Débats 2024-01 : Quitter le Parti Pirate International

je soutiens

Quelques corrections sur l’orthographe :

→ Financièrement nous avons toujours payé nos cotisations (plus de 600 € pour ses 5 dernières années, et on peut rajouter 100 € pour combler un déficit en 2018), une somme assez importante donc.

→ Aucune simplification ou évolution des statuts n’a été possible à mettre en place, ou même envisagée. Le bilan peu flatteur qu’a réalisé en 2019 Aurifex pourrait être repris mot pour mot aujourd’hui. Je pense que nous avons tout tenté. Le Parti Pirate International est aujourd’hui sans aucun intérêt pour le Parti Pirate français, son bureau est toxique, agressif et conservateur, ne désirant rien modifier ou faire évoluer. Aucune des remarques ou propositions d’améliorations réalisées ces dernières années n’ont pu être menées à terme.

→ Le Parti Pirate français, en vue des informations qu’il a en sa connaissance, indique au Parti Pirate international qu’il ne renouvellera pas sa cotisation et demande à ce qu’il soit noté que le Parti Pirate Français quitte immédiatement le Parti Pirate International :


Merci pour le résumé, c’est dommage que le PPI soit dans cette situation, reste parasité par de tels comportements, et que plusieurs d’entre nous qui se sont investis, en aient pâti lors de leurs efforts pour améliorer le fonctionnement du PPI.

Je suis allé voir un peu PPI Board/Board Meetings - PPI pour avoir une idée de ce qu’il se passait au PPI, je ne m’y suis pas intéressé avant et je ne le regrette pas. Je trouve que ça dysfonctionne pas mal pour pas grand chose en sortie. Y passer du temps pour changer les choses serait nécessaire, mais il faudrait avoir ce temps. Peut-être que le Parti Pirate français doit grandir pas mal avant d’avoir l’énergie disponible, je ne souhaite pas que le PPfr dépense cette énergie actuellement.

C’est ce qui a déjà été tenté à plusieurs reprises je pense. À mon sens il faudrait repartir de 0 et se demander à quoi ce genre d’instance devrait servir, pour ensuite en déduire un mode de fonctionnement. Actuellement ni l’un ni l’autre ne sont clairs.

Suite aux échanges sur discord avec Keith (?).

L’argument principal que je retiens de lui est :

« Parties like mine do not have access to PPEU and so PPI is our only international vehicle. »
Son Parti n’a que le PPI comme vehicule internationnal, contrairement à nous qui avons le PPEU.

Par solidarité, et si un Pirate est motivé pour suivre ce dossier je pense qu’il faut y rester.

Dans le cas contraire, aucun souci pour en sortir.

Alors de mon côté, voici un avis salé du PPI.

Dans un premier temps, la partie technique est contrôlé par un « clan » au sein du parti pirate International qui est trop concentré sur la guerre actuelle et qui de toute façon, appart mettre en place un wiki et un discourse, n’a rien fait depuis des années.
Justifier un budget aussi élevé chaque année n’est pas admissible…

Dans un second temps, le rôle d’aide pour rapporter des problèmes au niveau international n’est pas non plus présent. Je doute qu’il y ait eu le moindre parti local ou national qui ait demandé la moindre aide sans se faire jeter (peut-être quelques un, je suis mauvaise langue).

D’un autre côté, les sujets et les préoccupations apportés s’éloignent des préoccupations actuels des partis pirates. Je penses que c’est une bande de retraité ou de gens qui avait des valeurs et qui se sont perdus en chemin en étant éloigné des objectifs de leurs propres partis ou des autres partis. Les multiples incidents avec @Florie montrent aussi les différents soucis que cette organisation peut avoir.

Donc garder un siège à l’ONU, pourquoi pas mais si on ne peut pas le faire valoir en cas de souci, c’est inutile. Appart mentir à l’électorat et donc être à l’encontre des valeurs pirates, je n’y vois pas de raison de rester.

S’il vous faut des preuves, je peux essayer d’en fournir. Je souhaitais réagir à chaud aussi.

De mon côté, je penses qu’on devrait proposer la chose suivante:

  • Demander au PPI une assemblée extra ordinaire dans lequel on demande la dissolution avec une lettre ouverte du Parti Pirate (PPFR).
  • Dans le cas échéant, quitter l’organisation en tant que PPFR.
  • Enfin, recréer une organisation avec des objectifs qui serait venir en aide aux nouveaux parties, aux parties en difficultés et remonter des soucis au niveau international.
    Ce que je veux dire par aide, c’est des aides matériels (technique), des aides organisationnels (faire des statues par exemple) ou des aides humaines (privilégier l’échange entre membres).
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Dissoudre le bureau du ppi pour revoter et reprendre les mêmes n’amènerait pas à grand chose, non ? Que ce soit en termes de personnes / organisation , objectif .

Nous pouvons exister sur le plan national et européen sans eux.

Du coup je ne maîtrise pas complétement le sujet , donc difficile de se faire un avis.

Quels implications si on choisit de sortir ?

Je parle juste de faire une action pour voir si d’autres parties sont prêt à nous suivre dans la démarche. Et faire bouger les lignes

Appart ça, il n’y a aucun intérêt. Juste regarder qui serait prêt à nous suivre ou non.

On cesse d’être membre, avec les droits et devoirs associées (voter aux AG, présenter des candidats aux élections du bureau, payer un cotisation…).

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Opinion qui sera peu populaire : à mon sens, on adhère pas à une organisation internationale pour y trouver un intérêt immédiat ; plus le champ est large, moins on a le loisir de s’interroger sur autre chose que le dénominateur commun.
Ici, tous les dysfonctionnements que j’ai lus concernent des personnes et ce qu’elles ont fait (ou se sont abstenues de faire) dans cette organisation. L’existence d’un PPI reste pertinente en soi, surtout pour les partis pirates qui n’ont pas d’autres organisations (à l’instar du PPEU) et avec qui on devrait être solidaires.
Une implication minimale et une cotisation ne devraient pas être insurmontables ; en tous cas moins chronophage que le projet de tout casser et de tout remonter.
Le problème reste pratique : si on décidait de rester, qui se dévouerait.
A l’inverse, on ne peut pas partir parce que personne ne veut s’y coller sans même avoir communiqué pour proposer ça à un pirate français qui y aurait un intérêt.

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Je suis d’accord avec @Nixe.

Je comprends l’usure et la déception de celles et ceux qui ont investi du temps au PPI dans une structure qui manifestement ne marche pas bien et n’a pas une grande utilité. Je le dis par contraste avec le PPEU en revenant de la réunion à Bruxelles, qui était super.

Je comprends qu’en interne le PPI est dans un mauvais état, voire éventuellement toxique, et de longue date. Je comprends aussi que l’énergie pour tenter de remettre ça au carré y a déjà été mise, et sans succès.

Je ne pense cependant pas que ce soit une bonne idée de demander la dissolution de la structure : l’espérance de gain me semble meilleure en retapant la structure au bout de quelques années, que la dissoudre pour repartir à zéro, ce qui coûte plus cher en temps et travail, voire en argent.

Si quelqu’un au PPFR se sent l’énergie et la motivation pour y aller, tant mieux. Sinon, peut-être vaut-il mieux y rester en mode « minimaliste » ?

Ensuite, je note que d’après les statuts, l’adhésion d’un nouveau membre au PPI est soumise à vote. Donc si on part pour revenir plus tard, il faudra une procédure plus lourde que si on reste.

(3) Requests for Membership shall be submitted in writing to the Board at least four weeks before the meeting of the General Assembly. They shall include contact information and a statement on the adoption of the statutes and internal regulations of the Pirate Parties International, in addition to a copy of the statutes and by-laws and the political program of the applicant and information on the background and organization of said applicant. The Board will transmit the application to all Members at least two weeks before the meeting of the General Assembly.

(4) The General Assembly is authorized to grant, at its own discretion, the applicant one of the following Member status in Pirate Parties International

(a) Ordinary Member,

(b) Observer Member,

(b) Supporting Member.

[Statutes of Pirate Parties International (PPI) — Wiki du Parti Pirate]

Le PPFR est « membre ordinaire ».

La liste des membres actuels est ici Pirate Parties – Pirate Parties International et elle est assez longue et inclut de nombreux PP européens dont les plus gros. Ça semble difficile d’envisager que le PPFR n’y figure pas. Ne risque-t-on pas de passer pour des gens peu coopératifs ? Par ailleurs, conjoncturellement il me semble que partir maintenant risquerait d’envoyer un mauvais message.

Membres ordinaires uniquement :

  1. Flag of Australia.png Pirate Party Australia
  2. Flag of Belgium.png Pirate Party of Belgium
  3. Flag of Brazil.png Pirate Party of Brazil
  4. Catalonia Pirate Party of Catalonia
  5. Flag of Chile.png Pirate Party of Chile
  6. Czech Republic Czech Pirate Party
  7. Flag of Estonia.png Estonian Pirate Party
  8. Flag of France.png Pirate Party of France
  9. Flag of Germany.svg.png Pirate Party Germany
  10. Flag of Greece.png Pirate Party of Greece
  11. Flag of Hungary.png Pirate Party of Hungary
  12. Flag of Israel.png Pirate Party of Israel
  13. Flag of Italy.png Pirate Party of Italy
  14. Flag of Luxembourg.png Pirate Party Luxembourg
  15. Flag of the Netherlands.png Pirate Party of Netherlands
  16. Flag of New Zealand.png Pirate Party of New Zealand (1/2 vote; vote shared with IP New Zealand)
  17. Flag of New Zealand.png Internet Party New Zealand (1/2 vote; vote shared with PP New Zealand)
  18. Flag of Norway.png Pirate Party of Norway
  19. Flag of Poland.png Polish Pirate Party
  20. Flag of Portugal.png Pirate Party of Portugal
  21. Flag of Russia.png Pirate Party of Russia
  22. Flag of Serbia.png Pirate Party of Serbia
  23. Flag of Slovakia.png Pirate Party – Slovakia
  24. Flag of Switzerland.png Pirate Party Switzerland
  25. Tunisia Pirate Party of Tunisia
  26. Flag of Turkey.png Pirate Party of Turkey (1/2 vote; vote shared with new Pirate Party Turkey)
  27. Flag of Turkey.png Pirate Party Turkey (1/2 vote; vote shared with old Pirate Party of Turkey)
  28. Flag of Ukraine.png Ukrainian Pirate Community
  29. Flag of the United States.png United States Pirate Party
  30. Venezuela-flag-icon-16.png Pirate Party of Venezuela

Au total, d’un point de vue diplomatique, le moment me semble peu opportun dans plusieurs sens du terme. Je ne vois pas ce qu’on a à y gagner (de partir) à part 100 € économisés (somme plutôt réduite au vu de notre budget).

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Qu a t on à y gagner ? Pour moi, l’opportunité de créer autre chose, plus utile, pas forcément pour nous mais pour la communauté des pirates.

Ce n’est pas à mon avis qu’une question de personne, puisqu’on retrouvera les mêmes dans une autre organisation du même type, mais bien d’organisation interne, de démocratie tout simplement.

Je sais que ça ne paraît pas comme ça, mais s’impliquer, donner du temps, être patient, envoyer des signaux, tout ça a déjà été fait. On a arrêté de payer puis décider de réessayer etc…

J’ai honte qu’on appartienne à cette structure au vu de sa gouvernance et de l’ambiance qui y règne. Au moins au PPFR, même si l’ambiance est parfois pas ouf, je suis fier du fonctionnement et heureux de faire partie de l’aventure avec les gens qui y sont et qui portent les mêmes idéaux démocratiques.

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J’avais commencé à taper un long message sur l’historique du PPI, le rôle des français dans l’organisation, etc. Arrivé à mi-route, je me suis rendu compte que c’était ennuyeux à mourir et que les infos sont toutes disponibles sur le Discourse.

Chronologie rapide

Pour faire un récapitulatif rapide de l’historique. En bref :

Faut-il sortir du PPI ?

D’abord, je remercie Faro de remettre ce sujet à l’ordre du jour de nos débats. Ce sujet est important tant sur l’aspect symbolique que pratique.

Je vais me baser sur les messages de plusieurs personnes pour répondre, parfois de manière concomitante. Dans la mesure du possible, j’ai essayé de rester sobre mais vu mon passif avec cette organisation et les personnes qui y sont (pas toutes), j’ai pu perdre mon sang froid… par avance désolé.

Alors oui, et je l’ai écrit plusieurs fois : le PPI est un très bel outil au service de l’idéologie pirate. En tant que parti établi, notre affiliation internationale est un plus en terme de communication mais pas vital, alors que ce l’est pour les structures naissantes qui peuvent en tirer une forme de légitimité.

Toutefois, et en opposition à ce que tu peux écrire, je pense que les personnes qui sont dans une organisation compte dans le calcul final qui doit être fait car plus une personne est présente dans une organisation plus son nom y est rattaché plus les dérapages ont des conséquences.

S’agissant du PPI, on a un groupe de personnes avec une moralité questionnable, un goût certain pour le harcèlement et les violences sexistes. Florie n’a pas été la seule à en faire les frais parmi le mouvement Pirate (je vous renvoie à la table ronde organisée au WEPP avec Bailey et Anne).

Donc, pour moi, en l’état, et en l’absence de volontaire pour s’y coller (on aura épuiser un certain nombre de personne sur le sujet), rester pour l’image comporte un risque non négligeable.

Cela fait de nombreuses années que l’équipe internationale communique pour du recrutement. Les volontaires ne se sont pas pressés en particulier s’agissant du PPI. Une assemblée générale pouvant facilement décourager les plus motivés d’entre nous.

Nous avons essayé à une période où le terrain nous était plutôt favorable et nous avons échoué (mai 2020). Le PPI nous couté cher en argent et en temps. Repartir de zéro n’apparait pas être une source de dépense dépassant l’existant, à mon sens.

Après, je te rejoins sur la dissolution dans le sens que nous n’avons aucun intérêt à investir du temps dans un pareil processus. Si nous souhaitons poursuivre l’oeuvre internationale du PPI, ce temps devra être investi dans la création d’une nouvelle structure.

La création d’une nouvelle structure internationale serait de nature à résoudre ce problème, même si je sais que cela prendra du temps. L’avantage c’est que la nouveauté motive les gens à s’investir, la fidélisation passant par le dynamisme de structure et la possibilité de s’y investir sans « gate keeping » (ce que nous avons fait au PPFR).

Tu noteras que parti les gros, il manque les Islandais (qui est le plus gros parti en terme de représentation parlementaire).

Sur la liste que tu produits, beaucoup de partis n’existe plus ou sont inactifs : Belgique, hongrie, Italie (le PPIT en tant que tel), Nouvelle-Zélande (les deux), Norvège, Pologne, Portugal, Serbie, Tunisie, Ukraine, etc…

Pour moi l’affichage d’une liste de membre ne couvre pas l’absence de vie réelle d’une organisation. Je te laisse le constater par toi même face à la désaffection des membres pour les Assemblées générales : PPI Minutes 2023-12-09 - PPI

Bilan

A mon sens, la vraie question serait de savoir si nous souhaitons poursuivre le travail international du mouvement Pirate et si oui sous quelle forme ?

Pour ma part, la question de sortir / pas sortir du PPI, payer / pas payer n’a plus vraiment de sens avec le recul.

Si nous souhaitons continuer de faire vivre le mouvement international Pirate, la question est savoir ce qu’on souhaite investir en temps et en argent et à quelles fins. Si c’est juste de l’affichage car les « gros » partis y sont, restons au PPI. Si c’est pour permettre de développer la communauté des Pirates dans le monde et nous porter les uns, les autres dans notre développement politique, je dirais qu’il est nécessaire de repartir sur une nouvelle structure pour échapper au passif humain et financier du PPI.

En tout état de cause, j’invite les Pirates à lire les compte-rendus, les différents postes, à discuter avec Keith sur le Discord pour avoir la position d’autres Pirate.

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J’apporte également mon soutient à la motion.

Peut-on créer une bombe stratégique ? rester au PPI pour proposer a tous ces membres de venir dans un autre structure ? Au début la vendre comme quelque chose de différent, par exemple un fond d’aide au PP en difficultés, ou un organisme d’aide à la communication ( ce sont les deux principaux arguments d’utilité du PPI que j’ai lu dans vos commentaires ) pour en réalité en phagocyter la masse critique. Une fois que ceux qui seront dans la nouvelle structure comprendront que la nouvelle organisation marche mieux, le PPI ne sera plus qu’une coquille vide. En gros on se garde une année encore pour créer une transition. Je tendrais plus pour l’aide à la communication, car je trouve qu’on recommunique que très rarement la communication des autres PP alors que c’est une force qui nous distingue de beaucoup de parti.

oui, c’est totalement possible je pense.

Ce qui ressort à mes yeux du débat c’est 3 propositions:

  • avoir 1 ou plusieurs volontaires pour faire des trucs;
  • rester inactif;
  • quitter le PPI.

Il y a que rester inactif que je trouve trop faible politiquement pour être intéressant surtout en comparaison aux deux autres propositions.

J’aimerais savoir quelles informations le PPFR perdra du PPI au cas où on quitte le PPI.
Est-ce qu’on pourra toujours avoir une idée de ce qu’il s’y passe ?
Techniquement en plus de rester membre adhérent, et quitter le PPI, il y a aussi l’option de passer membre observateur (là où la différence entre « avoir 1 ou plusieurs volontaires pour faire des trucs » et « rester inactif », si elle est bien réelle, peuvent toutes les deux être le cas pour un même statut légal de membre adhérent, mais dépendent de si on arrive à avoir 1 ou plusieurs volontaires).
Mais l’idée de la rajouter au vote me fait hésiter d’une part ça voudrait dire faire un Borda, comme on en avait fait un en juin 2020 (il faut que je réfléchisse si je porte dans les prochains mois une motion sur le sujet des votes entre des choix multiples, ou du moins que je voie qui serait partant et si ça rencontrerait un problème), et d’autre part je ne sais pas trop quels changements le passage en observateur implique en dehors de la perte du droit de vote et le fait de ne plus avoir de cotisation à payer :

  • notamment si on sait comment cela serait probablement vu ou interprétable par les autres partis (par ex on sait que la stratégie de rester membre sans payer, tentée en juin 2020, avait d’après ce qui a été remonté, nuit à notre réputation envers certains PP),
  • si un membre ou un délégué d’un membre observateur peut tout de même être élu (d’ailleurs je n’ai toujours pas compris le suffrage et le mode de scrutin pour arriver à la composition du Board, des suppléants, et de tous les postes du PPI),
  • Est-ce que les conditions pour repasser membre adhérent seraient différentes si c’est on quitte ou si on passe observateur ?

Autre point, je me dis aussi, suivant ce qui a été dit sur les autres partis pirates, notamment ceux qui ne sont pas membres du PPEU, qu’on pourrait davantage coopérer avec des partis pirates de d’autres pays de façon bilatérale (mais pas forcément 2, ça peut être plus selon le nombre de partis pirates intéressés) selon le projet. Il semble exister de grandes différences entre les histoires, les états de fonctionnement et d’activité dans lesquels se trouvent les partis pirates de divers pays (pas de parti pirate connu dans certains pays, quelquefois deux comme le montrent les nombres de voix au PPI, certains qui sont inactifs, le PPUK (britannique) auto-dissout il y a 3 ans et re-formé récemment, l’apogée électorale successive du PPSE (suédois), du PPDE (allemand), du PPIS (islandais) et du PPCZ (tchèque), ce dernier ayant réussi à devenir le 2e parti d’opposition dans la législature précédente avec 22 députés sur 200), ainsi que des situations nationales différentes (j’imagine que le programme national est la plus grosse partie du programme électorale de la plupart des partis pirates ? en sachant qu’il y a un programme européen et un PPEU, mais au niveau international, les façons d’agir ne sont pas forcément les mêmes, notons que même si un pirate gagnait un siège à l’ONU, ce serait dû à ses résultats aux élections nationales) et des enjeux différents (on sait par exemple que nous sommes défavorisés par le mode de scrutin, les britanniques encore plus, mais les problématiques ne sont pas les mêmes dans les autres pays, par ex aux Pays-Bas 0,67% donnent 1 député mais là-bas du coup il y a une concurrence électorale bien plus nombreuse et diverse) qui pourraient nous amener à nouer des contacts, échanger sur nos situations respectives, voire produire des communiqués qui seraient en accord avec chaque parti partie prenante et signataire. Cela pourrait nous permettre de mieux comprendre la situation dans les autres pays et de mieux savoir quels choix ont été faits par d’autres partis pirates, mais aussi de faire connaître dans d’autres pays, ce qu’on a expérimenté et où on a réussi à arriver. Sans nécessiter de passer par la structure du PPI et tous ses problèmes et dérives, sans devoir subir l’ambiance qui y règne, et avec la possibilité du coup que l’activité internationale du PPFR s’ajuste selon des projets qui tiennent à cœur au mouvement pirate et à nos interlocuteurs/homologues qui partagent les mêmes idéaux démocratiques, et les faire avancer. Cette coopération peut d’ailleurs se faire avant la création d’une nouvelle structure internationale pour les partis pirates, que certains d’entre vous imaginent l’ébauche.

Je remarque que à part les travaux des eurodéputés, notamment Julia Reda dans la législature précédente qui s’était illustrée contre la directive copyright et qui avait eu un important écho, puis les travaux des 4 eurodéputés dans la législature actuelle, et de façon moins détaillée le PPCZ, le PPDE, le PPIS (islandais) et le PPLU (luxembourgeois), soit ceux qui ont des élus nationaux et/ou européens, je n’ai guère d’informations sur ce que font ou proposent les partis pirates des autres pays. Pour une certaine partie d’entre eux, la barrière linguistique joue, et d’ailleurs vu que les réunions du PPI sont, si j’ai bien compris, en anglais, à l’oral et synchrone, cela peut également être une raison supplémentaire au fait qu’on ait peu de volontaires pour y aller. D’ailleurs le fait d’être « le » délégué (le seul ?) du PPFR au sein de l’AG du PPI peut aussi rebuter.
J’ai aussi remarqué que côté PPI qu’il était pas mal question de que fait le délégué/représentant de tel parti national au cours de réunions/meetings, mais j’entends beaucoup moins parler de ce que produit le PPI et donc de comment cela marche.
Je me demande quelle est la pertinence des décisions du PPI, qu’est-ce qu’elles représentent (du point de vue des citoyens, du point de vue du mouvement pirate et des sympathisants, du point de vue du PPEU, du point de vue de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle, qui a rejeté il y a plusieurs années, la demande du PPI de passer observateur de l’OMPI, ou encore du point de vue de l’organe de l’ONU qui lui n’y était pas opposé).
De ce que j’ai vu du PPI, notamment des compositions des boards de ces dernières années, j’ai l’impression qu’il n’y a pas beaucoup de personnes différentes dans les boards successifs.
Est-ce que nos délégués de ces dernières années ont pu se faire une idée des partis adhérents ou observateurs avec qui on n’a d’autre contact, qui seraient plus susceptibles de collaborer sereinement et efficacement avec nous que dans la structure actuelle du PPI ?

Je dis tout ça de façon assez incertaine, c’est mon impression, et pour ma réflexion sur la question je manque d’éléments, qui font que j’ai du mal à jauger quels choix peuvent potentiellement être néfastes et quels choix peuvent réalistement être bénéfiques.

Je constate juste que parmi la liste du PP international ci-dessus, ne figure pas le fondateur : le Suédois.
Cette absence a-t-elle une signification ?

Bonjour,

Pour éviter le doublon avec le point de @Emerodh j’ai corrigé mon point avec du coup la proposition suivante :

Le Parti Pirate français, en vue des informations qu’il a en sa connaissance, indique au Parti Pirate internationale qu’il ne renouvellera pas sa cotisation et demande a ce qu’il soit noté que le Parti Pirate Français quitte immédiatement le Parti Pirate Internationale :

Article 1 : Le Parti Pirate se retire du Parti Pirate international à compter du 31 janvier 2024.

Article 2 : L’équipe internationale est en charge de ce retrait. Elle procédera avec le bureau du PPI à la liquidation des éventuelles créances entre les deux structures.

Article 3 : Conseils, Secrétariat, équipes et équipages tireront les conséquences nécessaires de ce retrait dans les domaines qui les concerne

Article 4 : L’équipe Internationale intègre dans ses missions la possibilité de sont investissement dans une organisation concurrente du PPI dont l’action serait compatible avec nos standards et valeurs.

Ce qui permet de maintenir la possibilité évoqué par l’équipe internationale ouverte (faire une autre structure que le PPI) sans interférer dans le reste de la proposition d’organisation de l’équipe internationale.

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