grâce à l’image du parti, ça ça me parait complètement injuste, surtout pour les adhérents isolés. Je n’aime pas me répéter, mais si je le fais c’est parce que visiblement, même si je croyais avoir été claire, je ne l’ai pas été suffisamment dans ma précédente réponse.

Par ailleurs, j’entends bien l’argument des élections, mais on peut aussi décider qu’une team soit créée pour les élections au niveau national, quelle que soit l’élection et son échelon, et qu’on mutualise les travaux pour que TOUS les pirates puissent en profiter, quelque soit leur lieu de résidence ou de candidature, quitte à laisser ceux qui le souhaitent faire leur truc dans leur coin, mais faire chacun son truc dans son coin ça ne fonctionne pas, les partis qui ont réussi aux législatives sont ceux qui ont fait une campagne nationale cohérente, c’est pareil aux autres élections, faut pas se leurrer, c’est comme ça que ça fonctionne, si un pirate dit blanc quelque part et un autre dit noir ailleurs, avec Internet ça se sait très vite, tout se sait très vite, si nous n’en avons pas encore fait les frais, je l’ai déjà vécu auparavant, et croyez moi, personne ne veut d’un bad buzz de ce genre, agir ainsi n’est pas cohérent et l’incohérence fait fuir l’électeur, c’est tout ce qu’il y a à savoir. Là encore je ne vois pas en quoi l’échelon géographique, qui plus est régional, est important pour mener un projet “élection”, sincèrement, je ne vois pas. Tout ce que je constate ce sont les faits, et les faits sont là. Prenez l’exemple du parti animaliste aux législatives alias “le parti qu’on n’attendait VRAIMENT PAS” : une campagne nationale cohérente malgré le peu de moyens et de candidats = financement public à la clé. Même les régionalistes l’ont compris et ont fait ça bien. On parle des législatives, mais c’est pareil à toutes les élections, c’est un fait, et si j’ai retenu au moins un truc de mon expérience là-dedans c’est que c’est un fait indéniable, la cohérence nationale (voire mondiale) est l’amie du succès électoral, revenez dessus autant que vous le voudrez ça ne changera rien à la réalité…

Si vous me dites “on l’a déjà fait et ça ne marche pas” je vais vous répondrai que oui, peut-être, mais tant que c’est fait à l’arrache, ça ne marchera pas, et si nos statuts permettent d’assouplir un peu tout ça par le biais d’une AG permanente, donc si on met en place d’autres conditions de travail entre nous, il est possible que ça fonctionne…

Mh. Je ne demande qu’à te croire. Mais permets moi d’en douter un peu quand même…

Quant à la souplesse de l’échelon local, on en reparlera quand Paris comptera autant d’adhérents que tout le parti aujourd’hui… Et peut-être que ça arrivera plus vite qu’on ne le croit… :wink:

Donc encore une fois, merci de se détendre un peu, de ne pas prendre tout pour soi, au pied de la lettre ou pour une attaque personnelle, je ne fais que prendre des exemples pour illustrer mes propos, et je n’ai pas envie de me faire agresser à chaque fois que j’écris quelque chose qui ne vous convient pas, surtout que ça risque d’arriver quelques fois vu qu’on est visiblement pas vraiment d’accord sur tout (on l’est au moins sur des grands principes, celui de la suppression de la représentativité injuste, et de la mise en place d’une AG permanente, par exemple). Et pardonne moi Yves, mais c’est un fait, je me sens agressée par toi là, donc pour moi tu es agressif et tu ne respectes pas les règles du débat.

De la diffamation… MAIS LOL ! J’aurais tout lu décidément ! :smiley:

Moi je ne suis pas venue ici pour souffrir, OKAY !!! :wink:
(Et même si j’ai l’impression de répéter ce que j’ai déjà dit, ce sera mon seul message du jour, je respecte la règle :smiley: )

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Je vais me permettre de te répondre @yv_pic, mais cela correspond à la réponse à plusieurs personnes hein :slight_smile:

Noter en préalable :

  1. Si vous pensez que je ne suis pas la bonne personne pour mener le débat, je suis tout à fait disposé à passer la main (j’ai peut-être mal compris hein, mais je préfère préciser tout de suite).
  2. Je précise aussi que si je participe au débat, je le fais peu, je tente pour ma part d’extraire différentes propositions pour permettre aux pirates d’avoir des propositions forte et documentée (et ne pas refaire les erreurs de 2012 en gros).

Bon, reprenons :

Alors je vais avoir besoin de précision, mais aussi celle de @Thufir sur le sujet.
Je ne pense pas que @Florie (et moi, je suis globalement sur la même ligne je le reconnais) sommes pour la disparition d’un niveau local pour l’action. Je dirais même qu’au contraire, l’idée c’est de rapprocher l’action au plus près de la réalité.

Pour ma part, vos positions m’inquiètent sur un point, que j’ai exprimé a Pantin : De revoir l’opposition, factice, mais toujours utilisée, du “national” contre le “local”. Et franchement, je la devine de nouveau dans vos propos :frowning:

J’aimerais mettre aussi un point en avant, c’est le fait que de ne pas avoir des sections locales partout est un gros problème aujourd’hui, tant dans la communication avec les nouveaux pirates (pas de section chez toi, dommage, au revoir !), mais aussi de fonctionnement (il se passe un truc dans le grand est, on ne peut pas s’exprimer, on n’a pas de section locale).

Maintenant, puisque l’on “cristallise” sur le local, je vais tenter de définir rapidement chaque proposition. C’est une tentative, elle méritera correction de votre part à tous.

Proposition 1 :

  • Plus de différence de gestion entre section locale et section interne
  • la création d’une section locale est libre, la seule règle est la non-superposition géographique
    – Note : Pour moi c’est le point un peu flou de la proposition, qui demande précision
  • La gestion du budget change, c’est l’ensemble des pirates qui attribue chaque année un budget comme les autres sections interne, à la demande de la section (exemple : la section IDF à besoin de 1500 € pour l’année 2018 pour tel type d’action).
    – Note :Merci de noter que l’on ne demande pas aux pirates de s’exprimer pour chaque dépense d’IDF
  • La question de la prise de position politique au nom du PP : Aucune
    – Note : la encore, il me faudra confirmation ET explication, je pense

Proposition 2 :

  • On garde la logique de la section locale et de la section interne
  • La création d’une section locale est assouplie
    – Note : il me faudrait plus d’explication sur les assouplissements possible dans la définition géographique
  • La gestion du budget change (pour @yv_pic, soumis à l’AG permanente) ou pas (pour @Thufir, on garde le fonctionnement actuel)
    – Note : le système de demande de budget proposé en proposition 1 semble être approuvé pour les sections internes, je ne reviens pas dessus, j’ai bon ?
    – Note : @Thufir et @yv_pic, j’ai pris vos pseudos car vous proposer ses “versions” hein

Je n’ai pas été contacté, je vais relancer :slight_smile:

Alors oui, tout simplement, car je pense qu’il va falloir plusieurs posts et que je n’ai pas eu le temps d’en lancer un deuxième sur l’AG permanente par exemple :slight_smile:

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Pour ma part, je m’inscris plutôt dans cette proposition vous l’aurez compris.

Plus de différence entre section locale et section interne

Il faut rentrer dans une logique de groupes de travail qui peuvent avoir une multitude d’objet : programme, communication, alliance, local… Dans la pratique, chaque section devrait, au moment de sa création, se doter d’un document (une charte, un règlement) qui définirait son champ d’action. Cela permettrait d’éviter les doublons et les éventuels chevauchement (ce qui répond partiellement à la question suivante).

la création d’une section locale est libre, la seule règle est la non-superposition géographique

Oui et non. Mieux vaut éviter la superposition des champs de compétences que la superposition géographique.
Par exemple, un groupe de travail est créé sur Lille avec pour mission l’animation, l’accueil et la réalisation d’événements politique sur la ville. Il est tout à fait possible d’imaginer un groupe Haut-de-France qui aurait les mêmes missions mais sur un champ de compétence différent : celui de la région. Les problématiques ne sont pas les mêmes.
Cela permettrait, à mon avis, d’assurer une meilleure couverture des territoires. Si certaines zones ne seront pas couvertes, il ne faut pas se priver non plus d’avoir plusieurs groupes sur une même zone tant que leurs champs de compétence ne sont incompatibles.

La gestion du budget change, c’est l’ensemble des pirates qui attribue chaque année un budget comme les autres sections interne, à la demande de la section

Les groupes devront déposer annuellement devant l’assemblée générale une demande de budget.
Non, il ne s’agit pas de faire voter chaque projet de la section individuellement, comme j’ai pu le lire. L’objectif est avant tout de permettre d’avoir une vision globale, de la transparence et éviter la thésaurisation inutile.

Concrètement, les groupes pourront présenter un plan annuel avec les grandes actions qu’ils souhaitent mener, leurs frais de fonctionnement et éventuellement demander une réserve pour parer à des dépenses imprévues (dans la limite du raisonnable). Finalement, cela reviendrait à présenter d’une année sur l’autre un budget prévisionnel basé sur les dépenses à n-1. Après, libre au groupe de dépenser son enveloppe comme elle l’entend MAIS elle devra garder à l’esprit qu’elle devra rendre des comptes à l’assemblée générale à la fin de l’année.

Que ferait-on en cas de dépassement de budget à cause d’un événement imprévu ? La meilleure solution serait de faire voter un budget spécifique pour le projet qui n’était pas prévu initialement.

La question de la prise de position politique au nom du PP : Aucune
Je pense que le statut actuel qui nécessite un consensus entre 3 pirates minimum devrait être maintenu. Évidemment, cela se limiterait à la prise d’une décision politique dans le cadre du champ de compétences du groupe du travail.


De manière plus générale, le modèle que nous sommes plusieurs à proposer répond à plusieurs objectifs :

  • Assouplir notre mode de fonctionnement pour couvrir un maximum de champs de compétences (territoriale, thématique, relationnel)
  • Permettre aux pirates d’avoir une vision transparente de l’action globale de nos actions
  • Éviter l’accumulation d’actifs qui pourraient être utiles ailleurs

Sur la question de la dévolution des actifs répartis dans les sections, il est nécessaire pour assurer le bon fonctionnement de ce nouveau modèle (s’il est choisi par les pirates) de remettre notre système budgétaire à plat.
L’argument du fléchage des dons vers les sections est, juridiquement, non pertinent dans le sens où tous les dons sont faits à l’AFPP qui reverse les deniers au PP. L’attribution aux sections n’est qu’une fiction comptable.
Vouloir conserver la trésorerie accumulée et non utilisée est égoïste et pénalise le parti.

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Voilà mon (long) post du jour. Je vais répondre à Nicolas sur les questions d’organisation du débat et à Florie et Aurifex (mais aussi nicolas) plsu sur le fond.

1) sur l’organisation du débat

Tu es sans doute la personne la mieux placée pour organiser le débat. Le fait que tu aies une position clairement énoncée est un gage de lisibilité. Je pense que ce point n’est contesté par personne.

Point important : je ne suis pas opposé du tout à la mise en place de votre système… là où il est bénéfique, c’est à dire là où les sections locales sont inexistantes et/ou leur fonctionnement est insatisfaisant et/ou les adhérents desdites sections locales souhaitent le mettre en place.

Donc on serait plutôt sur un choix du type

Proposition 1 : les sections locales disparaissent pour être éventuellement par la suite remplacées par les sections internes

Proposition 2 : Proposition 1 + celles des sections locales qui le souhaitent peuvent voter leur survie. Dans ce cas, elles conservent leurs statuts, leur fonctionnement et leur trésor de guerre.

Le principe c’est de ne pas être dogmatique et d’accepter une certaine modularité dans notre fonctionnement. Et ce n’est pas du tout incompatible avec le fonctionnement que vous imaginez.

Prenons un exemple : des parisiens se montent en section interne et ont un projet qui coûtent 1000€ et qui a des chances d’avoir un retentissement un peu national (on y croit :innocent: ). Ils peuvent aller taper au national pour 500 et dans la section pour 500. C’est le genre de fonctionnement qui est très courant dasn le financement des projets.

Sur le fond

a) sur l’opposition national / local

Cette opposition n’est pas factice. Elle est normale dans toute structure nationale qui a des implications de terrain. Et ce n’est pas un problème en soi, ça peut être géré de façon tout à fait saine. La question est de savoir qu’il y a un curseur à placer entre le local et le national et de savoir où on le place.

Tous les partis politiques ont des instances nationales et tous ont des instances locales. Les logiques ne sont pas toujours les mêmes. Et il n’y en a pas les unes qui ont par nature raison et les autres par nature tort.

Quand je voulais qu’on réfléchisse à une liste de formation avec lesquelles on refuse de s’allier, c’est à ça que je pensais. Délimiter le périmètre de liberté des pirates, notamment pour des actions locales. Mais ensuite, dans ce périmètre, laisser faire sans que tout ait à passer par une validation nationale. Parce que, clairement, on a besoin d’une forme de variété dans nos engagements.

Mais cette variété doit avoir ses limites. On se souvient du pirate élu sur une liste UDI et qui a fini par rejoindre Dupont Aignan. Là, clairement, on était en dehors de ce qui est souhaitable. Sauf que ça n’avait pas été formalisé.

Cette réflexion dépasse la question seule des sections locales mais effectivement je m’alarme de constater que vous voulez mettre en place un système certes démocratique mais beaucoup trop centralisé et, partant, beaucoup trop uniformisant.

Idée : la question des nouveaux statuts me semble trop vaste pour être utilement traitée sur un fil. Peut on créer une sous section “refonte des statuts” dans laquelle Nicolas, et lui seul, pourrait lancer des fils de discussion

b)Sur l’efficacité des sections locales

Comme dit lors de l’AG idf, je n’estime pas que la section IDF a rempli ses objectifs, très loin de là, en 2017. Mais elle a été capable de gérer près de 60% des candidats pirates alors qu’elle compte 28% des adhérents, le tout avec la quasi parité et de lever 24 k€. Elle n’aurait rien fait sans le soutien du national, bien sûr, mais clairement en tant que structure elle s’est avérée relativement efficace et moteur.

Après je ne sais pas comment les autres sections ont vécu l’épisode. Mais du fait de ce bilan et du fait des spécificités géographiques de la section (superficie réduite, forte densité de population + découpage électoral cohérent avec les limites de la région), je pense que l’échelon régional est, en idf, assez cohérent.

Le budget, effectivement, il doit pas servir ( et à ma connaissance il n’a jamais servi) à boire des coups. Mais non, boire des coups n’est pas sans intérêt. Se voir, se connaître, échanger IRL est important. La convivialité est importante. Et c’est une mission centrale des sections locales.

C’est un des thèmes sur lequel Le comité invisible (par exemple dans le bouquin “à nos amis”) est le plus convaincant. Les luttes sont affaire de rencontres, d’affinité interpersonnelles. C’est fondamental, c’est ça qui donne de la puissance à un groupe quand on a ni le nombre, ni le temps ni l’argent.

Cette convivialité peut aussi se retrouver sur la toile, sur des outils comme discourse ou autres. Mais c’est pas incompatible avec les rencontres IRL qui doivent rester un élément fondamental du militantisme. Sans cela, déjà, il y a tout un paquet de gens qu’on ne touchera pas.

C’est pour ça que la quadrature fait des quadrapéro. Si ensuite ça défrise des gens qui nous font une mauvaise réputation, j’ai envie de dire : tant pis pour eux. A priori ils n’étaient pas dans notre cible.

c) sur le budget

Honnêtement, je trouve que c’est super moyen. On va se retrouver avec des sections qui auront un budget à dépenser et il leur “suffira” d’aller au national le demander pour l’obtenir. Je ne suis pas sûr que ça soit une gestion super vertueuse, en tous cas pour du local.
Pour un mode projet, oui, mais pour une action pérenne , je pense qu’il faut que les acteurs soient davantage responsabilisés.

Je ne peux pas laisser passer ça. Parler d’égoïsme, c’est clairement se situer hors du champs de la bienveillance qui est réclamée sur ce fil. Ce n’est pas pour le plaisir de m’asseoir sur un tas d’or par ailleurs très relatif que je demande à ce que les sections ne soient pas dépossédées de leurs réserves.

Que les dons soient faits à l’AFPP, je n’en disconviens pas. Ca rend la dépossession des sections locale par le national parfaitement légale. Ca n’en fait pas pour autant une opération souhaitable et éthique. L’argent qui a été récolté par les sections l’a été du fait de leur activité, de leurs efforts et les donateurs ont fait leurs choix en connaissance de cause. Si les pirates d’IDF souhaitent remettre leurs réserves de cash au national, c’est leur choix. En tout état de cause je ne comprendrais pas que des pirates d’autres régions décident pour eux.

Il me semble que vous pensez que les donateurs qui donnent pour les régions donneront de la même façon pour le national. Je peux me tromper mais je crois que vous allez aux devants d’une déception.

Et comme Gna, je pense que garder un peu de cash à dispo sur le terrain sans avoir à toujours remonter au national, même si les procédures sont démocratiques, ça sera garant de flexibilité et d’efficacité.

Conclusion

A part si je suis interrogé, je pense avoir à peu près dit ce que j’avais à dire sur le sujet local / national et je m’abstiendrai de poster à nouveau sur ce fil tatn qu’on causera de ça (pour la formulation des propositions, on a encore du temps, autant décanter un peu). Je lirai avec Je serai très client de discuter AG Permanente :wink: