Je pense que le but d’un logiciel libre est bien plus de partager que de lutter, quand bien même certains se présentent comme des adversaires aux GAFAM, et on vu le jour de façon à lutter contre le monopole des GAFAM (ex : Peertube).
Après ici, on est sur un équipage dédié à la promotion du logiciel libre, et je pense que la lutte contre les GAFAM est aussi une manière de promouvoir les alternatives, critiquez leur monopole, leurs manières de faire, c’est permettre l’émergence d’alternatives fortes.
Je vais développer un peu ma remarque.
D’abord je reprécise les 4 principes du logiciel libre de la FSF (définition prise sur Wikipédia):
- La liberté d’exécuter le programme, pour tous les usages.
- La liberté d’étudier le fonctionnement du programme et de l’adapter à ses besoins.
- La liberté de redistribuer des copies du programme (ce qui implique la possibilité aussi bien de donner que de vendre des copies).
- La liberté d’améliorer le programme et de distribuer ces améliorations au public, pour en faire profiter toute la communauté.
Par cette définition, l’objectif du logiciel libre reste de proposer un produit/service identique à de l’existant (propriétaire ou non), mais en ajoutant un contrôle plus fort sur ce produit/service. Quand je parle de contrôle, c’est que tout le monde a un accès libre et illimité au logiciel (code source en particulier), et peut appliquer les principes du logiciel libre.
Partant de cela, la promotion du logiciel libre c’est “juste” argumenter en faveur de ces libertés qui nous sont offertes, former/informer les utilisateurs, mettre en place de nouveaux produits/services à base de logiciels libres, etc. Rien à voir avec les GAFAM (ou toute autre société d’ailleurs).
Lutter contre le monopole des GAFAM, c’est bien … mais si c’est un logiciel libre qui se retrouve en situation de monopole on fait quoi ? C’est les monopoles ou les GAFAM qui posent problème ?
Personnellement, ce qui me gène le plus avec les GAFAM c’est leur manière de faire qui reste légale (dans le sens du respect de la loi), mais pas forcément toujours éthique.
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C’est justement en ça que le Logiciel Libre peut œuvrer. Les logiciels privateurs proposés par de telles sociétés, qui ont une éthique qui leur est propre et loin de prôner les 4 libertés, ne permettent pas de profiter à tous pleinement. Par exemple, les marchés qui ne sont pas assez conséquents pour eux, comme les adaptations aux personnes handicapées, sont souvent ignorés. Il y a aussi les problèmes de monopoles mais comme discuté ici, le logiciel libre n’est pas une entreprise. Donc s’il existe au moins deux solutions libres, il n’y a pas de monopole. On ne peut pas dire que dans ce cas il y a un « monopole du Logiciel Libre ». Et même avec une unique solution, de fait que chacun puisse s’approprier la solution, car elle appartient à tous, je ne suis toujours pas convaincu du fait que l’on puisse parler de monopole. C’est ainsi que je reprendrai ce que j’ai déjà dit dans un autre sujet Discourse :
Je pense également qu’il ne faut pas mener une lutte frontale envers les GAFAM (ou alors il faut rejeter le modèle actuel car on n’est pas censé faire de l’interventionnisme sur le marché :°°) mais informer, ce qui passe par la promotion du Logiciel Libre et par la mise en lumière des mauvaises pratiques récurrentes des sociétés sus discutées.
Edit : après relecture ça fait un peu réponse de Normand… mi oui mi non des deux réponses précédentes 
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tl;dr. : Je suis contre la formulation « contre les GAFAM »
Alors l’avantage du logiciel libre est de pouvoir faire cette adaptation, mais après il faut pas se leurrer, ça ne se fait pas non plus. Soit la personne a un besoin ET a la capacité de faire, et elle fait, soit il faut qu’elle ait l’altruismomètre très élevé pour ne pas agir comme pour un logiciel privateur : ne pas faire parce que bon …
Si on prend l’exemple de Congressus, il est libre mais bon 
D’ailleurs la promotion du logiciel libre doit se faire au delà du code voire avant le code :
- ergonomie
- design
- manuel
- installation
Parce que bon, faire un truc qui fonctionne, les développeurs savent faire, faire un truc beau et utilisable … un peu moins, suivez mon regard vers … Congressus.
Par la même, avant de lutter CONTRE les GAFAM, il faut lutter POUR un meilleur accès aux logiciels libres et à son écosystème.
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BJ
Je souhaiterais être active dans cet équipage pour faire connaitre les logiciels libre je suis libriste depuis prés de 20 ans et je souhaiterais me rendre utile dans ce domaine
@+++++
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Je souhaite également participer à cet équipage.
Étant nouveau pirate, je veux bien des explications pour la procédure de candidature.
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Si cet équipage est voté ce mois-ci en Assemblée Permanente, avec le Code de Fonctionnement proposé, il sera libre d’intégration.
Pour le côte « technique », il te suffira d’aller dans l’onglet ‹ Délégations › de Congressus, une catégorie ‹ Equipage Logiciel Libre › sera disponible et dans ‹ Logiciel Libre - Membres › tu auras un bouton « entrer librement ».
En bref, chaque équipage a son code de fonctionnement. Dans la partie 3 de ce dernier, tu trouves les conditions d’intégration de l’équipage. Pour l’équipage Diversités par exemple :
PARTIE 3 : Membre de l’équipage
Article 7
L’équipage est accessible librement à l’ensemble des Pirates sans distinction de situation géographique ou tout autre critère restrictif. La seule condition est la soumission, auprès de deux membres actuels de l’équipage, d’une candidature écrite d’au moins 100 mots ou orale de 3 minutes sur le thème d’une ou plusieurs discriminations. Le but de ces candidatures n’est pas de juger les connaissances ou compétences, mais la volonté de réfléchir au(x) sujet(s). Cette candidature peut être reprise d’un ancien travail du candidat.
Article 8
Les personnes ayant été acceptées sont inscrites sur l’outil Personae par le Capitaine de l’équipage.
Pour les conseils, c’est différent. S’il y a déjà au moins 3 membres, il faut attendre l’Assemblée Statutaire (annuelle) pour présenter sa candidature soumise au vote de l’Assemblée. Pour les équipes, tu peux en voir ce mois-ci, il faut être coopté.e par un membre de l’équipe afin de soumettre sa candidature au vote par l’Assemblée Permanente (mensuelle). Et pour plus de précisions (là c’est un condensé et il manque des subtilités), n’hésite pas à te rapprocher du CVI ou du CRS pour une compréhension plus fine et/ou interprétation des Statuts/RI.
Bon, j’espère qu’au moins avec tout ça, ça répond quand même à ta question
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C’est parfait merci, je vais donc attendre la création de l’équipage pour devenir membre.
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