La suite du Parti Pirate ?

Adhésion; Oui, il me semble que c’est un bon commencement si on souhaite participer.

Quel engagement, quelle suite:

Je n’ai pas l’impression de bien connaitre le fonctionnement du PP donc difficile d’identifier ce qui dysfonctionne mais quand je lis certains commentaires, je me dis: “c’est le bordel, non ?”
Nous nous interrogeons sur la suite du Parti Pirate, c’est tout à fait pertinent et pour ma part la suite de mon engagement est également lié aux réponses à cette interrogation.

  1. Envie d’actions au niveau local avec les municipalités en arrière pensée, alliances probablement à envisager pour ce type d’ambition surtout en partant de rien (je parle pour moi). Quelles alliances ? Je pense que chacun doit pouvoir rester libre lorsqu’on parle au niveau local. Là, clairement, je pense que c’est bottom-up. Mais même au niveau local et avec une forte implication, je pense que cela va demander beaucoup de temps et d’énergie pour progresser et ne pas rester à 1% si nous ne parvenons pas à une existence (reconnaissance ?) médiatique digne de ce nom. Pour l’obtenir, il me semble qu’il va falloir être limpide, cohérent, organisé et pro alors que nous sommes (en ce qui me concerne, en tout cas) plutôt au niveau amateur, avec du temps limité et (presque) pas un rond à y consacrer. Cela m’amène au “2”.

  2. Egalement envie d’une implication internationale. En fait, j’ai beaucoup de mal à cerner la cohésion entre le PP-France, le PPE, le PPI et l’ensemble des autres PP présents sur toute la planète. Qu’est-ce qui nous fédère, quelles actions communes, quelles relations, où sont nos grandes fiesta annuelles organisées chaque fois par un pays d’accueil différent ? C’est peut-être là que se situe une partie de la réponse à la question posée. Que devient la Parti Pirate s’il ne joue pas la carte de son aura internationale, s’il n’y a pas d’échanges pour se faire progresser, si on ne s’appuie pas sur les expériences et spécificités de chacun, si on ne fait pas voler en éclat les frontières, les barrières, les difficultés ? D’un autre côté, pas tellement envie de blabla pendant des semaines, des mois, des années pour discuter de qui, quoi, comment. Il faut de l’action et il y a urgence. Macron vient de hacker l’assemblée à notre place et le logiciel risque de ne pas être le bon (en fait, la représentation de l’assemblée en une grosse tâche orangée me fait plutôt penser à un physarum polycephalum, plus connu sous le nom de blob, organisme monocellulaire. Sauf que j’aime le blob), du coup je n’ai pas envie d’attendre que des pirates prennent hypothétiquement le pouvoir à tel ou tel endroit du globe pendant que rien ne bouge ailleurs. Et l’urgence n’est pas qu’en France, elle est partout. Ce sentiment doit quand même bien être partagé au-delà de l’hexagone ?J’en viens au “3”.

  3. Je vais ici simplement partager une idée sans doute saugrenue mais réfléchissez-y, et si c’est trop débile, on la met à la corbeille.
    Si je comprends bien on cherche à être plus visible, à clarifier nos idées auprès du grand public (voir auprès de nous-même), à les tester, à apporter les corrections nécessaires à notre organisation et accessoirement à prendre le pouvoir puisque nous nous appelons “parti” et nous nous présentons à des élections.
    Bref, il nous manque la version beta.
    Je propose donc de nous unifier (tous les pirates de la terre) et de tester nos idées “grandeur nature”.
    Pour cela, je propose de former au plus vite une assemblée constituante et de fonder un état pirate. Bien sûr, il s’agit d’un état sans territoire (ce qui rendra peu probable pour ne pas dire impossible une reconnaissance par les nations unies mais simplifiera grandement les formalités), autrement dit à la fois nulle part (“0”) et partout (“1”). Un état numérique en somme. Mais un vrai état quand même doté d’une constitution et de citoyens. Je suis sûr que c’est plus facile à faire qu’on ne le croit. Il faudra obtenir l’extension “.pi” pour “pirat” ou “.pu” pour “Pirat United”, ou toute autre extension nationale mais je crois que celles-ci sont libres. L’obtenir risque d’être une autre histoire mais bon…
    Donc une constitution simple basée sur nos valeurs, à traduire dans les autres langues pour fédérer les autre PP et surtout “open source”.
    Une fois fait, il y aura de nombreux citoyens car nous accueilleront tout le monde sur simple demande (à discuter, bien sûr !) et nous mettrons en place le revenu de base universel. Comment ? Grâce à la “bank of pirats” qui distribuera des “piratcoin”. Après le succès des bitcoins, je suis sûr que les candidats seront nombreux, dès fois qu’une vraie économie se mette en place.

Encore une fois, ce n’est qu’un idée. J’adhère en tout cas au à la fois “local” et “global”.
Dernier point: j’ai pensé à Edward Snowden en citoyen d’honneur

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