Si on résume les points abordés dans ce débat :
- impact sanitaire / pollution des sols
- le respect des morts
- la présentation des défunts aux proches en l’absence de soins funéraires
- l’habilitation à la pratique
- les changements à réaliser dans les cimetières
- la résistance des organismes qui vont “manger le corps” aux prothèses et aux médicaments (potentiellement plus présents en fin de vie)
- stockage et usage du produit de l’humusation
Pour répondre aux points 2, 3 et 7, on pourrait convenir que ce mode de funérailles ne pourrait être réalisé que pour un.e défunt.e qui l’aurait explicitement demandé dans un testament. Cela signifierait que c’est le souhait éclairé de la personne, qu’elle en accepte et assume les conséquences que cela peut avoir sur ses proches, qui doivent respecter ses dernières volontés. Le stockage et usage du produit pourra être défini dans le testament, éventuellement de manière obligatoire pour que l’humusation soit réalisée (à peine irrecevabilité), afin d’éviter les problèmes familiaux ensuite.
En ce qui concerne les points 1 et 6, si nous envisageons un point programme, nous pourrions conditionner la rédaction d’un projet de loi à la réalisation d’études sur le sujet. Précision pour les personnes qui suivent ce débat et qui ne sont pas adhérentes : la conception d’un point de programme ne signifie pas qu’il va tout de suite intégrer notre programme. Il devrait ensuite être soumis à un vote de l’intégralité des adhérents, précédé d’un débat plus resserré (oui / non / ajustements à la marge) de 2 semaines.
Merci Aurifex pour les précisions juridiques.