Bjour,
autant je suis d’accord sur le fond :
Mais là …
Je continue à dire NON arretez de regarder ailleurs !!!
L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a annoncé, mercredi 11 septembre, la mise sous surveillance renforcée des deux réacteurs en service de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) – l’EPR en construction sur le site n’étant pas concerné. Elle a pris cette décision « à la suite des difficultés rencontrées par EDF depuis mi-2018 » sur les tranches 1 et 2 du site de la presqu’île du Cotentin.
Le « gendarme du nucléaire » a relevé deux types de problèmes : sur l’exploitation de ces deux réacteurs de 1 300 mégawatts (MW) de puissance ; et sur les travaux de maintenance. Depuis 2018, la centrale fait en effet l’objet de sa troisième visite décennale. Un check-up complet qui mobilise 3 500 personnes supplémentaires par réacteur pour déterminer si ces tranches, raccordés au réseau en 1985-1986, pourront fonctionner jusqu’à la fin de la prochaine décennie.
Les défauts potentiels de composants nucléaires concernent cinq réacteurs « au minimum » sur le parc français, indique le président de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dans Le Figaro, rappelant qu’il peut décider leur fermeture si nécessaire. EDF avait annoncé cette semaine que les procédures prévues n’avaient pas été respectées par sa filiale Framatome lors d’opérations réalisées « sur certaines soudures de générateurs de vapeur », de gros composants des centrales, lors de leur fabrication.« Une vingtaine de générateurs de vapeur sont potentiellement concernés, cela veut dire une petite partie du parc nucléaire français. Mais à ce stade, l’inventaire des équipements de Framatome qui sont touchés n’est pas encore établi, rappelle le président de l’ASN, Bernard Doroszczuk. […] au minimum, cinq réacteurs nucléaires sont concernés par ce problème. » L’ASN prévoit de statuer dans moins d’un mois, avec la possibilité de « prendre des mesures conservatoires qui pourront aller jusqu’à l’arrêt des réacteurs si nécessaire ».
Et je continue:
Greenpeace (hé oui encore eux…) dénonce les « coûts cachés » liés à la gestion des déchets nucléaires, estimant qu’il faudrait au moins 18 milliards d’euros supplémentaires pour le stockage de matières radioactives aujourd’hui officiellement considérées comme réutilisables, dans un rapport à paraître mercredi 10 septembre.
Selon le dernier inventaire de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), la France comptait 1,62 million de mètres cubes de déchets radioactifs fin 2017. Les charges de gestion de ces déchets (hors futures opérations de démantèlement des centrales nucléaires) sont estimées officiellement à 73,5 milliards d’euros, dont 25 milliards – somme fixée par décret – pour le futur site de stockage géologique profond Cigéo.
Mais « nos calculs ont permis d’estimer que les volumes de déchets de haute activité à vie longue sont cinq à sept fois supérieurs aux chiffres officiels (…) Cela signifie qu’il faudrait a minima doubler les dimensions du projet Cigéo », a déclaré Florence de Bonnafos, de Greenpeace France.
Un certain nombre de substances radioactives, comme le combustible usé entreposé dans les piscines de La Hague, devraient être classées comme déchets et non pas comme matières (substances pour lesquelles une utilisation ultérieure est prévue ou envisagée). Dans un rapport publié en juillet, la Cour des comptes avait déjà noté les « limites » et l’« ambiguïté » de cette classification pour certaines substances.
Pour rappel notre cher président qui élève la voix contre les incendie en Amazonie, pendant qu’un certain ministre des finance (lemaire) se rend au Kazakhstan fin juillet pour la mise en exploitation d’un gisement d’uranium par la multinationale française de l’uranium, Orano (anciennement Areva), pour cela il faut raser une forêt de saxaoul de 366 hectares situés sur la parcelle de Mouyounkoum situé dans le désert éponyme du sud du Kazakhstan.
Supprimé