De moins point de vue, c’est “Où s’arrête la politique ?”
Que ce soit bien clair, quand on milite pour quelque chose, soit c’est “pour” soi, soit c’est “pour” des gens. Le premier c’est de l’égoïsme (ou simplement, un entretien annuel pour une augmentation de salaire) ; le deuxième c’est du militantisme mais comme c’est pour les gens, c’est de la politique, ce qui fait vivre la cité.
Ce qui fait vivre la cité, ce sont les lois, le militantisme sert à montrer qu’une évolution est nécessaire, la politique à faire des propositions. Mais ça n’empêche pas la politique de faire du militantisme. In fine sur ce sujet, je dirais que le militantisme est un sous ensemble de la politique.
Le syndicalisme, c’est la politique dans le monde du travail, et de ce fait inclus dans la politique en général (d’ailleurs ce sont les mêmes élus, aujourd’hui qui font les lois sociales et les lois du travail)
Si l’on prend les lobbyistes, tout comme les éditorialistes, ils font de la politique sans se mouiller - ils ne représentent souvent pas la cité mais des petits groupes qui essaient d’avoir des intérêts. Ils influencent plus qu’ils ne font.
Mais au final tous ces groupes font de la politique.
Quand le Parti Pirate propose quelque chose de concret, comme le Pavé, il fait du militantisme
Quand le Parti Pirate interpelle, écrit des articles, participe à des tables rondes, il faut du lobbyisme
Quand le Parti Pirate se présente aux élections, il fait de la politique
Pour ma part, ma colère envers certains groupes de la “Société civile”, qui “rejettent” ou “ne font pas” de politque (c.f. https://www.partipirate.org/comment-changer-la-societe ) vient du fait qu’ils essaient d’influencer aujourd’hui des gens qui sont sourds ou acquis, plutôt que de les dégager, mais qui par le jeu du sensationnalisme brillent en société alors que le résultat est nul (et ce n’est pas ma conclusion personnelle, c’est la leur).