Concernant les trois pistes de réflexion :
Mettre en place un VÉRITABLE accompagnement à la mise en accessibilité avec un financement adapté à la structure.
Si on parle de l’accessibilité des ERP, on est là pleinement dans la volonté politique. Il faut mettre en place un cadre avec un organisme de conseil qui effectivement valide un programme d’accessibilité ERP par ERP.
J’entends par là que l’on peut travailler, comme le propose @Farlistener dans un autre sujet, sur une logique de “Run”, ne pas “tout faire d’un coup”.
Prenons le cas d’une préfecture non accessible.
Il faut identifier les points critiques (accès aux bâtiments et sécurités, accès à des toilettes, accès des bureaux, formation des personnels, accessibilité de la documentation).
Une fois cela fait, il faut définir un “plan d’action”, avec les tâches à réaliser par priorité (et coût).
Et ensuite, on fait des “RUN”, monitorable par l’organisme de conseil :
RUN 1 : aménagement d’une rampe d’accès au bâtiment
RUN 2 : Formation des équipes et aménagement des bureaux
RUN 3 : Documentation pour sourds et malentendant
RUN 4 : accessibilité sanitaire
Cela permet d’avoir une mise en accessibilité rapide (et pas tout d’un coup), d’intégrer ses travaux avec des rénovations déjà prévues par exemple, etc.
Ne pas tomber dans l’extrémisme du handicap : le tout accessible n’est pas forcément la solution.
J’ai envie de dire que là, c’est plutôt qu’il ne faut pas forcément tomber dans l’extrémisme de la norme. Tant dans la mise en place de solution d’accessibilité (Rampe d’accès mobile par exemple) que dans la sacro-sainte préservation des bâtiments.
Oui l’histoire et l’architecture des bâtiments c’est important, cela fait parti du patrimoine et tout, mais bon, il faut vivre dans ses bâtiments, sinon on devient un musée …
Créer un organe de réflexion sans parti pris
Là j’ai des questions : quelle approche (organisme indépendant, groupe de travail lié à un ministère) avec quelle gouvernance ?