Ouvrir un bar "pirate" pour augmenter notre notoriété

Hello,

Dans les grandes lignes, le PP est totalement inconnu pour la quasi totalité de la population française.
En conséquence, nous n’arrivons pas à faire connaitre nos idées et nous faisons des scores très faibles quelque soit l’élection.

Pour améliorer notre notoriété, il faudrait arriver à toucher les médias de grande diffusion qui nous ignorent en général, ou bien trouver d’autres canaux de communication plus originaux.

Dans le même temps, nous n’avons pas les moyens de disposer d’une permanence et sommes condamnés à squatter chez les uns et les autres.

D’où l’idée d’ouvrir un bar “pirate”, en marge des structures officielles du parti, et joindre ainsi l’utile à l’agréable…

Nous disposerions ainsi d’un lieu convivial de rencontre et d’échange permanent “pirate friendly”, attractif pour sensibiliser de nouveaux publics, et plein d’autres avantages,…

Dans la pratique, il faudrait trouver un nombre suffisant d’investisseurs et rassembler entre 50 et 100K€ pour pouvoir discuter avec les banquiers et racheter un fond de commerce avec sa licence dans un quartier sympa de Paris.

L’idée vous paraît-elle idiote?
Y a t-il des pirates qui ont de l’expérience dans la limonade (gérant, serveur, installateur, architecture,…)?
Seriez-vous prêt à investir 1000€ ou + dans ce projet?

Dans l’attente de vos retours,

6 Likes

Moi je pourrais investir 1000 euros (pas tout de suite, là je suis sec mais plus tard).
Par contre je sais pas du tout faire.
Mais l’idée d’un bar plus ou moins coopératif et 100% pirate est super séduisante. Si des gens veulent aller là dessus je serai moteur pour les y aider.

1 Like

Je pense que c’est une super idée. Pour faire bien pirate, je verrai bien un truc qui fait bar / hackerspace en journée et se transforme en bar 100% (musique et cie) en soirée.
En journée, on devrait pouvoir y héberger des ateliers sur des thèmes divers et variés (pas que de la tech).
En soirée, y passer de la musique libre et y faire venir des artistes émergents.
Designer le lieu tech friendly (culture de hacker, référencé à l’internet subculture (licornes et cie), possibilité de payer en cryptomonnaie) sans pour autant être élitiste pour que les nouveaux venus se sentent tout de suite intégrés.
Vraiment pas voir ça comme une permanence, mais un lieu de vie.
Le bar pourrait être sous forme de cooperative d’économie sociale et solidaire (on doit même pouvoir faire des statuts qui fonctionnent en démocratie liquide).
Si le projet est solide, je pourrai investir quelques k€.

3 Likes

Bjour,

il faut savoir si on vend de l’alcool ou pas ?
parce que qu’il faut une licence (III alcool jusqu’à 18°ou IV pas de limite) qui ne peu se trouver hors département (voir si législation à changer) sauf si elle est compris dans le fond existant.
Ensuite faut penser qu’il faudra mini 2 personnes à temps plein pour assurer le service.

Des pirates sans rhum, ça va pas le faire. Il faut avoir une licence.

2 Likes

A ma connaissance du marché, c’est licence IV ou restauration. Je n’ai pas connaissance de bar licence III existants ailleurs que dans les textes légaux…

Pour info, 50 à 100 000€, c’est le ticket d’entrée pour aller discuter avec un banquier. Les fonds de commerce se négocient entre 200 et 300 000€ dès qu’il y a un peu de surface et de chalandise. Donc nécessité d’obtenir des prêts bancaires pour compléter, d’où nécessité d’avoir un business plan sérieux qui inclut les remboursement de prêts, les loyers, les salaires + charges à verser, etc…
Plus on sera loin de l’idée du bar et de la société commerciale classique que le banquier connait, plus ça sera difficile…
Si on lui parle de lieu de vie, de hackerspace, de SCOP, de cryptomonnaie, de subculture… les portes vont se refermer très vite…
Je pense qu’il faut raisonnablement s’en tenir pour le projet au bar licence IV classique, et accessoirement y avoir des activités “pirates”.
Sinon il vaudrait mieux s’orienter vers un local associatif et comment le financer.

Ben si il y a un pirate qui veut se lancer dans l’aventure (toi , Thread ?), on pourrait réfléchir à un moyen de crowdfunder le truc. Ca, c’est pour l’option commerciale
L’option associative est une autre aventure…
Dans les deux cas, je serais opé pour soutenir dans la mesure de mes modestes moyens.

1 Like

N’étant pas sur Paris, je ne peux pas participer mais l’idée est plaisante. Après à moindre investissement (et pour tester rapidement la viabilité), ca pourrait ce tenter d’investir un lieu existant.

Sur Rennes dans le même esprit on aimerait louer un lieu avec d’autres orgas. Des orgas du front social sont motivées. A voir si on peut trouver les sous et l’entente de confiance. Bon pas de licence, c’est un lieu “privé” mais je trouve le projet similaire. On peut se partager des idées.

Après on est pas obligé de parler de tout ça en détail au banquier ou plutôt tu peux lui en parler en terme simples du genre
Hackerspace: Des ateliers divers sont organisés pendant les périodes creuse de la journée et matinée pour continuer à avoir des clients.
SCOP: Elle doit connaître, les salariés possèdent au moins 65% des parts et reçoivent au moins 25% des bénéfices sous forme de participations, cela donne droit à des avantages fiscaux.
cryptomonnaie: Ne pas mentionner, c’est juste un moyen de paiement, tu ne mentionnerai pas que tu acceptes les CB ou les espèces, donc pas besoin de mentionner les cryptomonnaies.
Subculture: Tu lui montres des autres bars de subculture internet du genre [https://lille.dernierbar.com/](dernier bar avant la fin du monde) pour prouver que ce genre de bar fonctionne.

Si tu veux des investissements des pirates, faut que ce soit vraiment un lieu pirate.

Pour mémoire et mettre les choses au clair, je propose une idée et j’y investirai sans doute si je pense que le projet tient la route. Par contre je n’ai aucune intention d’y travailler et encore moins de me faire payer un bar comme tu sembles le sous entendre.

Pour info, le marché est très concurrentiel et la rentabilité loin d’être assurée dans ce genre de business. Donc avant de vouloir ouvrir LE bar dans lequel j’ai envie d’aller boire un coup, il est plus prudent de réfléchir au bar dans lequel un nombre suffisant de clients auront envie d’aller boire un coup.

A mon avis, il vaut mieux voir le projet comme un bar “normal” qui accessoirement pourra rendre divers services à la communauté pirate.

Plus en détail:

  • comment rentabiliser un hackerspace? Combien ça coûte en personnel pour combien de clients qui paient quel tarif? tu nous montes le business plan?
  • SCOP: si nous arrivons à réunir 60 investisseurs, il faudra en salarier 40 pour rentrer dans l’épure?
  • cryptomonnaie: au 01/01/2018, tous les commerçants devront avoir un logiciel de caisse certifié (https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/actualites/A10279). Tu en connais beaucoup des logiciels de caisse qui gèrent les cryptomonnaies? et certifiés?

Si ce que nous voulons, c’est un lieu pirate, il vaut mieux comme dit précédemment s’orienter vers la location d’un local associatif. Et jusqu’à maintenant, force est de constater que nous n’en avons pas été capables…

Déjà que les monnaies locale ca leur parle pas aux éditeurs (oui oui, je suis un peu du métier).
Bon, en théorie, c’est « faisable » sur certains des logiciels du marché je dirais …

Et pour finir, on a un éditeur de logiciel OpenSource (logiciel que l’on utilise pour notre comptabilité) qui devrait être OK pour 2018, OpenConcerto :

Voilà :wink:

1 Like

Bon ben si de toutes façons tu es pas intéresé par monter le bar (ce que je peux concevoir, moi même ayant un tout autre projet professionnel), je pense que ce fil restera une discussion sympathique mais complètement déconnecté de toute réalité. C’est déjà ça, me direz vous :slight_smile:
Un projet comme celui ci ne pourrait se concevoir s’il n’y a pas à la base au moins un individu très fortement motivé pour lui consacrer l’essentiel de sa vie professionnelle à moyen terme. Un bar, c’est énormément de boulot, c’est pas compatible avec un autre emploi.
Tant qu’on aura pas le candidat, honnêtmeent on parlera dans le vide.

Ce n’est pas ce que je sous entends, je parle d’investisseurs pas de donateurs. Et je pensais que tu voulais gérer le projet. Le plus important maintenant est donc de trouver quelqu’un qui veuille gérer le projet.

Vente de boissons. Lorsqu’il y a des éventements prix d’entrée ou au moins une conso obligatoire. Et non je monte pas le business plan j’ai déjà assez de projets comme ça.

Non pas du tout, en entreprise il n’y a pas 1 homme = 1 voix. Il faut juste que les voix des investisseurs soient moins de 35% des droits de vote. Suffit de prévoir ça dans les statuts, rien de très compliqué.

Je ne m’inquiètes pas pour ça. Il y a une 20aine de commerçants acceptant les cryptomonnaies (ceux du Passage du Grand Cerf + le sol bar + la maison du bitcoin) et aucun ne m’a reporté de crainte dessus. Suffira d’utiliser la solution qu’ils utiliseront tous.

Et @npetitdemange a a priori la solution avec un logiciel de caisse open source qui peut être forké / où l’on peut mettre un plugin pour qu’il gère les cryptomonnaies.

Voilà, donc quelqu’un pour se lancer sur le projet?

Oui, j’avais déjà repéré cet ERP avec gestion POS. Mais, comme toute solution « généraliste », je m’interroge sur l’ergonomie du soft dans un contexte « bar ». Il y a une grosse différence entre émettre quelques factures par jour pour une boite lambda, et permettre aux serveurs de générer 300 tickets de caisse par jour dans un contexte où il faut aller très vite sans faire d’erreur, en switchant en permanence entre plusieurs comptes sur la même caisse.

De plus, dans le cadre d’une reprise de fond de commerce, il faut en général reprendre l’existant, dont les salariés, et il y a de fortes chances que le cédant vende sa solution de caisse dans le package. Donc changer de caisse risque fortement d’être un coût supplémentaire en temps et en argent, + reformer les serveurs au nouveau logiciel, pour un bénéfice éventuellement négatif par rapport à une solution optimisée « bar » existante.

Dans ce genre de projet, il vaut mieux se concentrer sur les points essentielles qui conditionnent la réussite du projet plutôt que se disperser sur des éléments secondaires qui vont générer de la complexité là où tu n’en as franchement pas besoin à ce moment là.

De toutes façons, là, on a ni repreneur ni bar à reprendre :innocent:

1 Like

Le sujet m’intéresse, de loin. Ma soeur a déjà monté un bar sur Toulouse (Le Communard) et je suis sur un projet de bar associatif/Tiers Lieu dans un cadre d’ESS où on a déjà pu travailler sur les problématiques de rentabilité et sur les points juridiques.

Il faut y travailler avant d’avoir un repreneur ou un bar à reprendre. Si on repère une opportunité et qu’on commence à ce moment là, d’ici à ce que le dossier soit bouclé, le bar aura été revendu 3 fois ! Expérience vécue : dans mon coin, nous travaillons sur un projet de TiersLieu/Bar asso, motivé par la mise à la vente d’un bar avec licence. On a fait 5-6 réunions, on avance sur le dossier petit à petit pour rassembler les différentes parties prenantes. Mais un mec de Paris a débarqué avec 75K€ et a acheter le fonds de commerce. D’où le conseil qu’on m’a donné et que je mets en pratique : construisez le projet indépendamment du lien où il ira. Et si tout est OK, équipe, financement, concept, faire le tour des agences immo qui sauront vous trouver le bien après.

Le paiement en cryptomonnaies n’est pas qu’un élément secondaire, ce peut être un élément différenciant qui permet d’adresser à un type de public particulier. Cela fait partie de la stratégie d’acquisition de clientèle. Ce n’est pas à négliger.

Si tu n’as pas de candidat pour le moment, une fois le projet pondu, tu pourras certainement trouver ton bonheur ! En restauration, c’est souvent le cas : le chef est sélectionné une fois le

projet construit.[quote=« clemage, post:13, topic:3654 »]
SCOP: si nous arrivons à réunir 60 investisseurs, il faudra en salarier 40 pour rentrer dans l’épure?

Non pas du tout, en entreprise il n’y a pas 1 homme = 1 voix. Il faut juste que les voix des investisseurs soient moins de 35% des droits de vote. Suffit de prévoir ça dans les statuts, rien de très compliqué.
[/quote]
En SCOP, si, il y a 1 personne = 1 voix. L’autre (vrai ici) problème de la SCOP, c’est que les salariés doivent avoir 51% du capital social. Adieu la possibilité de faire appel à du financement participatif dans ce cas.
L’idéal est plutôt de partir sur une SCIC (ce qui permet de légitimement faire travailler des bénévoles au passage).

Bah voilà, faut monter un business plan. Pire que ne pas avoir de candidats pour y travailler, ce serait de n’avoir personne pour bosser sur le sujet !
Si vous voulez vous amuser un peu lors de vos prochains aperopirates, je vous conseille de contruire un Business Model Canvas. Ce modèle est particulièrement utilisé dans les projets coopératifs/collectifs et est compris par les URSCOP ou organismes bancaires qui vont bien.

1 Like

Les associés extérieurs peuvent avoir un nombre de voix proportionnel à leurs parts (min 1 voix, voir statut légal des scops ) ou des parts sociales ne donnant pas de droits de vote (« les associés extérieurs peuvent aussi investir en titres participatifs, qui ne leur donnent pas de droit de vote, mais leur attribuent une rémunération plus forte »).

Mais je ne suis pas un expert et une SCIC est peut être plus adaptée.

Tout dépend de la banque, le crédit coopératif sera plus open à ce type de projet que n’importe quel autre projet de bar lambda.

Par ailleurs, si on fait du crowdfunding pour un tel projet, ça touchera plus de monde de notre réseau si on propose un projet différent du bar traditionnel.

Pour l’ouverture d’un bar type associatif ou scop moi ça pourrait me motiver, j’avais ce projet là au début de mon chômage, et depuis la fin de mes études en 2015 ça me travaille beaucoup, j’ai postulé à plusieurs postes de responsables de ce genre de lieux pour vivre l’expérience avant de lancer le mien (et je n’ai jamais été embauchée faute d’expérience justement), des lieux comme ça, un peu alternatifs, ça pousse comme des champignons à Paris et proche banlieue, et il y a une vraie demande en plus, j’ai aussi pensé aussi au tiers lieu éphémère un temps, un truc qui me ressemble en tant que militante, qui soit conçu sur le principe d’une gouvernance démocratique, où il n’y a aucun enrichissement personnel possible, où les bénéfices sont tous reversés à une association ou à des projets, où on fonctionne sur le système d’une personne une voix, une association ou une SCOP c’est le seul moyen, et le seul type de projet dans lequel je me lancerais aveuglément si on me le proposait, mais si vous voulez ouvrir un bar traditionnel, ce sera sans moi, et pour tout vous dire je pense que je n’y mettrais jamais les pieds (et même si j’en avais mille fois les moyens, ce qui n’est pas vraiment le cas, je ne financerai pas un bar traditionnel, c’est contre mes principes).

4 Likes

Je propose de renommer le projet “café associatif”, ça fera moins alcoolique :slight_smile:

Pour nous inspirer :
https://cafelesaugustes.fr/lesaugustesc’est.html

1 Like

C’était bien ma vision du projet avec comme ingrédients pour la recette:

  • un groupe d’investisseurs: si on n’arrive pas à réunir les fonds requis, la question est réglée d’office.
  • un gérant: à trouver
  • une équipe: on risque d’être obligés de reprendre les contrats de travail de l’équipe en place
  • un bar: il y a en permanence des fonds de commerce à vendre. Il faut juste maintenir une vieille, sauter sur la bonne occasion et arriver à se mettre d’accord avec le vendeur sur l’ensemble des éléments du deal.
2 Likes