En fait, la base du capitalisme tel qu’il a été mis en place, présuppose que les ressources sont illimitées, ce qu’elles ne sont pas. Donc les règles de calcul de la “croissance” telles qu’on les pratique aujourd’hui, commencent un petit peu à coincer.
Quand bien même on passe à la notion de croissance économique basée sur le numérique, l’information, l’intangible, il ne faut pas oublier que ce genre d’industrie est énergivore d’un côté et qu’elle sous-tend un vecteur matériel (que ce soit le device ou la marchandise échangée).
Sans oublier qu’il faut faire le choix entre nourrir les gens, conserver les forêts, accueillir 11 milliards de personnes sur Terre.
C’est pour ça que je parle d’aller dans l’espace, parce que jamais on ne choisira la décroissance. Et si nous français (1% de la population mondiale) ou nous européens (8% de la population mondiale) la choisissions, ça serait un suicide économique, tant la Chine, l’Inde et les US vont nous marcher dessus.
Qu’on se le dise aussi, le jour où l’on arrêtera d’acheter du pétrole (ce que j’appelle de mes vœux) toute la zone moyen-orientale sera déstabilisée (adieu pétrodollars).
Alors je n’ai pas confiance dans la présentation de l’économie verte d’un côté et le capitalisme de l’autre, il faudrait déjà à mon sens faire entrer dans les règles du capitalisme, que oui le monde est fini.
Oui il faut aussi améliorer les usages : recyclage, réparabilité, consignation, …
Mais pour moi il faut aussi et surtout se tourner vers l’espace