Programme transport PPEU FR

Bonjour
ci dessous le programme traduit du PPEU pour les européennes sur la thématique transport

je rappelle que ce point va nous engager pendant plusieurs années, il serait intéressant d’avoir vos retours. le texte est un peu long n’hésitez pas à le lire pendant vos déplacements dans les transports en commun, ça vous mettra dans l’ambiance.

Au sujet de la traduction :
Notez qu’on utilise parfois le terme « travailleur », j’ai eu doute dans la traduction. Le terme technique précis est « navetteur », les gens qui font des navettes tous les jours.

Les liens du PPEU en référence :

Transport

Les fondements de notre concept reposent sur les principes d’intermodalité, de mise en réseau et de durabilité. Quelle approche nouvelle et innovante voulons-nous adopter dans la politique européenne des transports ? Nous basons notre réflexion sur une vision complexe des chaînes d’approvisionnement, une planification minutieuse et un financement transparent tout au long de la durée de vie du projet.

Paresse énergétique

Les carburants alternatifs ne peuvent pas sauver notre planète tant que nous continuons à gaspiller de l’énergie. Nous soutenons une initiative de principes de mobilité partagée pour des villes habitables. Là où vous pouvez marcher, vous ne devriez pas conduire. Là où vous pouvez conduire ensemble, vous ne devriez pas rouler en solo. L’UE perd des milliards d’euros chaque jour en temps productif lorsque les travailleurs sont coincés dans les embouteillages. C’est pourquoi nous encourageons le coworking ou le travail à domicile, le cas échéant ; fonction publique incluse.

Faire circuler des marchandises à travers l’Europe à des fins d’optimisation fiscale ou les importer simplement à cause des droits des travailleurs locaux est de l’hypocrisie. Notre objectif est de créer une législation qui permette au consommateur de voir les coûts complets des chaînes d’approvisionnement de production afin de transformer les préférences de l’UE en conséquence ; par exemple, promouvoir la consommation alimentaire locale sans déchets par rapport aux importations étrangères.

À long terme, nous envisageons l’utilisation de vélos et de transports en commun pour accéder aux hubs (pôles) de transport, de trains pour les déplacements intérieurs à l’intérieur de l’UE et d’avions principalement pour atteindre des destinations outre-mer. Partager c’est aimer ! Notre priorité ici est l’adéquation : le coût total de toute solution (y compris la maintenance à long terme) doit être proportionnelle à l’intérêt public global. Nous soutenons des solutions innovantes telles que les systèmes de convoi de camions autonomes, des routes intelligentes et des parkings en silo intelligents, des tramways de fret ou des bus modulaires, lorsque c’est appropprié.

Restez simple, intelligent

Les règles de transport européennes sont pleines d’exceptions. Pour que ces règles soient alignées, des salaires et des conditions de travail compétitives pour tous les conducteurs professionnels à travers le continent doivent être mises en œuvre, ainsi qu’une harmonisation des interdictions de circulation des camions et un marché unique pour les locomotives et les tramways. Nous soutenons une législation progressiste pour les voitures autonomes et sans conducteur afin de régler les problèmes de responsabilité et de maintenir l’UE au sommet de l’échelle de l’innovation automobile.Les différents modes de transport devraient être juridiquement égaux, disposer d’un système transparent de subventions et leur coût devrait refléter toutes les externalités applicables.

Big Brother sur la route

Nous visons un système de péage par satellite commun, contrôlé publiquement et facile à utiliser pour le transport commercial sur les autoroutes, permettant l’utilisation d’applications open source, permettant de traiter des mégadonnées anonymisées et ainsi d’améliorer la gestion du trafic municipal et entre les états. Nous insistons pour que eCall et d’autres dispositifs d’enregistrement de mouvements similaires restent facultatifs et leurs données strictement anonymes, afin que la participation à une telle activité de surveillance des transports reste un outil de choix transparent avec des avantages publics, plutôt qu’un moyen obligatoire de surveillance gouvernementale utilisant des sous-traitants et des mécanismes de contrôel opaques.

Voyage transfrontalier local

Les flux de transport actuels, en particulier dans les nouveaux pays de l’UE, copient encore principalement l’ancienne hiérarchie nationale. En utilisant de nouvelles options de transport dynamiques (systèmes de partage de vélos et de voitures, transports publics à la demande, applications d’appels de taxi/VTC, davantage de liaisons ferroviaires), nous nous efforcerons de permettre de nouveaux flux de transport naturels, qui ignoreront les frontières nationales. Tous les citoyens de l’UE ont droit à une véritable libre circulation. Ces mesures permettent de dynamiser les régions périphériques qui sont souvent les moins performantes au sein des pays.

Légalisation du covoiturage

De grandes zones métropolitaines de l’UE sont actuellement dans un vide juridique concernant les applications d’appels de taxi/VTC (Taxify, UBER), ce qui entrave la poursuite de la recherche et du développement de ces projets. Nous pensons que le législateur doit refléter l’évolution technologique actuelle et qu’un framework (structure) commun pour les applications de taxi/VTC devrait exister au niveau de l’UE, permettant au GPS et aux technologies similaires d’être reconnus comme un système certifié pour le calcul des distances. La légalisation des applications de taxi/VTC sera un grand avantage pour les zones rurales et les personnes moins riches.

Législation harmonisée pour les véhicules autonomes

L’UE devrait se diriger vers une législation harmonisée pour les véhicules autonomes.

Transports pour tous

Les Pirates Européens estiment que le transport doit être un droit fondamental accessible à tous, tout en minimisant les impacts négatifs sur l’environnement. Notre objectif est de mettre en œuvre des solutions de transport respectueuses de l’environnement qui améliorent la qualité de vie des gens et augmente dans nos volles la quantité de lieux vivables

Des villes vertes avec des transports en commun efficaces

Nos politiques visent à augmenter l’usage des transports publics, à diminuer le nombre de voitures sur les routes et à donner la priorité aux piétons et aux vélos dans les villes vertes. Pour y parvenir, nous proposons de financer entièrement les transports publics par l’impôt, afin que tout le monde puisse y avoir accès sans contraintes financières. Nous réduirons également les niveaux de pollution et de bruit dans les villes en construisant des systèmes de transport public efficaces, des autoroutes pour vélos et des voies de bus prioritaires.

Encourager les villes vertes avec l’open data

Pour encourager les villes à obtenir le statut de ville verte européenne, nous mesurerons les niveaux de pollution et de bruit dans les villes et nous utiliserons ces informations pour récompenser les villes qui font preuve d’un engagement en faveur de la durabilité environnementale. Nous croyons en un système de données ouvertes pour les transports, accessible à tous, avec des outils de données ouvertes développés pour que les entreprises et les gouvernements régionaux puissent facilement s’y connecter. Nous garantirons la sécurité et la confidentialité des données personnelles tout en rendant les données sur les transports accessibles à tous.

Des normes ouvertes pour l’interopérabilité

Nous utiliserons des normes ouvertes pour garantir l’interopérabilité des systèmes de transport dans tous les pays de l’UE. Ainsi, les transports en Europe fonctionneront de la même manière que dans les différents États membres. Notre objectif est de promouvoir le développement d’un système de transport efficace, accessible et respectueux de l’environnement.


Le train européen à grand vitesse

— Note : la construction d’un réseau ferroviaire et routier européen interconnecté est inscrite dans le règlement RTE-T (TEN-T en anglais). L’UE elle-même n’a pas le pouvoir ni les ressources nécessaires pour construire des chemins de fer. L’UE elle-même n’a pas le pouvoir ni les ressources nécessaires pour construire des chemins de fer, c’est une tâche qui incombe aux États membres. Le RTE-T définit le cadre dans lequel le réseau doit s’inscrire de manière générale. Il s’agit donc pour moi d’un point qui relève davantage des programmes électoraux nationaux que des programmes européens. —

Nous pensons que l’avenir des transports en Europe doit donner la priorité à des systèmes modernes, efficaces et durables, capables de nous relier tous. C’est pourquoi nous proposons de construire un réseau ferroviaire à grande vitesse qui relie toutes les capitales de l’UE, en utilisant de nouveaux matériaux et de nouvelles technologies pour rendre le voyage plus silencieux et en se connectant aux réseaux ferroviaires existants.

Un réseau ferroviaire à grande vitesse améliorerait considérablement l’efficacité des déplacements en Europe, en réduisant les temps de trajet et en augmentant la productivité. Cela aurait des répercussions positives sur les entreprises, en réduisant les coûts et en améliorant la productivité. En outre, il améliorerait considérablement l’accessibilité des régions éloignées, en facilitant les déplacements vers et depuis des zones auparavant difficiles d’accès. Cela aurait des répercussions positives sur les économies locales de ces régions et faciliterait la visite de ces régions pour le tourisme ou les loisirs.

Outre ces avantages, un réseau ferroviaire à grande vitesse contribuerait à réduire les embouteillages sur les routes et les autoroutes, améliorant ainsi l’efficacité globale des transports et réduisant les temps de trajet. En réduisant le nombre de voitures sur les routes, un réseau ferroviaire à grande vitesse aurait également un impact positif sur l’environnement, en réduisant les émissions de carbone et en promouvant les déplacements durables.

Programme français :

Déplacements transfrontaliers locaux

Les déplacements, notamment dans les nouveaux pays de l’Union européenne, sont encore souvent contraints par les anciennes voies routières nationales. En favorisant de nouvelles dynamiques de transport (vélo et covoiturage, transports publics à la demande), nous voulons permettre l’émergence de nouveaux réseaux de déplacement, plus naturels, qui ne sont pas limités par les frontières. Tous les citoyens de l’Union européenne ont droit à la liberté de circulation. Ces mesures doivent contribuer à renforcer les régions périphériques internes, souvent moins performantes.

Programme allemand

Transport

Nos objectifs pour l’avenir du développement urbain et de la mobilité - Notre vision

La numérisation et le changement climatique n’ont apparemment guère modifié nos villes jusqu’à présent. La révolution numérique dans l’espace public ne fait que commencer et le changement climatique rend nécessaire une mobilité respectueuse de l’environnement. Nos villes, nos agglomérations et la manière dont nous nous déplaçons vont donc changer du tout au tout à l’avenir.

Dans une large mesure, nos villes sont définies par leurs espaces ouverts et leurs zones de circulation. De grands changements se profilent à l’horizon dans ce domaine, que nous façonnons au profit de tous les habitants :

Les véhicules autonomes, sans conducteur et avec une conduite respectueuse de l’environnement augmenteront considérablement la sécurité du trafic et garantiront, entre autres, qu’il n’y aura plus de voitures immobilisées dans les rues des habitants. À l’avenir, certaines voitures se rendront d’elles-mêmes au parking le plus proche, mais la plupart seront des voitures de covoiturage qui se rendront directement au prochain passager et l’emmèneront ensuite souvent jusqu’au tramway ou au S-Bahn (équivalent TER). Ce transport en réseau avec la liberté de choix pour tous est l’avenir.

Les zones de circulation devenues inutiles sont transformées en zones vertes et récréatives, ce qui améliore considérablement la qualité de vie des citoyens. Le transport connecté libère l’utilisateur de l’obligation de recourir à un mode de transport particulier et lui permet de parcourir un itinéraire de la manière la plus simple et la plus efficace.

De nouvelles technologies et de nouveaux fournisseurs de mobilité se déploient sur le marché. Ces changements arrivent très vite et les décideurs politiques doivent maintenant fixer le cap de la révolution des transports modernes afin d’améliorer la qualité de vie. Ainsi, la ville du futur pourra transférer l’internet dans les espaces de vie et enfin dépasser l’ère de la ville à sens unique axée sur la voiture.

Une nouvelle politique de transport

Nous voulons une politique des transports fondamentalement nouvelle en Allemagne. L’objectif est de mettre en place une politique des transports qui réponde aux besoins de tous les habitants du pays, de la société et de l’économie. Pour ce faire, nous utilisons les changements technologiques pour mettre en œuvre une politique des transports financièrement, socialement et écologiquement durable.

L’infrastructure de transport doit fonctionner en permanence

Nous avons besoin de l’infrastructure de transport pour tout ce qui se déplace en Allemagne. Pour cela, elle doit fonctionner et être entretenue en permanence. L’état fédéral allemand doit investir ponctuellement des fonds supplémentaires pour compenser les échecs du passé. Mais nous ne devons pas répéter les erreurs conceptuelles du passé. Dans le cadre du nouveau développement de l’infrastructure de transport, nous misons donc sur un tournant moderne en matière de transport. Nous rejetons les partenariats public-privé (PPP) pour l’entretien et l’extension des infrastructures de transport.

Nous sommes opposés à la privatisation des infrastructures de transport. C’est le seul moyen de garantir des conditions d’accès égales pour tous les usagers. C’est aussi le seul moyen de garantir que les recettes provenant des redevances d’utilisation sont investies dans l’entretien et, si nécessaire, dans l’expansion de l’infrastructure. L’entretien et la construction de nouvelles voies de transport doivent être réalisés conformément à diverses normes sociales, économiques et écologiques. Les projets de construction doivent également être examinés en fonction de l’évolution future de l’ensemble du système de transport.

Les moyens de transport les plus favorables au grand public devraient avoir la priorité dans le processus de développement : Le vélo nous coûte moins cher que le bus et le train. La voiture particulière est le moyen de transport le plus coûteux. La santé des personnes doit être privilégiée par rapport à la mobilité. La protection des personnes contre le bruit, les particules et les émissions doit déjà faire partie de la planification de base d’une infrastructure de transport. La protection du climat et de l’environnement est un objectif politique qui doit se refléter dans la pratique. La planification et les concepts de transport à l’échelle nationale doivent être basés sur ces objectifs dès le départ. Toutes les personnes doivent avoir la possibilité de participer à la société et d’être mobiles pour le faire. Pour le transport des personnes, et en particulier pour les travailleurs, nous considérons qu’un système de transport public fort et bien développé - bus et rail - est le point central de tous les futurs concepts de transport.

EXPOSÉ DES MOTIFS

Nous, Pirates, militons pour un partage équitable et raisonné de la voirie urbaine. Ce partage est actuellement inéquitable, en raison de la place déraisonnable laissée à la voiture individuelle, même dans l’hypercentre des villes. En effet, la voiture occupe aujourd’hui 50 % des espaces urbains (quand elle est autorisée), ainsi que de vastes espaces de stationnement, pour seulement 1,2 personne transportée en moyenne, et une utilisation très partielle quand elle n’est pas un outil de travail.

Cette situation est l’héritage d’une époque où la voiture privée était la norme, et un acquis social pour la mobilité de tous. La voiture reste souvent indispensable dans les zones peu desservies par les transports publics et à faible densité de population.

Cependant, au cœur des villes les plus densément peuplées, l’accumulation de véhicules individuels est devenue une source d’embouteillages, de pollution et de bruit, au détriment des usagers eux-mêmes et de la collectivité dans son ensemble. Face aux enjeux environnementaux, la surconsommation de ressources pour la construction et l’utilisation des voitures (quelles que soient les sources d’énergie), doit inciter à agir rapidement pour changer le modèle de transport urbain, à l’instar des politiques mises en œuvre dans plusieurs capitales européennes (Oslo, Madrid, Londres, etc.).

L’interdiction progressive et planifiée des véhicules particuliers dans les centres-villes permettra non seulement de limiter toutes ces nuisances, mais aussi de réaliser des économies (moins de voies à entretenir, moins d’espace, etc.), d’améliorer les transports doux et publics, et de faciliter l’action des véhicules d’urgence. Le calendrier doit permettre aux habitants et aux collectivités de s’adapter à ce nouveau modèle. Les récentes avancées techniques en matière de transport et de communication offrent une grande variété de solutions pour atteindre cet objectif.

CONTENU DE LA PROPOSITION

Le Parti Pirate propose la mise en place d’un calendrier progressif pour l’interdiction des voitures particulières dans les centres-villes : 5 ans pour la mise en place des services, 10 ans pour le déploiement progressif des restrictions.

Le Parti Pirate propose la création d’un plan de financement des services alternatifs : renforcement des transports doux et collectifs, parkings (gratuits pour les résidents et les travailleurs), flotte de véhicules partagés à tarifs réduits (de préférence autonomes).

Le Parti Pirate propose d’interdire les voitures individuelles d’abord dans les plus grands centres urbains (Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Toulouse), puis dans les autres grandes villes. Sinon, le Parti Pirate propose la mise en place de péages urbains. Le Parti Pirate propose également la mise en place de permis d’accès pour les usages professionnels, les déménagements, et autres raisons exceptionnelles ainsi qu’une limitation à 30km/h pour toutes les routes.

Le Parti Pirate préconise la création d’un organisme de régulation européen unique pour les chemins de fer publics, qui devrait également œuvrer à l’unification des 27 compagnies ferroviaires des pays membres en une seule grande compagnie européenne, ce qui devrait permettre des voyages paneuropéens à bas prix et l’extension des voyages en train de nuit.

Nous, les Pirates, sommes convaincus que les infrastructures centrales doivent être détenues, contrôlées et gérées par des entités publiques. Les routes, les aires de repos et les chemins de fer devraient servir l’intérêt public en matière de transport, et non être des sources de profit pour des entités privées. Nous visons à harmoniser et à réduire les péages et les frais d’utilisation des infrastructures reliant nos villes et nos pays.

Le Parti Pirate préconise le financement et le développement de solutions efficaces et scientifiques pour la création de ronds-points pour les trains, les trains de banlieue et les métros.

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Merci beaucoup pour la traduction ça a du être un sacré travail.

Sur la partie Open-data, favoriser le vélo etc pas de soucis, pour le reste c’est très très techno-optimiste. C’est pas grave hein, mais dire qu’on interdit les voitures dans 5 à 10 ans pour remplacer par des trains et des voitures autonomes ça me semble absolument infaisable. En terme d’infrastructure, de réglementations et de coûts.
Je ne regarde pas au jour le jour l’avancée des voitures autonomes, mais il me semble que quasiment aucune voiture de niveau 4 ou 5 roule ou est prêt à rouler en Europe. Si il y en a un peu au États-Unis (dans les villes), les infrastructures routières ne sont pas du tout les mêmes. Si il est important de faire avancer la législation sur les voitures et autres mode de déplacement autonomes, la mise en place est pour, en marche forcé, dans 20, 30 ans minimum.

Ensuite, la règle des 30km/h dans les centre-villes. Ca me semble être un aveu de faiblesse, je m’explique.
Au 1er janvier 2020 il y a 32,8 millions de voitures en France soit quasiment 1 français sur 2 (enfants compris :sweat_smile:) qui dispose d’un véhicule capable de rouler sans aucuns problèmes à 100km/h. C’est un immense échec de nos sociétés que de ne pas arriver à concilier vitesse et sécurité.
Si les centre-villes, peuvent et doivent se passer de voiture, des axes spécifiques avec des aménagements spécifiques (ou les piétons ne traversent pas sur la route mais en dessous ou au dessus) , comme les enrobés phoniques qui ont aujourd’hui beaucoup progressé. Les voitures autonomes bénéficieront également de ces infrastructures, les rendants futur-proof.
Aux Pays-bas, connu pour ses pistes cyclables, les voitures ne sont pas pour autant négligé. Il y est très agréable de rouler pour les automobilistes, même si les itinéraires en villes en sont pas les plus direct pour les voitures, à raison.

Enfin, le principal frein (imo) pour l’utilisation du vélo et des EDPM est l’intermodalité. Celle que nous connaissons le mieux est le marche à pied/ transports en commun/ marche à pied parce que nos villes sont plus ou moins conçues pour en Europe. Mais il est aujourd’hui très difficile d’amener un vélo ou EDPM au niveau municipale, national et international que ce soit via la voiture, le train le bus ou autre. A Rennes, il est désormais possible d’amener sa trottinette électrique dans le métro si elle est pliée. La vitesse et la facilité de déplacement est juste incroyable, c’est ça le futur.

Enfin, le coût des transports est un vrai problème. Je ne connais pas du tout la faisabilité au niveau européen, mais se rapprocher de la gratuité, de tarif unique comme le fait l’Allemagne semble être une très bonne idée.

Dernier problème et après j’arrête ce roman écrit avec le même niveau littéraire que notre ministre de l’économie, aujourd’hui, aller à Prague pour le 2 mai coûte 220€ en train, 62€ en car et 57€ en avion (premier prix partout, voyageur médian entre 26 et 57 ans sans carte de réduction).

Je sais que j’arrive un peu après la guerre et que certaines propositions vont à l’encontre des positions du PPFR et du PPEU, mais je me permets de vous les livrer.

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Merci pour la traduction.

Quelques trucs en vrac :

  • Globalement il manque beaucoup de points à la fin des titre de chapitre et sous-chapitre, je trouve. J’aime les points.
  • Chapitre Restez simple : manque un espace avant « Les différents modes de transport »
  • Fin du chapitre Big Brother : « contrôel »
  • Même chapitre : « leur coût » à mettre au pluriel si on parle des différents modes de transport ou des subventions.
  • L’expression « trafic municipal », on veut dire local ?
  • Transport pour tous : « augmente dans nos volles » => villes ? (et un point en fin de phrase).
  • Train européen à grand vitesse : deux fois la même phrase au début : « L’UE elle-même n’a pas le pouvoir ni les ressources nécessaires pour construire des chemins de fer »

Premier choc : « solutions innovantes telles que les systèmes de convoi de camions autonomes », à pas grand-chose d’inventer le ferroutage. Ferroutage qui permettrait aussi de déplacer des voitures sur de longues distances. Presque l’auto-train. Mais international. Mais je m’égare.
Pas fan du tout de mettre en avant le principe du VTC type Uber (salariat, temps de travail VS salaire etc.).
Pas fan du réseau grande vitesse qui se concentre sur les capitales.
Sur la voiture en ville : commencer par les plus grandes villes n’est pas forcément la meilleure solution je trouve. Tester en local dans des villes moyennes d’abord pour ensuite changer d’échelle. Je pense que ça irait plus vite : 20 villes moyennes sans voiture serait plus « visible » et permettrait d’essayer plusieurs solutions dans différentes architectures.
Limitation 30 km/h pour toutes les routes en ville je suppose ? Peut-être à préciser pour ne pas « froisser » trop fort ?
Une dernière chose : mettre l’accent sur les avantages sociaux d’une seule compagnie de transports européenne serait pas mal (et expliquant l’inverse du dumping social en quelque sorte).
Merci de m’avoir lu.

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Vous avez jusqu’au 26 mai pour envoyer vos propositions de modifications sur cette partie du programme.
Vous pouvez faire vos propositions directement dans le pad.

Je pose ici une réserve que j’ai sur notre programme français / proposition sur la gratuité des transports.
A Strasbourg, on a réussi à faire la gratuité des 18-25 et c’est déjà un gros morceau du budget. Pour passer à la gratuité pour tout le monde, il aurait fallu arrêter les projets d’extension du tram (impossible de financer les deux).
Certains exigent la gratuité ET l’extension, mais au regard de la baisse des dotations de l’Etat aux collectivités, tu dois faire un choix quand tu es en décision.
Je préfère être réaliste et proposer des tarifs solidaires (et donc adaptés au QF des gens par exemple), une gratuité lors de pics de pollution et le we, pour pouvoir prolonger les lignes de tram et poursuivre les investissements plutôt que de faire gratuit un système de transport dans lequel tu n’as plus les moyens d’investir.
Très bonne synthèse des deux visions ici : https://www.vie-publique.fr/eclairage/286538-transports-publics-gratuits-un-choix-qui-fait-debat

Je suis 100% d’accord avec toi. Pour rappel, le timing est short:

Je pense que tu peux rajouter ta réserve directement dans le pad du CEEP (in english), en proposant éventuellement une reformulation de ce paragraphe qui correspond à ta remarque :

Ceci dit, une nuance est à mon avis à faire. Comme on est sur un programme européen, la proposition de « financer entièrement les transports publics par l’impot » implique (selon mon interprétation) que les états redirigent les sommes correspondantes aux collectivités. Le poids n’est donc pas sur le budget actuellement restreint des collectivités. Auquel cas pas besoin de modifier ce point du programme (en tout cas sur cet argument du coût que ça implique). Je me trompe ?

C’est exactement ce que je me suis dit. Je ne pense pas qu’il faille modifier ce point du programme EU. En revanche, je crois qu’on devrait voter une modification de ce point dans le programme FR pour changer la formulation.

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Après, ça dépend comment tu vois le problème. Si tu délégues le problème (ou la solution) des transports en commun à la ville, sans lui permettre de compenser financièrement les pertes dérivées de la gratuité, forcément ça ne fonctionne pas.

On peut penser au delà de ça et considérer que les transports en commun devraient être un service publique national financé par l’impôt (taxes, cotisations …).

Tout ça pour dire que les 2 ne sont pas contradictoires, cela dépend simplement du champ d’action qu’on se fixe dans le point programme.

Bonjour

La gratuité des TC a été retirée de notre programme en janvier 2021.
La gratuité des TC a été retirée du programme européen lors de nos derniers travaux avec Véronika le 2 mai.
Je vous invite à vous référer à la version du programme sur le pad en anglais et non à la version traduite ici.