Assistance Ă la structuration : ChatGPT
Je partage ici une synthèse structurée d’un échange collectif sur le DPE (Diagnostic de Performance Énergétique), pour éclairer ses biais actuels et réfléchir ensemble à une réforme intelligente et juste.
Problème de départ
Le DPE est devenu central dans les politiques de rénovation et de lutte contre les passoires thermiques. Mais il repose sur des conventions discutables :
L’électricité y est frappée d’un coefficient de 2,3, tandis que le gaz ou le fioul sont à 1.
Ce choix méthodologique, historique, visait à refléter l’énergie primaire consommée, mais il pénalise lourdement l’électricité… alors même qu’elle est très peu émettrice de CO₂ en France.
Diagnostic : les biais du DPE actuel
Le DPE vise à synthétiser plusieurs choses :
- La qualité thermique du logement (isolation, ventilation…)
- La consommation d’énergie annuelle estimée
- Les émissions de gaz à effet de serre
- Un coût annuel estimé
Mais la note principale (A→G) reste basée sur des conventions opaques et ne reflète pas fidèlement :
- L’impact climatique réel (biais contre l’électrique)
- Le coût réel pour l’occupant (factures très variables)
- L’efficacité des systèmes comme les pompes à chaleur (très performantes mais électriques, donc pénalisées)
Un exemple chiffré de distorsion
Type de chauffage | Rendement | CO₂ (kg/kWh) | Facteur dans le DPE | Impact réel sur climat |
---|---|---|---|---|
Électricité (PAC) | 3 à 5 | ~0.05 | ×2.3 | Très faible |
Gaz | ~0.9 | ~0.22 | ×1 | Élevé |
Fioul | ~0.8 | ~0.30 | ×1 | Très élevé |
Ce que nous proposons
1. Supprimer ou réviser le coefficient 2,3
Mettre à jour le facteur de conversion de l’électricité en énergie primaire, en fonction du mix réel du pays.
2. Une double notation claire
Comme dans l’électroménager, avoir deux étiquettes :
- Confort énergétique : qualité thermique intrinsèque du bâti.
- Impact Climat & Coût : émissions réelles de CO₂ + coût projeté.
3. Une évolution dynamique des facteurs
Adapter les coefficients d’impact chaque année, en fonction des évolutions de mix énergétique et des prix.
Ce que ça implique
- Plus de lisibilité pour les ménages : comprendre si un logement est bon thermiquement, et ce que ça coûte réellement.
- Moins de biais anti-électricité : les pompes à chaleur ou radiateurs modernes ne seraient plus pénalisés.
- Un meilleur alignement avec les politiques climatiques : aujourd’hui, le DPE incite parfois à préférer le gaz au tout-électrique propre !
Questions pour aller plus loin
- Peut-on faire un DPE juste avec une seule note ?
- Les prix des énergies étant interdépendants, un choc sur le gaz ne fausse-t-il pas tout ?
- Faut-il un DPE pédagogique ou un outil strictement technique ?
- Comment éviter l’effet pervers de sanctions mal ciblées ?
Et l’IA là -dedans ?
Oui, cette synthèse a été co-construite avec ChatGPT, non pour déléguer la réflexion, mais pour :
- clarifier les données techniques,
- croiser des sources disparates (ADEME, RTE, conventions DPE),
- structurer un débat citoyen sur une base intelligible.
En résumé
Le DPE, tel qu’il existe, dévie du réel :
- Il punit les bons élèves (logements électrifiés et bien isolés)
- Il favorise encore trop des solutions fossiles
- Il embrouille plutôt qu’il n’éclaire
Une réforme serait simple à enclencher : remettre à jour les facteurs de calcul, séparer les enjeux (climat, coût, confort) et faire du DPE un vrai outil citoyen de transition énergétique.
Ă€ discuter.