Cette idée ne suggére nullement qu’un groupe interne au parti puisse se substituer à celui-ci, cette assertion est parfaitement grotesque et je n’ose croire que tu penses sérieusement qu’un groupe de lecture publiant ses synthèses puisse prendre le pas sur la parti, ou c’est que le parti est bien faible!
Je veux pallier le défaut d’espaces de réfléxion approfondie dans le parti car sa proposition politique telle qu’elle s’exprime reste très faible. Il est indispensable d’y remédier d’une façon ou d’une autre si l’on veut que le PP ait un sens et une portée quelconque. D’ici là on ne fait que jouer à faire de la politique, on ne fait pas de politique.
Le groupe que je propose n’est qu’un cercle de réflexion ouvert à qui veut qui se charger de la mission d’apporter du fond aux échanges et aux idées, il n’était pas question qu’il devienne l’organe pensant du parti dans mon esprit, mais si il apparaît comme tel, c’est bien qu’il n’y a pas d’organe pensant à ce jour dans ce parti pour construire des idées et un discours qui fasse mieux que des voeux pieux maigrelets.
Quand il y aura d’autres groupes analogues qui voudront se créer, il sera temps de restructurer les choses, de les spécialiser pour les distinguer, mais pour l’instant il n’y a rien de la sorte qui existe. Cette proposition ne m’a pas empêché de proposer un autre think tank spécialisé en économie pour construire un programme économique digne de ce nom. En l’état actuel, le programme éco du PP n’est ni sérieux ni original, il n’est pas réaliste mais n’est même pas ambitieux.
Le think tank de synthèse d’ouvrages aurait vocation a répondre à des questions de portée sociétale, ce qui laisse tout à fait la place à des groupes “plus restreints ou spécialisés” que tu présentes comme un problème alors qu’ils n’existent même pas et qu’il n’en est pas question, mis à part le think tank d’économie qui est un parfait exemple que ce que tu crains ne se vérifie pas.
Ma proposition ne touche pas au groupe tel qu’il est proposé initialement, elle structure juste un mode de travail efficace et collaboratif pour progresser dans les échanges et les idées. Si tu juges son champs d’action trop large, faut-il comprendre que ce groupe ne doit pas publier ses travaux de synthèses sur l’un des médias du PP? Toute sa portée se limite à ça dans le parti, donc si la seule publication des synthéses est déjà “trop large”, alors tu dis bien que tu t’opposes à la publication des travaux de ce groupe, et dans ce cas tu t’opposerais au partage de l’information et du savoir.
Je ne fais que prôner l’échange intellectuel au service du parti et la libre circulation de l’information et du savoir, comme le revendique les textes cadres qui sont décidémment bafoués réguliérement sans ménagement ici.
Tu interviens sur un ton qui suggére que la décision t’appartient Florie, je ne vois pas d’où tu tiendrais ces prérogatives qui permetteraient un droit de veto. Je m’adressais surtout à l’émetteur de l’idée de groupe initial, les gens qui voient uniquement les raisons de ne pas faire, de ne pas agir ou de ne pas changer sont les plus nombreux, puisqu’ils se méfient des idées, je ne les écoute plus quand je propose quelque chose de toute évidence plus porteur que les craintes infondées qui veulent empêcher ce qui dérange pour des raisons inavouées.
Peu m’importe le nom qui suggérerait un club de mamies, tant que ce groupe serve à quelque chose en publiant des synthèses qui peuvent se faire sur un mode collaboratif comme je le propose, ou se faire de manière individuelle, au choix.
Confirmes-tu que tu t’opposes à l’idée d’une publication ouverte des synthèses réalisées?
Confirmes-tu que tu ne veux pas que ce groupe puisse travailler avec d’autres groupes?
Quelle idée te fais-tu de ce groupe en fait? Je n’ai vu qu’un message de toi prévenant que tu serais plutôt consomatrice que contributrice, alors je ne vois pas pourquoi tu t’immisces dans une discussion sur l’organisation du travail dans ce groupe.
Méfions-nous plutôt des équipiers au champ d’action trop large qui ne veulent pas permettre l’exercice de la pensée et l’ambition sans même se fendre d’arguments sérieux.