Je suis tombé sur un article récemment qui mettait en évidence l’importance de maintenir 5 relations fortement solidaires dans sa vie. Des personnes sur qui il est possible de compter quoi qu’il arrive, qui peuvent proposer un soutien logistique, émotionnel tant que financier.
En allant de lien en lien, je suis tombé sur une organisation appelé The Blue Zone. Voilà pour un lien wikipédia qui rend compte du néologisme d’où est tiré le nom : https://fr.wikipedia.org/wiki/Zone_bleue_(longévité)
Cette organisation a plusieurs activités (certaines étant lucratives) dont l’une d’entre elle consiste à faire des préconisations de politiques publiques aux USA à partir des exemples de ces zones bleues du monde où les gens vivent heureux et longtemps : https://www.bluezones.com/services/blue-zones-project/#section-1
Mis à part les anecdotiques 2 verres de vins par jour, j’ai pu trouver 2-3 trucs intéressant qui peuvent améliorer assez simplement la vie des gens sur un nombre important de plans.
Il semble qu’un des aspects les plus important soit le fait de proposer à proximité des logements la plupart des choses dont nous pouvons avoir besoin de manière journalière. C’est assez simple à comprendre, si j’ai des fruits et légumes prêt de chez moi, une boulangerie, l’école, le lieu de travail, le tout accessible à pied ou à vélo, par définition, j’ai plus tendance à me déplacer physiquement pour accéder à ces services, et, de fait, ma condition physique et mentale s’améliore.
La proximité n’est bien sûr pas suffisante, il est nécessaire que l’environnement soit agréable, qu’il donne envie de s’y déplacer, soit par son esthétique, soit simplement par la présence ou non de pistes cyclables par exemple.
Pêle-mêle, ils préconisent également l’accès facilité à des lieux/moments de relaxations (que cela prenne une forme religieuse ou non), à quelques personnes avec qui construire une forte solidarité (https://en.wikipedia.org/wiki/Moai_(social_support_groups)).
Je ne pense pas qu’il soit opportun de définir la manière optimale dont une ville doit être aménagée. J’envisage plutôt ces données comme des moyens d’orienter les questionnements et les décisions d’aménagement de l’espace public.
xoxo