Un brevet pour des drones pollinisateurs ?

La firme américaine Walmart a déposé un brevet pour des drones pollinisateurs en partant du constat de la baisse alarmante du nombres d’abeilles et de leur rôle essentiel dans la pollinisation.

J’ai trouvé l’info dans le Canard Enchaîné, recoupé sur de nombreux sites, mais celui-ci a l’avantage de mettre le lien vers le-dit brevet :

Merci donc Walmart, si les abeilles disparaissent, il y aura quelqu’un pour s’enrich… touss touss touss … polliniser les semences et les plantes à travers le monde ! Des philanthropes chez Walmart.
A moins que… Investir tant d’argent dans un concept comme celui-ci… Attendez, je refléchis :
plus besoin d’abeilles pour polliniser
= plus besoin de s’occuper de leur survie
= pourquoi interdire les persticides responsables de leur extinction ?
= on peut continuer comme avant (mais en mieux)

De toute façon, abeilles ou pas, Walmart a promis de révolutionner l’agriculture avec cette invention.

Là on est clairement dans une des limites de notre programme sur le brevets. En effet, ce n’est pas un brevet sur le vivant mais pourtant si les abeilles venaient à disparaître, cette firme américaine (ainsi que d’autres probablement, j’imagine qu’ils ne sont pas les seuls à se pencher sur le sujet) se retrouverait détentrice de “droits sur le vivant” dans le sens où ils deviennent propriétaires d’une technologie qui remplace un système biologique menacé et nécessaire au fonctionnement, voir même la survie, de notre civilisation.
Pour moi ça rejoint le principe des semences à usage unique. C’est s’approprier les droits fondamentaux.

Au delà de l’aspect financier, il faut combattre cette statégie de fuite : s’il n’y a plus d’abeilles construisons des drones, s’il n’y a plus de Terre allons sur Mars, … qui est en fait un refus de prendre nos responsabilités sur les causes de l’action humaine (notre action à tous) sur le vivant. Je ne dis pas qu’il ne faut pas envisager des “plans B” mais doit-on laisser des entreprises (à échelle mondiale) devenir garantes de principes aussi critiques ? (et certains nous répondrons : les pauvres, ils ont beaucoup investi dans ces recherches, normal qu’ils en tirent un bénéfice…).

Voilà si ça peut faire l’objet d’une comm officielle, je veux bien participer :wink: (on poke qui dans ce cas @Conseil-Transitoire ?)

Je rappelle sur le sujet :

5 Likes

J’aimerai tempérer ce point qui pour moi est un poil différent. La vision spatiale n’est pas qu’une fuite, c’est aussi aller chercher ce qu’il manque dans l’espace sans avoir à défigurer notre planète.

Et du coup concernant ce point, c’est pour cela que je mets en avant un effort national voire mondial et non entrepreneurial.

Sinon avec le reste, je suis raccord.

1 Like

Certes je ne place pas les deux sur le même plan (c’était surtout pour marquer ma phrase), mais pour autant aller chercher des ressources sur d’autres planètes sans remettre en cause la façon dont fonctionne notre société, c’est faire l’autruche et c’est ça que je voulais dénoncer.

De plus, la « course à l’espace » n’est pas super écolo en soi : carburant, matériaux assez résistants pour aller jusque dans l’espace (les mêmes qu’on espère trouver sur d’autres planètes ? :smile_cat:), je parle même pas de la pollution de l’orbite de la Terre, …