Alliances - Législative 2017

Mon point de vue, c’est que toute alliance est possible à partir du moment où on justifie clairement la démarche auprès des électeurs du PP : “Voilà, nous sommes dans un contexte de représentation démocratique qui ne favorise pas l’émergence de nouveaux partis car nous devons obtenir 1% dans plus de 100 circonscriptions en France pour accéder au financement publique. Cet objectif est difficile à atteindre pour nous comme pour d’autres mouvements émergents. C’est pourquoi nous nous associons de manière technique afin d’atteindre ensemble cet objectif. Cela nous permettra de poursuivre notre combat pour plus de démocratie, de liberté et d’égalité dans notre société”… On pourrait même expliquer qu’à la suite de cette élection, les comptes du PP seront de toute manière accessibles et que chacun pourra vérifier ce qui est fait avec le pognon commun.

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je penses que les réponses à tes questions sotn comprises dans le 1er post de thomas du sujet.
Pourquoi --> pour une question technique et financiére
Qui --> cf LaBelleDemocratie
les Affranchis, les Audacieux, Assemblée Nationale Citoyenne, la CEN,
Cercle Podemos Montpellier, Colibris 67, Conférence citoyenne 2017,
Curieuses démocraties, les Déconnomistes, Ensemble Ici, Générations
futur, GRAM Métropole Lyon, pouvoir citoyen en marche, #LesJoursHeureux-LePacte, Nation Océan, 36000 listes participatives pour 2020, #MaVoix, Nous la Majorité, Partagir, le Parti pirate, Super Châtaigne, Synergies Démocratiques, WARN…
Cependant je rejoint jeey et margot sur ce point que nous n’avons pas était suffisament clair sur la composition de cette pateforme :
est ce que les acteurs de cette plateforme est basé sur la liste des composants de LaBelleDemocratie ?

Oui c’est simplement l’idée qu’il faut clarifier selon moi. Ne pas oublier que si parfois c’est pas clair à 100% pour nous, adhérents, imaginons pour le reste (du monde/des français/des électeurs/des citoyens).

Bonjour. Je n’ai rien contre cette alliance technique mais j’ai l’impression que certains gains/risques ne sont pas exploités autour du maillage géographique.

  • Si nous présentons 15 candidats de l’alliance dans Paris 11ème (au hasard), nous n’aurons personne d’élu. Y-a t’il des réflexions pour limiter les candidatures/ se partager le territoire?
  • Un parti qui est le seul à proposer des candidats dans des circonscriptions paumées mais qui y est élu ne devrait-il pas aussi avoir un “bonus” vis à vis des partis ne proposant des candidats que dans des circonscriptions déjà bien fournies.

Je n’ai pas de solution à proposer, juste des interrogations.

Pour LBD (la belle démocratie) l’objectif pour ces élections est de
susciter l’émergence de collectifs locaux qui porteront leurs candidats.
C’est une démarche difficile mais intéressante. Si cela venait à
fonctionner, il y aurait grâce à la plateforme de quoi valoriser cette
dynamique. Dans le cas contraire, ce permettra tout de même de s’articuler
avec d’autres mouvements plus structurés.
Sur la composition hétéroclite de LBD, c’est réel, mais le fait de
participer de LBD ne fait pas de vous un membre de droit de la plateforme :
encore faut-il avoir l’équivalent de l’investiture (en l’occurrence: le
label haute qualité démocratique) qui est exigent et discalifiera
probablement tout opportunisme ou entrisme.
Du coup je e pense pas qu’il y ait de risque.

À mes yeux je vois LBD comme la porte d’entrée “candidature libre”, sans
structure. Beaucoup sont prêts à s’engager mais ne veulent pas entrer dans
un mouvement. C’est le moyen de rendre ces candidatures (qui restent
légitimes) compatible avec notre propre projet.

Pour aller dans le sens de @ThomasWatanabeVermorel, ce n’est pas une alliance sortie du chapeau, c’est vraiment un travail de longue haleine.
En étant porte-parole, @ThomasWatanabeVermorel connait nos valeurs et ne se serait pas autant investi dans cette question si cela n’allait pas dans le bon sens.

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C’est vrai que dans le milieu politique cela peut choquer de la part d’un porte parole de respecter les valeurs de son parti et non de faire de la démagogie mais bon c’est comme ça au parti pirate à prendre ou à laisser :wink:

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Question très intéressante. La Plateforme technique ne contient pas de disposition sur la façon de gérer les concurrence circo par circo. C’est volontaire. Il y aura un contact facile à partir duquel les section locale auront toute facilité à s’arranger avec les mouvements alliés. Par exemple, Le Parti du Vote blanc nous a déjà contacté pour éviter de faire ce genre d’erreur.
Ce n’est pas dans la plateforme car cela causerait des problème de gouvernance quasi insoluble, mais ça ne veut pas dire que c’est interdit pour autant. La décision revient au section locale.

Ce sont des choses technique. C’est sûr que sans bagage technique sur la façon dont se déroule la vie publique ont peut être un peu perdu. C’est une des raisons qui font que, sans le cacher, nous ne devrons pas faire campagen là dessus auprès du grand public. Celles et ceux qui veulent savoir auront l’ensemble des infos, mais pour les autres ce sera invisible.

Exact. La transparence absolue de la démarche nous protège, et protège celles et ceux qui ont confiance en nous.

Bonjour à tous les Pirates,

Je suis un tout nouveau Pirate, venu en observateur à l’AG de Nantes, et très motivé par la nécessité d’agir en politique.
Une rapide présentation :
Je suis géographe de la santé, j’ai 46 ans, plein d’enfants (bon, pas tant que ça, 4…), Libre Penseur, amateur de vélos anciens, de spéléo, de montagne, de lecture… Je travaille dans un laboratoire pharmaceutique (une multinationale américaine… !), après avoir longtemps travaillé dans l’Assurance Maladie (que je connais très bien, et à laquelle je suis très attaché).
J’ai une formation de géopolitique à la base, et un vieil intérêt pour la chose publique, arrimé à une exigence d’éthique forte.
Je pense que c’est suffisant pour ne pas polluer le sujet, et j’en viens à ma question :

Quel est notre projet, en tant que Parti, avec l’argent que représentent les 1,5€ par voix par an que nous pourrions récolter ?
Je précise : nous serions dans un Parti classique, la réponse serait évidente : financer les frais de siège, de permanents, de communication liée aux campagnes locales et nationales, les frais des militants, etc…

Voulons-nous un siège national (je crois qu’il n’y en a pas) ?
Voulons-nous des permanents ?
Comment le parti fonctionnera, en pratique, pour allouer des sommes aux régions ?

Par ailleurs, est-ce que La Belle Démocratie compte un nombre significatif de membres susceptibles de faire campagne ou de voter ? Une lecture rapide (trop ?) donne l’impression d’un rassemblement très groupusculaire, ceci dit sans aucun sens péjoratif. Au demeurant, le label HQD (Haute Qualité Démocratique) me semble un peu excluant par certains points : ne pas appartenir à un Parti par exemple. Pour des gens impliqués en politique, c’est éventuellement contradictoire !
Enfin, méfions nous des alliances faites pour “de mauvaises raisons”, et l’argent en est une, si on se le procure par des accords que nous pourrions nous-même critiquer chez d’autres. Et même si c’est le carburant indispensable : il est facile de griller durablement un petit parti…
Espérant avoir contribué, je remercie les Pirates que je connais de leur accueil et je peux témoigner : les récents échanges sont pleins d’oxygène !!

Ludo_Cepre

Etant là depuis 2012 tout ce que je peux dire sur le point de l’argent, c’est que les pirates et les militants ne donnent pas assez pour qu’on soit serein au niveau de l’argent pour avoir soit un poils d’employés (maintenance des serveurs, secrétariat…), soit financer des campagnes.

Il faut pouvoir dénoncer le système, expliquer pourquoi c’est mal, mais surtout expliquer pourquoi on doit pour l’instant s’en servir. Ce n’est pas une question de compromission, c’est une question de moyen et de mise en perspective. Comment se battre contre le PS, LR, FN quand tu as 15.000€ par an ?

Bon, je vois que le projet n’a pas beaucoup besoin d’être défendu, tant mieux. Personnellement, j’y vois une bonne chose car ça nous laisse une chance de bénéficier des subventions publiques du financement politique. Ce qui en toute légitimité nous est du car on se bouge plutôt par mal pour faire vivre la démocratie (en tous cas au moins autant que certains partis qui émarge à plusieurs millions par an sur cette assiette là). Bon, ça reste une petite chance et pas beaucoup plus car faut quand même faire les 50 circos, et en 2012 nous en étions loin (et encore plus loin si on retire ceux qui ont été sanctionné par le CC). De plus, ça ne sera pas des millions mais 10 à 20k€, c’est très largement atteignable (et ça serait déjà plein d’actions politiques, citoyennes et utiles pour la société que nous pourrions mener).

Oui, je suis pessimiste car si on gagne l’élection, on aura pas besoin d’alliance technique… mais faut être un peu réaliste et être en ordre pour gagner et gagner, c’est différent. En France, il faut du temps pour qu’un parti monte. Le fait de disposer d’un peu de subvention pour financer les actions y est pour beaucoup !

Enfin, même si ce n’est qu’une alliance “technique”, pour le moment il y a LBD et PP. Il est question qu’il y ait deux autres formations dont l’une qu’on connait plutôt bien (parti du vote blanc). Ceux qui s’en sont approchés ne sont pas tous terribles mais ceux qui s’y accrochent encore et veulent rentrer concrètement sont finalement assez amicaux. Ca ne veut pas dire qu’on pourrait avoir un jour un programme commun mais quand on voit qu’un Hamon et un Valls peuvent être dans le même parti, il faut peut-être un peu élargir nos horizons pour faire face. On ne fait pas comme eux, on ne fera pas semblant d’être amis avec tous les membres de l’accord technique (on affiche au contraire nos différences) mais s’entre aider un peu avec ceux qui défendent la diversité de l’expression politique, c’est à mon avis plutôt cohérent avec ce qu’on défend tous les jours.

Par la suite, s’il doit y avoir des partis vaguement moins fréquentables, déjà nous serons parmi les premières formations à entrer dans l’accord, et ceux qui entrerons avec sont proches. De ce fait, on aura un pouvoir pour éventuellement y faire barrage. Et là encore, on ne s’engage pas sur une plateforme programmatique commune donc l’impact est limité, et devrait rebuter à l’entrée tous les fachos de bas étages qui n’y verront pas un moyen facile pour fagociter (y a d’autres plateformes plus facile pour ça et on serait toujours libre de partir auquel cas).

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Bonjour,

Pas de question de fond sur l’utilité de l’argent pour organiser un mouvement.

Mais je renouvelle mes questions : on fera quoi, nous Pirates, avec un peu plus de sous ??

  • Temps partiel de permanents ?
  • En télétravail ?
  • financement d’actions locales ?
  • qui décidera de l’allocation des ressources du parti ?
  • on vote sur toutes les dépenses ?

Bref, je me demande comment on vit l’argent chez les Pirates, ou comment on voudrait le vivre ?
Bonne soirée !
Ludo_Cepre

rien ne sert de faire des plans sur la comete et si jamais on obtient des financements alors il y a condorcet et borda disponible via congressus et personae en delegation. Nous rendrons liquide democratiquement cette decision à tous.

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D’accord avec Kilyx, avant de dépenser les sous, il faut être en mesure de ce dire qu’on les aura. On a déjà eu ce genre de discussion au sein du Parti Pirate et les orientations prises n’ont pas toujours plu. Au niveau international, ça n’a pas été toujours facile de “réussir”.

Maintenant, faut pas voir trop grand non plus. Si on pouvait mener plus d’action de terrain, se voir plus souvent et financer quelques élections ce serait super. Pour financer des locaux et y mettre des permanents politiques, c’est quand même mieux d’avoir des élus qui puissent payer, et manager l’équipe car c’est une grosse charge. Un peu tôt pour voir ça, déjà jouons les élections législatives (et pour ça, nous n’avons pas un radis).

Moi je vais répondre à @Ludo_Cepre, parce que ce n’est jamais inutile de réfléchir à l’avance, parce qu’on m’a toujours dit d’anticiper tout le temps (bon, c’etait pour passer le permis de conduire, mais ça marche) et parce que nous devons être capable de réfléchir à des sujets de toutes sortes, meme s’ils sont irréalistes.
Mais j’ai bien dit “reflechir”. Bien sûr, les décisions devront etre prises par les membres en toute transparence.

En premier lieu, il faudrait faire le tour de ce que nous payons déjà. Je crois qu’il n’y a que quatre points : La compta, le bancaire, les serveurs, la boite aux lettres.

  • Est-ce que cet existant peut-être amélioré avec un budget plus important?
  • Est-ce qu’il doit être amélioré avec un budget plus important?

Une fois qu’on a vu l’existant, on peut s’interroger sur ce qu’il nous manque et surtout quand.

  • Est-ce qu’il nous manque de quoi faire vivre le parti quotidiennement? Si oui, quoi?
  • Est-ce qu’il nous manque de quoi se presenter aux elections? Si oui, lesquelles? Si oui, quoi (pour chaque election) ?
  • Est-ce qu’il nous manque un budget pour un simple coup de manivelle, une campagne de comm qui permettrait de lancer le PP une bonne fois pour toute afin d’obtenir bcp de membres, bcp d’actifs, bcp de donateurs ?
  • Est-ce qu’il nous manque un budget pour un coup d’éclat, du genre une QPC ?

Voila ce qui me vient en tete en réfléchissant une dizaine de minutes. Et je suis sur que je suis passé à coté de plein de choses que d’autres Pirates ont en tête.

Ceci étant dit, @Mistral a raison ci-dessus : Nous n’avons pas un radis pour les elections législatives de dans 5 mois. Mais on peut encore inverser la tendance. Tout le monde peut donner un peu, du genre 10 € par mois (ou tous les 2 mois), tout le monde peut faire passer l’info autour de soir pour que d’autres donnent.

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Hello
Pour les législatives, l’essentiel des dépenses sera assumé par les candidats. Il faudrait faire fonctionner une éventuelle caisse pour les candidats qui n’ont pas d’argent mais qui sont super intéressants et motivés sur le terrain. Pour le reste, avec le système de don au parti et aux sections locales qui ouvrent droit à la ristourne fiscale, il faut que chaque candidat se pose la question de son financement.

Je vais poursuivre la réflexion de Relf. Si on a du pognon suite aux législatives, à quoi l’utiliser ?

Déjà, ce qui est intéressant c’est que ce pognon est garanti 5 ans. Donc on peut se mettre sur un projet à long terme. Je pense que si on passe un seuil, il faudra recruter un ou deux permanents qui auront pour mission de fluidifier l’administratif et la communication - surtout la communication interne. Dans les assos qui prennent un peu d’ampleur, c’est souvent ça le rôle du premier salarié : décharger les militants d’un certain nombre de tâches pour leur permettre de se concentrer justement sur les tâches proprement militantes.

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Je ne suis en aucun cas refractaire sur une reflexion en amont des possibilités et des meilleurs choix possibles d’orientations stratégiques pour le PP (il faudrait d’ailleurs être sacrément culotté pour contredire les dires de refl et thufir) je porte plus sur la méthode d’adoption aux adhérents de celles-ci.

Bon, c’est passé (85.7%) : https://congressus.partipirate.org/meeting.php?id=120

.

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