Bonsoir,
J’espère avoir cherché suffisamment longtemps en vain pour proposer ces motions. EDIT : je veux dire que j’ai cherché dans le programme des idées similaires, et je n’en ai pas trouvé. J’espère juste que j’ai cherché assez pour dire qu’elles n’y étaient pas.
Je les pose là en premier lieu, pour discuter et structurer les idées, ou se raccrocher à des débats qui ont déjà eu lieu.
1 - Faire de la LSF l’une de nos langues officielles
Afin de garantir un accès aux services publics aux sourds et muets, je propose de faire de la Langue des Signes Françaises une langue officiel, et donc de mettre en oeuvre pour former une fraction du personnel des institutions à la LSF, ou, pour l’accès aux plus petites institutions par exemple, de permettre de donner un statut légal à l’interprète de son choix.
Je peux me rapprocher de quelques connaissances pratiquant et militant pour la LSF pour glaner plus d’info sur cette revendication.
2 - Créer une revue scientifique nationale/européenne
La publication des articles est au cœur de la méthode scientifique. Sauf que les revues sont privées, et qu’il y a donc trois barrières financières à l’accès à la connaissance :
- Pour le financement de la recherche ;
- Pour la publication de l’article dans la revue ;
- Pour l’accès à l’article dans la revue.
Je propose donc la mise en place d’un ensemble de revues scientifiques de premier rang, sous l’égide d’institutions tel que le CNRS, ou l’INRA (qui a déjà : https://hal.archives-ouvertes.fr/ARINRA et https://www6.inra.fr/ciag/Revue) par exemple.
Cela permettrai de mettre en oeuvre des politiques favorisant la relecture par les pairs(par exemple une fraction du budget alloué à chaque recherche pourrait être réservé à la relecture) ou la publication de résultats négatifs (en actant par principe que cette revue DOIT publier un certain pourcentage de résultats négatifs).
J’ai aussi comme piste de mettre en oeuvre un mécanisme de publication en libre accès après un certain temps d’exclusivité pour être à cheval entre les revues privées et l’accès aux recherches publiques.