Questionnement sur la mission du CRP : "valider les éléments de communications élaborés par les équipages"

Questionnement sur la mission du CRP : « valider les éléments de communications élaborés par les équipages »

Point règlementaire :

Ce que disent nos statuts :

Article 12-1

Le Conseil des relations publiques a pour mission :

  • De mettre en œuvre les politiques de relations extérieures décidées par l’Assemblée permanente ;

  • De négocier avec des organismes tiers, si personne n’a été expressément désigné par l’Assemblée permanente pour le faire ;

  • D’élaborer la stratégie nationale de communication du parti ;

  • De valider les éléments de communications élaborés par les équipages ;

  • De coordonner les actions des porte-paroles ;

  • D’assurer la diffusion de la propagande pirate auprès des médias locaux, nationaux et étrangers ;

  • De gérer les publications sur les réseaux sociaux au niveau national.

Ce que dit le Code de fonctionnement du CRP :

Article 2-1

Peut saisir le Conseil des Relations Publiques pour demander la validation des éléments de communication

  • Un ou plusieurs Pirates membre d’un équipage

  • Un équipage

Difficulté de compréhension :

Si les statuts laissent à penser qu’il est dans les missions obligatoires et inconditionnelles du CRP de valider les éléments de communications des équipages, son code de fonctionnement laisse penser que cela est une possibilité et non une obligation pour un équipage de demander une validation du CRP.

De plus il est assez difficile de définir le périmètre exact de ce qu’est ou n’est pas un élément de communication.

Délégations :

Néanmoins les Statuts ayant une valeur règlementaire supérieure à celle du Code de fonctionnement, le coté optionnel du code de fonctionnement du CRP pourrait s’entendre par le fait que cette compétence soit déléguée, à l’équipe communication ou a un équipage ad hoc, qui aurait cette mission inscrite dans son code de fonctionnement, et un membre du CRP pour capitaine.

Hors à ma connaissance l’équipe communication n’à pas de code de fonctionnement et aucun équipage n’existe pour faire ce travail.

Pistes d’améliorations

Pensez-vous que cela mérite d’être clarifié dans les textes et si oui dans quel sens ?

  • Le CRP doit-il exercer un contrôle strict des communications des équipages vers l’extérieurs ?

  • Le CRP doit-il plutôt exercer un contrôle à postériori des communications des équipages, qui traiteraient alors directement avec l’équipe com’ ?

  • Doit-on travailler à un code de fonctionnement de l’équipe com’ pour lui donner le rôle de validation de la com’ externe (ou a un équipage ad hoc), en maintenant un contrôle à posteriori du CRP ?

  • Doit-on poster le texte dans le chan du CRP et sans réponse de sa part, penser que l’accord est tacite et/ou que le texte n’a pas besoin d’être voté par le CRP ?

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Il me semble qu’une équipe ne peut recevoir de délégation.

Au vu de nos statuts, une partie des « missions » que s’est attribuée l’équipe com devrait aboutir à un équipage, avec un capitaine membre du CRP pour pouvoir sauter cette étape de validation systématique, je m’explique :
L’équipe communication, n’est sensée agir que sur demande explicite des équipages et/ou du CRP.
Comme il n’existe pas d’équipage réseaux-sociaux, que les équipages ne transmettent que peu de demande, la communication du parti pirate serait réduit à néant.
Les porte-paroles, se sont donc plus ou moins saisit de la situation, pour alimenter, notamment sur Twitter/X, le compte du Parti Pirate. Le CRP ne contrôlant cette action que a posteriori. Cependant le RI ne parle que des « médias » et en aucun cas des réseaux sociaux pour les porte-paroles (article 135-8). L’usage actuel dépasse donc le cadre de notre RI.

À partir de ce constat il n’y a que peu de choix :

  • Respecter strictement nos textes, ne se servir des réseaux que pour publier les articles de presse, podcast, interview et notre création de contenu sur YouTube, Twitch etc.
  • Repenser en profondeur le mode de fonctionnement de la communication du Parti Pirate.
  • Faire évoluer nos textes pour légaliser l’action de nos porte-paroles, et officialiser la gestion de toute la communication sur les réseaux sociaux avec un contrôle a posteriori comme actuellement.

L’option deux me semble la seule souhaitable mais il s’agit ici d’une opinion personnelle.
Le CRP doit garder un rôle de consultation et de validation pour toutes les communications non prévu par la stratégie (actuellement inexistante) et pouvoir mettre son véto a postériori.
Je comprends que déléguer les réseaux sociaux n’est pas facile, et si un équipage doit être créer, je suis pour qu’il y est des rôles (comme l’équipage média) et que certains rôles ne soit possible que par cooptation (genre Community manager par exemple).
Je suis forcé de constater que même si le CRP devient plus réactif, il faut quand même entre la proposition et la validation attendre entre 3 et 7 jours ce qui est régulièrement pénalisant.

Il me semble que afin de garder l’esprit de la règle des trois pirates et de confronter nos points de vues, le mode de fonctionnement de validation devrait être celui-ci :

Un équipage thématique, propose une communication à « l’équip-age com’ »:
Si la communication correspond à la stratégie de communication voté par l’AP, le CRP n’a pas besoin de valider. La communication est effectuée.
Si la communication ne correspond pas à la stratégie de communication ou n’est pas contenu dans la stratégie de com’, demande de vote asynchrone au CRP.

Pour un équipage projet :
Les traces de stratégie de communication que l’on trouve sur le discourse, sont liées à des projets (WEPP, Élection, boutique). Pour les élections il est systématiquement mis en place une stratégie spéciale, voté par l’AP. Je vois pas d’intérêt à ce que le CRP valide ce que l’AP a déjà validé, un vote de l’équipage me semble suffisant.

Pour les équipages projets hors élections, la portée n’est pas politique et je ne vois pas de raison à ce que le CRP valide ce que l’équipage média, ou l’équipage boutique demande pour communiquer.

Les autres demandes doivent passer par le CRP, ou par l’AP.

Pour ce point précis, si il n’y a pas de réponse, c’est que le CRP a failli à son rôle. J’aurais tendance à proposer que sauf motivation ou excuse exceptionnelle, ou en ayant prévenu à l’avance, les membres du CRP n’ayant pas voté sous 7 jours sont considérés démissionnaires.

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Un point de détail sur la différence équipe / équipage :

  • Les équipes sont des pools de personnes servant à produire suite à de la commande, à voir comme des prestataires, des employés, avec plus de moyen ce sont des services « externalisables » (ne pas s’appuyer sur la bonne volonté des bénévoles). De fait les équipes n’ont pas à être productrices ex-nihilo. Elles n’ont pas de pouvoir politiques.
  • Les équipages sont des émanations politiques sur des sujets précis. Leur rôle premier n’est pas de produire mais d’agréger les personnes sur une sujet commun. Les équipages étant « politiques », ils peuvent recevoir des délégations des conseils.

Oui à cette question quand c’est pour une communication sur les canaux nationaux.

Non, une équipe fournit un travail de production pas de validation. C’est le rôle des conseils que de valider.


Selon le règlement intérieur :

ARTICLE 423-2

Les équipages peuvent posséder leurs propres comptes sur les réseaux sociaux de leur choix.

Les identifiants des comptes doivent être communiqués au Conseil des relations publiques lors de leur création et lors de modification.

Donc si un équipage (sous supervision du CRP) veut communiquer, il peut avoir son propre compte sur le réseau social et si a posteriori le CRP trouve que le message est pertinent et mérite plus de visibilité, il peut le propager (ou agir selon le RI si la communication est dommageable). Attention l’ouverture sauvage d’un compte de réseau social ni fournir les clefs de ce dernier au CRP est plus qu’un mauvais usage.

pour le reste :

ARTICLE 423-1

Les réseaux sociaux nationaux sont placés sous la direction du Conseil des relations publiques.

Donc sur un compte national : contrôle a priori, sur un compte d’équipage : contrôle a posteriori. Nonobstant le point délégation de compétence encore une fois comme le rappelle @Youdop.

De même nous fonctionnons avec une idée précise de la règle des trois pirates : confronter son idée à d’autres personnes, mais sincèrement il faut que ces autres personnes ne soient pas dans l’entourage immédiat (appartenance à un même équipage), le risque de biais de confirmation ou de caisse de raisonnance est trop grand pour que vous ayez un retour sincère et non intéressé. La confrontation des idées est primordiale au sein du Parti Pirate.

"Nous avons essayé de multiplier les lieux de diffusion, en plus de Twitter et de Facebook qui sont des lieux très propices à la diffusion de nos idées, mais là aussi nous avons besoin d’une assiduité et d’une rigueur, et nous ne sommes pas assez nombreux actuellement au Conseil des Relations Publiques pour gérer toutes les responsabilités que nous avons à gérer. " Rapport du fonctionnement du CRP Octobre 2022

J’essaie de voir le rapport avec le propos si ce n’est qu’il faut plus de gens pour faire le travail et qu’il y a déjà une structure existante pour ça, le CRP, qui n’est pas plein. Le CRP a des missions, rentrez au CRP pour les faire plutôt que de vouloir dépouiller le CRP de ces dernières sous prétexte qu’il n’arrive pas à les faire. En plus ça améliorerait la résilience au lieu de jouer sur la vacance.

Le CRP, qui est le conseil qui détient le plus de membre, dit qu’ils ne sont pas assez pour faire toutes les taches qui sont les leurs. On parle ici de déléguer des tâches du CRP, notamment de fluidifier le processus de validation, je ne vois pas comment le lien ne t’apparait pas.
Même si il y avait 9 membres actifs régulièrement pendant 2 ans (ce qui est utopiste au minimum) dans le conseil, ça ne suffirait pas à faire la gestion complète des réseaux, l’élaboration de stratégie de communication, coordonner les porte-paroles, contacter régulièrement la presse à tout les échelons…

Il me semble, mais peut-être que je me trompe, que beaucoup de tâche ont été donné aux différents Conseils afin qu’ils puissent y avoir des délégations.

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Tout d’abord, sur les questions posées par @Ruraleur :

A mon sens oui car c’est sa principale raison d’être : assurer la cohérence de communication pour le Parti tant au travers l’élaboration d’un stratégie de communication (orientation) que par la validation des éléments de communication sortants.

Non, l’a posteriori n’est possible que si les conséquences sont de moindre importance. Une mauvaise com, ça peut nous impacter pendant une longue période de temps (les réputations restent et il est difficile de s’en défaire).

J’aurai tendance à proposer le contraire (team silence ne vaut pas acceptation). L’accord tacite c’est délicat à mettre en place et la porte à plein de soucis si jamais la réponse n’est pas postée au même endroit que la question ou autre.

Je fais une interprétation très différente de l’article 2-1 du CdF du CRP. A mon sens, il n’y a pas de doute sur le caractère obligatoire de la validation. L’article 2-1 indique juste qui peut saisir le CRP afin de procéder à cette validation.

Sur la question du périmètre d’un élément de communication, une définition posée dans le RI simplifierait les choses. A mon sens, on peut y inclure tout élément publié au nom du parti tant de manière physique que sur les plateformes numériques. En gros, si c’est un élément relayé par le parti, il faut une validation.


Sur la question de la délégation de cette mission à un équipage, j’aurais tendance à rejoindre @Farlistener sur la nécessité de travailler la résilience. L’alternance des mandats au sein des conseils à justement pour but de transmettre les compétences et ne pas risquer de les voir disparaître.

A mon sens, avant de procéder à des délégations ou des redécoupages de compétence, il faut s’interroger sur la source des difficultés hors « ressources humaines » : méthode de répartition des tâches et suivi des dossiers, modalité de prise de décision, adéquation personnes/missions, etc.

Un conseil n’en vaut pas un autre mais au CRS, de mon temps, nous étions peu nombreux et assez chargé (pas comme maintenant :p). Pour suivre les dossiers, les répartir entre les membres, les validés, il fallait un suivi carré et un bon musher pour s’assurer que chacun avance, préparer les réunions de validation, etc. On a épuré le stock en étant organisé avant tout.

Peut être que la solution serait de travailler sur une organisation plus formelle avec des modalités de dépôt des demandes, un système de rapporteur ou de référent pour chaque demande, l’utilisation plus systématique de Redmine pour suivre les dossiers, etc.

Il y a aussi la question de la place que doit prendre le rôle de porte-parole pour les membres du CRP. Pour moi, il est nécessairement résiduel puisque n’a vocation à s’exercer que s’il n’y a pas de porte-parole « classique » de disponible. Donc si un membre du CRP n’a pas le temps de faire des missions de CRP car il est trop pris par des activités de PPPP c’est qu’il y a un problème quelque part, soit dans l’idée que se fait la personne de son mandat, soit dans le manque de PPPP « classique ».

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Dernièrement je me suis fait des réflexions personnelles sur la dualité CRP / Porte parole, et éventuellement le fait de séparer les deux. Pour des questions pratiques mais aussi de séparation donneur d’ordre / exécuteur ? Ptêtre que je vais trop loin dans l’idée mais bref

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Pour préciser sur la possiblité de déléguer oui c’est fait pour, néanmoins ca reste sous la responsabilité du conseil et ca nécessite d’avoir un membre du dit conseil en capitaine.

Tout ca pour dire que je rejoins Farli et Aurifex sur le fait que cela ne peut pas remplacer le besoin de résilience. Néanmoins, sous réserve d’avoir une ou deux personnes du conseil qui se responsabilise sur la tâche en question, la délegation permet d’impliquer d’autres membres sur la dite tâche qui ne voudrait pas rejoindre le dit conseil pour éviter les autres tâches et/ou les responsabilités induites (durée d’engagement, limitation des candidatures à l’AS, …).

Un exemple pour rendre cela plus concret : la création de l’équipage formation interne.
Comme précisé concernant la résilience, la délégation a été faite et l’équipage créé alors que le CVI assurait préalablement le travail de formation interne.

Oh mais moi je suis complètement raccord avec ça. C’est juste qu’il ne faut pas oublier le rôle d’orchestration (c’est le principe d’un exécutif) qu’ont les Conseils. Donc délégation oui, enlever des prérogatives au CRP non.

Du coup, en passant :

En soit c’est séparé, les membres du CRP ont juste cette qualité EN PLUS. Mais on pourrait très bien leur enlever et donc derrière, rien ne les empêcherait de candidater en parallèle pour le porte-parolat. Ça faciliterait la vision des choses sur une candidature au CRP, ça ne serait pas pour acquérir le porte-parolat par une autre voie que la voie « Porte-parole » et d’avoir une personne qui ne serait pas forcément motivée par le reste. Pour la deuxième partie, porte-parole, conseillers et conseillères sont toutes, amha, dans l’exécutif, dans le sens où ils n’inventent rien, à moins de voir les porte-parole que comme des exécutants qu’on pourrait salarier … et donc créer une équipe, mais ça ne fait pas trop de sens à mon humble avis puisque ce sont plus des personnalités que du travail de groupe. Donc ici, enlever la qualité automatique de porte-parole aux membres du CRP, je suis pas contre.

Je pense qu’il serait intéressant de relire et s’inspirer des idées et éléments de ce débat en lien avec de nombreuses motions déposées à l’AS. Quand pensez vous ?