[Point Programme] Le chômage pour tous !

A relire ta première référence à l’ecopar, c’est peut-être cette idée d’ailleurs, de redistribuer le salaire en fonction “de l’effort et du sacrifice” ?

@margothemmerich : mp :slight_smile:

@kilyx23 : j’ai vraiment pas de solution, et je vais aller me renseigner sur ecopar avant dire trop de bêtises… Juste :

non tu n’as pas trouvé ta place parceque tu aimais ce que tu faisais mais parcequ’un contexte donné t’as permis de l’exercé en te permettant de (sur)vivre jusqu’à présent.

… qui semble faire de moi une héritère, alors que je suis une pure héritière de l’état providence ! L’état m’a donné des bourses (échelon 5) puis du boulot (5 ans d’EN), c’est clairement lui qui m’a nourrie et qui m’a permis de faire ce que j’aime. C’est une chance que nous avons en France, clairement.

Ensuite, un bémol : ce qui toi te plait emmerde bien souvent les autres. Mes copines infirmières sont dingues de leur boulot, et j’envisage régulièrement de reprendre l’enseignement parce que les élèves me manquent. La pénibilité est un truc très relatif, et dépend beaucoup d’une question très con : avons-nous CHOISI d’être ici ?

C’est cette notion de choix qui est primordiale, et à préserver, et à développer :slight_smile:

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Loin de moi l’idée de te faire passer toi (ou d’autres d’ailleurs) pour une héritiére, tu as résumé le fond de ma pensée le contexte étant dans ton cas les bourses et l’offre proposée par l’EN, j’insistais sur le fait que on ne fait pas ce que l’on fait par ce qu’on aime mais bien en rapport des opportunités saisies …oupas.

Sur le bemol, dans les faits je ne confierais pas cette gestion à une “main invisible” ni sur le marché des finances ni sur le marché du travail, je ne doutes pas que la pénibilité est relative mais je constate également que certains métiers en tension ne sont pas prêts d’être résorbés et nous avons alors plusieurs possibilités sur lesquelles nous nous devons de faire un choix qui souvent simpose par une logique et éthique (le choix s’impose mais l’application elle en est loin…) pour les cas ou personne n’est au rdv nous pouvons opter

  • automatisation
  • avantages (financiers, compensatoires, …)
  • division et redistribution des taches

Ton dernier paragraphe releve plus …amha…de la philo que de l’analyse socio-economique ce qui n’empeche pas le fait d’etre interessant :smiley:

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Je fait le pari qu’il y aurait encore assez de médecins, vu que le numérus clausus est de 10% des inscrits à Grenoble (9 sur 10 de recalés, ce qui laisse une bonne marge) et qu’être médecin dans l’imaginaire des gens c’est super valorisant (sauver des vies, toussa). Tu pourrait les payer au smic, il y en aurait encore pour le faire. Oui, sinon pour les infirmières il y en aurait sans doute plus.

Perso, les études que je fait, c’est parce que j’aime ça, que je sait que j’aurais du boulot après et dans un métier que j’aimerai sans doute. On me promettrait un salaire peu élevé, j’irai quand même.

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Bah, tu sais, la fonction d’infirmière a été assurée pendant des siècles par des étudiantes en théologie :wink:

Je ne crois pas en “une main invisible”, nulle part. Mais je crois que chacun sait le mieux ce qu’il a envie de faire de sa vie, et je ne vois pas pourquoi on lui demanderait de la sacrifier au nom des “lois du marché”, des lois par ailleurs mouvantes et qui ne protègent personne. Le “marché” est une construction artificielle, une chimère, à vouloir lui coller on risque fort de se casser le nez (ça marche en littérature aussi).

ce qui ce concoit bien s enonce clairement et je ne dois pas etre clair donc je vais retenter, je ne parles pas d epanouissement personnel (meme si c est un sujet qui me plait et est un facteur preponderant) je parles de planification à l echelle sociétale sur 20/30 ans, chose qui n est absolument plus pris en compte aujourd hui. Les experiences personnelles de " mon cas perso" ne peuvent etre retenus sur ce genre d etudes, la medecine etait un exemple parmi tant d autres (pas le meilleur apperemment…) comme dit plus haut par alwida ce qui plait a l un est aborhé par l autre mais j insiste sur la necessité d organisation, il est bien beau de dire “on file du blé à tous et chacun fera ce qu il lui plait, en plus y va y avoir des robots tout baigne” la realité est que si nous ne reflechissons pas à prioriser comment allons nous faire face à nos defis de demain sans ressources certaine.

@kilyx23, tu sais que c’est notre point de désaccord. Je ne crois pas à ce genre de planification. “En 20xx on fournira tant en énergie propre”, année 20xx : “nous sommes encore loin du compte”. Parce que la planification c’est remettre à demain, et une planification à 20 ans c’est remettre demain à 20 ans.

Il faut de l’“agilité”, au sens faire des runs, certes pas de 3 semaines, mais de un ou deux ans, avec révision des objectifs. Et du coup, il faut de la “flexibilité”, non pas dans le marché du travail (on prend on jette) mais dans la formation continue (ça en revanche ça devrait te plaire).

Sincèrement 20/30 ans c’est plus que trop (5 ans on sait déjà que ça ne fonctionne pas …)

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Effectivement je ne vois pas cela du même oeil. Bien entendu une priorisation d’actions (les RUNS dont tu parles) doivent être enclenchés. RIen n’empeche les planifications établies sur plusieurs decenies d’être revues à la baisse ou la hausse selon les résultats ou plutot il le faut oui ilfaut de l’agilité et oui il faut de la flexibilité mais sans aspiration à structurer l’économie en vue des valeurs qui nous sont chéres comment sortir du carcans hyperlibéral conjoncturel d’aujourd’hui ? J’ai peur qu’avec seulement des RUNs sur quelques années nous ne pouvons que répondre à éteindre un feu sans chercher à eloigner le comburant. Est ce qu’une réelle planification transparente et collégiale à deja été experimentée ? (qu’on ne me sorte pas l’URSS ou la Chine sinon vous allez m’achever…).
Dire que nous sommes pour les communs c’est bien …planifier la réappropriation de l’économie par et pour les acteurs c’est mieux.
La planification effectuée conjointement par les producteurs ET consommateurs de maniére decentralisé (et non par l’état qui serait arbitre) permet justement de proposer un modéle alternatif au système concurrrentiel d’aujourd’hui.
J’ai donc dit 20/30 ans mais cela ne doit concerné que très peu de grands travaux (infrastructures de transports, energetiques, …).

En fait j’ai rien contre la planification en théorie, en pratique ça tombe TOUJOURS à l’eau.La planification demande aussi de la visibilité, et là, aujourd’hui, c’est difficile. Et au premier accroc, tout le plan tombe.

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On ne peut qu’etre d’accord avec ce que tu enonces.
SI nous n’avons pas de visibilité c’est à cause justement de la politique menée depuis belle lurette qui à tout laissé pour ne traité que les conjonctures. Ce sont bizzarrrement les mêmes responsables des lois liberticides.

Pour une planification AGILE 2.0 > echo null aiE

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Étant sans emploi, je n’imaginais pas que l’on peut le revendiquer sans en avoir honte. Je l’avoue j’avais honte d’être sans emploi car je ne me sentai pas “légitime” dans les élection législative par exemple comme dans la vie de tout les jours.

En un seul mot : merci le Parti Pirate

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Pour reprendre ce que tu dis @thomas.v.fauvet quand j’étais sans taf, la pression venait surtout de l’extérieur, sur moi, sur ma famille du coup (sans emploi = ne fait rien !!) moi j’allais bien, je profitais mais c’était pire encore quand j’essayais de l’expliquer… Il faut initier un nouveau paradigme, où vivre et produire n’est pas forcément rémunéré mais reste profitable à soi et à tous (puisqu’on va bien ^^ et qu’on l’assume) “Le chômage pour tous” exprime cette envie avec provocation comme les meilleurs slogan de 68 :slight_smile:

68 a changé le système en une saison

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Il y en a même qui ont fait du non emploi un mode d’action politique : https://fr.wikipedia.org/wiki/Op%C3%A9ra%C3%AFsme

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ah c’est ca que j’ai oublié de posté…et j’hésitais en tre le sujet hamon ou ici …

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Je vais faire un peu vieux con mais je vous invite à revoir le film de Pierre Carles de 2003 : Attention danger travail mettant en contraste les discours du MEDEF et la vie réelle des gens. A l’époque, c’était un premier ministre de droite qui flattait le MEDEF à sa tribune sur la valeur travail, aujourd’hui, il y a eu un léger glissement…
Pour ceux qui ont besoin de déculpabiliser c’est certes un peu long mais très efficace : https://www.youtube.com/watch?v=P-yPQEQghMs

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et en contribution je reponds “volem rien foutre al pais” :wink:

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idem dispo ici : https://www.youtube.com/watch?v=k9EkbxsrW9k

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Je réagis, je suis peut être hors sujet dans ce cas excusez moi, mais a mon sens dire que les gens peuvent faire ce qu ils aiment est très difficile. Je nuance mon propos en ajoutant dans l état actuelle des choses et de manière générale.
Car a l heure actuelle on demande une orientation précoce dès la 3ieme sans avoir jamais vu en quoi consister le travail ou la branche dans laquelle on s engage. Par exemple ce n est pas parce que j aime la svt que médecin est un métier qui me correspond. combien de personne en bac+5 sont incapables de dire en quoi vont consister leur travail de manière concrète ?

On le voit aujourd hui avec beaucoup de gens en échec scolaire, en reconversion ou au chômage si malheureusement ils ont loupé cette dernière. Je sais bien qu il a d autres facteurs qui rentrent en ligne de compte mais je voulais remonter le fait qu une partie du chômage découle également de mauvaise orientation ou d erreur de parcours difficilement rattrapable. Qu il y a un travail en amont à faire même si je ne suis pas partisan d essayer de prévoir les métiers qui embaucheront dans x années.

Malheureusement je n ai pas de solution miracle et infaillible pour palier a ce problème.

Dans notre société actuelle le chômage n est ni une maladie ni une malédiction. J ai un peu l impression d être utopiste et hors sujet :slight_smile:.

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je prends un peu le train en route sur ce débat…
Du coup je vais peut-être enfoncer des portes ouvertes, mais j’ai 2 choses à mettre en contraste avec ton discours :

Sur la lutte des classes tout d’abord : elle existe. sous d’autres noms peut-être, mais l’enjeu sous-jacent c’est la répartition des richesses. Tu peux changer le nom, dire que la vision communiste qui découle de Marx à ses défauts mais les inégalités on ne peut pas les nier.
Le “méchant patron”, ce n’est pas le petit entrepreneur qui s’endette, c’est 80% de la richesse dans les mains de 1% de la population, comment peut-on créer un mécanisme qui permette d’éviter ça ?
Oui, on veut tous léguer un lopin de terre, une éducation et un petit matelas à nos gosses, mais franchement : Martin Bouygues ? Serge Dassault ? Arnaud Lagardère ? Liliane Bettencourt ? j’en passe
Ils sont pas nombreux mais ils accaparent suffisamment de richesse pour nos revenus de base…

Ensuite, les risques et les dettes des créateurs d’entreprise :
Quand est-ce qu’on parle de la création monétaire ?
Pourquoi laisser aux banques privés le privilège outrancier de gagner autant d’argent à rien foutre, sur le dos de ceux qui justement bossent le plus ?

Si on reprend la création monétaire dans les mains de l’état, on peut financer plus facilement les investissements, les risques des entrepreneurs (à condition de jauger un peu le projet quand même et de pas financer n’importe quoi non plus…).
Et l’argent qu’on n’aura pas gaspillé en intérêt, plus la redistribution des très fortes taxes sur les très gros héritages permettra d’alléger la pression sur les malheureux qui auront échouer dans leur projet…

La question du temps de travail ça revient à la question de la répartition des richesses, pour une somme X produite est-ce qu’on réfléchit à un système qui accentue la tendance à accaparer dans quelques mains au détriment des autres, ou est-ce qu’on réfléchit à un autre qui permette à tout le monde de participer ?

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Pour en revenir sur le cœur du sujet :

Pour les gens qui en doutaient encore et les résultats tiennent sur ce qui s’est passé avec 2007 (la crise, …).

Bref un robot, 6 emplois en moins … et ça parle pas forcement d’emplois directs, donc çà prend en compte aussi les emplois CRÉÉS autour.

Bref là ce n’est plus de l’utopie

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