[Présentation] Arpège

Comme je viens de publier une contribution pour le Parti Pirate, je publie du même coup ma présentation, qui peut éclairer mon point de vue.


Adhérent au Parti Pirate depuis mai 2020, intéressé depuis les élections européennes de mai 2019, je n’avais jamais pris le temps de me présenter ; parce que je manquais de temps pour le faire ; et parce que je ne voulais pas me mettre en avant, alors que j’ai peu de temps à consacrer au parti. Et puis bon, là, c’est les vacances, ça me laisse un peu de temps.

Né en 1992 (29 ans donc), je suis professeur d’histoire-géographie-EMC, dans un collège d’Alsace, en section bilingue. C’est-à-dire que j’enseigne ma matière en allemand, pour des élèves qui veulent renforcer leur maîtrise de la langue.

J’avais moi-même suivi un cursus bilingue, depuis la maternelle jusqu’au lycée, avec un ABIBAC au bout (bac français + « Abitur » allemand). Passionné de langues vivantes, mais sans projets particuliers à part l’enseignement, j’ai ensuite poursuivi des études en prépa « BL » (lettres et sciences sociales), qui m’ont donné le goût des études historiques. J’ai donc achevé une licence d’histoire à l’université de Stasbourg, puis préparé et obtenu le CAPES d’histoire-géo. Après un détour forcé (mais classique) par la région parisienne, je suis maintenant en Alsace pour de bon.

Entre-temps, j’ai pris goût à la réflexion politique : d’abord, dans mes années lycées, par la revue « La Décroissance », qui m’a ouvert à la réflexion critique sur la société de consommation, et renforcé des opinions politiques déjà « partageuses ». Puis, surtout, par l’émergence politique de Jean-Luc Mélenchon, qui apparaissait comme la solution la plus forte pour plus de partage et plus de démocratie. Après les présidentielles de 2012, je me suis engagé dans son « Parti de Gauche », au sein du « Front de Gauche », particulièrement en 2014 où j’ai exercé de petites responsabilités au sein de la section locale, prêté mon nom à une liste aux municipales (sur une place fort fort lointaine), et milité ardemment aux élections européennes… avec un résultat très décevant, et une année d’étude gâchée au passage.

J’ai ensuite levé le pied, pour faire aboutir mes projets professionnels (CAPES, certif bilingue), qui ont finalement coïncidé avec des projets personnels (PACS, mariage, vivre heureux, toussa).

J’ai suivi de loin les élections de 2017, toujours convaincu par Mélenchon, en essayant vaguement d’aider la campagne, essentiellement sur youtube, par des contributions dans les commentaires, et du sous-titrage de vidéo vers l’allemand (pour le pur plaisir linguisitique).


M’enfin bon, à la longue, le manque criant de démocratie interne au PG, à la France Insoumise, en incohérence totale avec les principes défendus pour le programme national, ça commençait à devenir intenable. Et la vision très administrée de l’économie me convainquait de moins en moins. Ajouté à ça la débâcle des Européennes de 2019, c’était le moment de regarder davantage ailleurs.

Je découvrais alors le Parti Pirate, son fonctionnement bien plus démocratique, ses propositions nettes pour le partage des richesses (revenu de base), et son intérêt assumé pour les libertés. « Liberté, Démocratie, Partage », sur le papier, c’est parfait. Alors oui, ça manque encore d’un programme vraiment complet, d’une équipe prête à gouverner… Mais je suis juste heureux de participer à un collectif qui veut d’abord appliquer à lui-même ce qu’il veut pour les autres. Plutôt qu’attendre l’avènement de la République parfaite, je préfère construire tout de suite une République Pirate.

Je regrette juste de manquer de temps, et de compétences utiles au Parti. Si je parviens à m’installer durablement et sereinement dans mon métier, j’aurai peut-être des choses utiles à apporter dans le domaine. En attendant, de mon parcours et de mes études, je peux seulement apporter un certain plaisir d’écrire, un goût pour l’esprit de synthèse, des compétences en allemand, et une empathie pour certains milieux gauchistes. Comme disait un ami, je ne suis plus mélenchoniste, mais je reste objecteur d’anti-mélenchonisme primaire.


Sinon, j’aime aussi le jeu d’échecs, le piano, le chant chorale et One Piece. L’utilité collective est moins évidente, c’est juste pour conclure avec plus de joie et d’insouciance. Vive le bonheur.

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