Communiqué de Presse - Recours du Parti Pirate dans la 6ème circonscription de Paris

Le candidat pirate Maxime Laglasse s’est présenté aux élections législatives dans la 6ème circonscription de Paris qui est à cheval sur le 11ème et le 20ème arrondissement. Mais le jour du 1er tour, dimanche 11 juin, ses bulletins n’ont pas été déposés dans les bureaux de vote du 20ème arrondissement alors qu’ils l’étaient dans le 11ème.

Suite à l’intervention du Parti Pirate, la préfecture a finalement livré les bulletins de Maxime dans les bureaux de vote du 20ème arrondissement… en début d’après midi et sans prendre la peine de fournir la moindre explication pour justifier sa négligence.

Le Parti Pirate condamne cette gabegie qui est un scandale démocratique : les citoyens qui s’engagent dans des collectifs ou des petits partis comme le parti pirate le font sur leurs fonds propres. Ils le font par conviction, pour enrichir le débat public. L’Etat ne peut pas à la fois déplorer les chiffres records de l’abstention et mépriser les citoyens qui s’investissent pour faire vivre la pluralité démocratique.

Cette gabegie est également une atteinte fondamental au droit le plus précieux de notre république : le droit de vote. En ne remplissant pas leurs devoirs, les service de l’état ont failli à leur mission qui est de préserver l’égalité des citoyens : l’égalité entre les électeurs - certains ont été privés du droit de voter pour le candidat qu’ils souhaitaient élire - et l’égalité entre les candidats.

Constatant que le premier tour des élections législatives de la 6ème circonscription de Paris ne s’est pas déroulé selon les normes du droit républicain, le Parti Pirate a décidé de saisir le conseil constitutionnel et de demander son annulation. Le cabinet Arie Alimi Avocats a été chargé de mener la requête en contestation.

On ne transige pas avec la démocratie.

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bon j’ai un contact de sputnik qui veut me causer de l’affaire. Juste que c’est Sputnik, quoi, l’organe de propagande de Poutine. Donc j’hésite. Je réponds ou pas ?
A la fois il était sur nos fichiers… mais je me méfie gravement de ce genre de publication qui flirte avec plein de gens pas fréquentable.
Vous en pensez quoi ? réponse rapide svp ^^

Alors en 2012, j’avais soutenu mordicus un Pirate qui avait donné un interview à Minute. Mais là maintenant, je suis pas très fan de donner un interview à Sputnik. Soit j’ai evolué, soit je me contredis tout seul. Bref.

Je suis pas très pour, perso.

Thomas avait déjà posé le même genre de question, je ne sais plus si c’était Sputnik ou RT.

Thomas avait fait je crois, et l’itw était pas mal. On donne bien des itw aux pro Macron ou LR, je vois pas trop pourquoi on sélectionnerai les médias qui prennent la peine de nous contacter. Si on commence à sélectionner, y a un risque de partir en guerre contre les médias, et le résultat pourrait être pire encore. On touchera ici une cible peut-être très éloignées de nos valeurs mais c’est l’occasion de le faire.

Bref, je ne serai pas choqué qu’on boycott mais je ne trouve pas ça très opportun. Difficile à justifier sur la durée.

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Moi ce que je trouve difficile à justifier, c’est de leur envoyer un CP et puis de refuser leur interview. Je tourne ça dans tous les sens : s’ils sont sur notre base d’emails presse, faut assumer.
Bref, je vais le faire mais ensuite faudrait que sur ce point aussi il y ait débat.

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Envoyer un communiqué de presse n’engage en rien à faire un interview derrière, suffit de dire que toutes les informations sont dans le communiqué de presse et en l’occurrence, c’est le cas il n’y a donc même pas objectivement de raison nécessitant de faire un interview à ce sujet.

Personnellement les médias qui risquent fortement de déformer les propos, volontairement ou non, je préfère le simple CP, si les propos sont déformés il y a preuve à l’appui que ce n’est pas ce qui a était communiqué.

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L’Elysée veut choisir les journalistes qui suivent Emmanuel Macron, ça vous dit quelque-chose? On va quand même pas faire la même au PP.
Le PP ne doit pas choisir les journalistes qui auraient l’honneur de nous interviewer. Car si on commence à le faire, ça veut dire que chaque interview donnée sera un implicite soutiens pour le journaliste. Le plus simple est de répondre à tout le monde, ça n’empêche pas d’avoir un regard critique sur certaines publications et dénoncer les fakes news et le conspirationisme.
De plus sur la dernière interview, je n’y vois rien à redire.

Je ne suis pas d’accord avec Mistral et Clément : non, on ne doit pas parler avec tout le monde. A l’époque, l’interview donnée à Minute était une grave erreur mais on était des débutants. Là, on ne l’est plus.
Sputnik n’est pas Minute, cependant, mais potentiellement, c’est peut être plus dangereux de drainer vers nous de la bouillasse confusionniste que de causer, direct, avec des fachos qui, de toutes façons, ne trouverons pas leur place chez nous.

Cependant je ne suis pas non plus d’accord avec Slimane : on envoie un CP à des gens, bien sûr que s’ils nous interrogent il faut leur répondre. Envoyer un CP, c’est dire : “cette information est importante, traitez la”. Quand on a fait ça, on peut pas empêcher les journalistes de faire leur boulot.

Bref, écartelé par ces contradictions je m’en suis tiré à merveille :grinning: : j’ai téléphoné au mec et lui ai laissé un message sur son répondeur, quand il m’a rappelé, son émission était déjà passée. On a papoté (ce mec est très sympa et sa copine a voté pour nous ) et ça s’est fini là. :innocent:

On peut peut-être conclure qu’on ne sait pas :

  • Si c’est judicieux de sélectionner les journalistes
  • Lesquels sont des gens qui vont chercher à nous piéger et qui ne va pas le faire
  • La liste rouge des médias concernés (et le risque qu’elle ne soit pas connu de tous)

Du coup, est-ce que ça ne serait pas mieux de donner l’itw et basta ? Si on est pas sur de soit, on en dit peu (mais bien).

Et si on veut vraiment refuser un itw, faut le faire cash (en son nom “Désolé je ne peux pas vous répondre mais je transmets votre demande à d’autres pirates”). Pas après un débat en public sur discourse. Je sais qu’il y a des médias dont on préfères qu’ils ne parlent pas de nous mais on défend la liberté de la presse, tant que ce qu’ils font reste légal, et même si c’est borderline, on ne devrait pas boycotter. Pas contre on a le droit d’avoir pas de temps à accorder (l’idée d’aller lire le communiqué ou de poser les questions par écrit, c’est acceptable).

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Il y a quand même un monde entre refuser/choisir les journalistes à une événement officiel/public/conf de presse et refuser de donner des interview privée à certains/tout les journaux. Il est même possible de répondre à certaines questions sans pour autant passer par l’interview.

Je sais pas le fond de ta pensée à ta place, mais je pense que tes deux positionnement sont logiques et compatibles. Tous les journaux valent la peine de discuter avec eux pour toucher un petit peu leurs lecteurs (qui sont des êtres humains valables), par contre si on le fait on risque de légitimer le journal en tant que source d’information.

Clairement, Sputnik cherche à se présenter comme une source “neutre” politiquement, qui fait un vrai travail de journalisme, etc., alors que c’est faux. En plus Sputnik est très confusionniste alors que minute est catalogué à l’extrême droit par toute personne un peu renseignée (fachos exceptés).

Comme Minute c’est le fan club officiel du FN, c’est plus difficile de nous accuser d’être d’accord (ou pas en désaccord sur tout) avec eux :stuck_out_tongue_closed_eyes: étant donné qu’on est un peu l’opposé sur presque tout les sujets (libertaires, économiquement et culturellement on a rien a voir avec eux, écolos, internationalistes, anti-xénophobie, démocrates, et faut bien l’avouer sociologiquement plus favorisés).

Certains médias peuvent faire des articles défavorables et chercher à piéger, mais en général, on a plutôt de meilleurs articles quand on a un contact direct avec les journalistes. Pour le moment, je dirai que le problème est surtout de ne pas avoir assez de com que de la mauvaise com. Donc même sans considération politique sur le fait de choisir les journalistes, il me semble plus avantageux d’accepter les interviews. (Si on était super connus, il serait peut être stratégique de ne pas répondre à certains, mais resterait le point politique de “Doit-on choisir qui a le droit de nous interviewer?”).