Modération - Avertissement

Avant que ça devienne systématique je rajoute:

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Hé bien même si gna a une façon inégalable de fermer un sujet, je pense que la fermeture, même si elle semble nécessaire, est soit un frein à la réflexion, soit un échec de l’organisation de la réflexion collective.

Le pp devrait sérieusement réfléchir à un processus de réflexion collective au lieu de simplement livrer des outils et modérateurs.

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Soyons clair, enfin surtout moi !

Gna ou un autre (sauf @Farlistener ) ne doivent surtout pas prendre pour eux ma position.

Ce n’est pas un problème individuel c’est un problème de groupe … de dynamique de groupe. Chacun défends sa conviction, avec ses mots, son énergie, ses lacunes. La modération n’est qu’un palliatif au fait de ne pouvoir intégrer ces réflexions en marge dans le flot continu de réflexion que devrait être les échanges du PP.

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Je vais aussi dans ton sens @flct ce qui inclus bien sur aussi ton deuxième commentaire.

Si je suis d’accord avec toi au sujet de la réflexion collective, cela impose cependant des règles communes que l’on respecte tous et donc une modération.

Tiens pour prendre un exemple. j’ai fait une demande aux devs Discourse concernant l’idée d’avoir certaines catégories ou l’on ne peux poster qu’une réponse par jour et par sujet, en plus du contrôle et outils déjà en place (le bouton j’aime pour éviter les “je suis d’accord”, le minimum du nombre de caractère dans un message).

Le premier retour c’est quand même : “Si ces outils ne fonctionnent pas actuellement dans votre communauté, cela pourrait être une meilleure approche d’essayer de changer de comportement.”

Je pense que tout est dit.

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Des règles communes que l’on respecte sont le fondement de la modération, au premier sens du terme.

Ici il est question de censure sous “de nobles prétextes” Nous savons tous où mène le noble prétexte : l’abus de pouvoir, volontaire ou non. Prenons un cas concret : Nous avons un Jesus-Christ qui s’autodésigne sauveur et plus blanc que blanc. Je lui demande ce qu’il est finalement de plus par rapport à un autre. Sa remarque passe, la mienne non parce qu’elle tends à l’attaque personnelle.

La modération est infondée.

Il n’y a que deux façons de résoudre ce problème :

  • la validation à priori de tous les contenus
  • un processus visant à canaliser l’expression collective afin de l’emmener naturellement vers un meilleur niveau d’efficacité.

Il est vain d’imposer un ton a un échange. Tous râleront sur le rugueux mais aucun ne relèvera l’hypocrite manipulateur parce que tant que la forme est acceptable, qu’importe le fond.

La réalité est qu’ici il ne s’agit pas de faire des grandes démonstrations. Nous faisons de la parole en l’air, du rapide, du vite pensé, du brouillon, du réfléchi tout fort, de l’immédiat. La construction intellectuelle doit se faire nécessairement ailleurs après un effort de synthèse et d’argumentation, dans un temps décalé et donc forcément apaisé.

C’est le fond la proposition que je fait depuis 2012.

Depuis des années le PP mets en place des système de modération, des modérateurs différents, des outils différents, des règlements différents et pourtant avec des participants différents, nous arrivons toujours à la même conclusion. Que disait Einstein à ce sujet ?

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Puisque tu fait dans le récit biblique je me permet un petite précision (Luc 22:14–23)
Jésus cause pendant la cène et dit entre autre chose “regardez ! La main de celui qui me livre prend la nourriture avec moi” .
il ne le nomme pas et tous mangent…

J’ai fait l’erreur de ne pas Fermer essayons d’en rester là .
Merci

.

Attention, je le redis encore, il ne s’agit pas ici de remettre en question ce que font les modérateurs, c’est une considération générale sur le concept.

Je cite trois autres exemples.

Un idiot bête déclare que si les femmes utilisent des tampons, c’est leur choix car il existe des pilules micro-dosées alors qu’un homme a l’obligation de se raser. Des pirates relèvent et la contradiction s’organise. Pourtant, selon la règle de la modération, il y avait matière à intervenir sur le fond mais pas sur la forme.

Un naïf déclare que le pillage des ressources primaires du continent africain c’est une image d’Épinal et que finalement, il n’y a pas de ressources. Personne ne relève. Là aussi, sur la forme c’est acceptable, sur le fond c’est faux en plus de passer sous silence la misère de millions de personnes.

Un taquin, à l’annonce d’un programme alternatif en vue de concurrencer une AG d’un parti politique, fait un petit trait d’humour. Message supprimé ! A priori, pas le droit à la satyre …

Alors, preuve est faite, que la modération ne s’attache qu’à juger sur la forme pour soi-disant produire un débat serein alors que dans les faits, il s’agit surtout d’araser la forme pour que rien ne dépasse ni n’accroche. Il est tout à fait possible de dire les pires âneries ou les plus immondes sans que cela ne soit relevé et en plus, conservé.

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Bjour,

alors sur le concept (point de vue perso)

La modération c’est la pondération de la discussion , on tempère on freine, si on intervenait dans un cas comme celui-là:.

en effacent ou corrigent cela serait de la censure,
Cela n’arriverait que si ces âneries portaient atteinte à une ou des personnes, ou dépassait les limites d’une basse vulgarité dans le propos.
On peut expliquer, prouver à quelqu’un qu’il se trompe, mais on ne peut pas lui imposer une vérité qu’il refuse d’admettre.

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En fait c’est un vrai problème que soulève @flct.

C’est un problème que j’ai soulevé ici : Mauvaise foi et diffamation

Parce que concrètement des personnes arrivent à dire calmement des contre-vérités (il ne faut pas dire mensonge, ce n’est pas bienveillant), mais tant que ça ne sera pas vérifié il n’y a pas de modération. Mais quelqu’un qui s’en offusque avec violence (en disant qu’on ne peut pas dire de telle chose) sur un ton un peu révolté et là, une ligue de la “communication non violente” lui tombe dessus et fait appel à la “modération”.

C’est juste … injuste dans le traitement. Je pense sincèrement qu’une partie du travail de la modération est de faire la lumière quand des contre-vérités sont exprimées et que des preuves sont apportées.

On peut se tromper, on peut propager un on-dit (et là c’est déjà un peu malveillant), mais quand c’est répétitif, ça doit amené des sanctions. Encore une fois le mensonge (ouf, que ça libère) n’est pas une opinion divergente. Si on laisse faire, alors la vérité a moins de poids, parce que oui, si tout le monde n’a pas le temps de s’exprimer sur tout, il peut encore moins vérifier le tout.

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La personne qui s’offusque d’un “mensonge” avec violence doit apprendre à s’offusquer sans violence : la vérité n’en apparaîtra que plus facilement, sans le bruit et la fureur qui rendront l’échange inintelligible. En aucun cas la violence ne permet d’arriver plus vite à la vérité, surtout pas dans le cadre d’échanges sur internet.

Un “mensonge” clairement, précisément et surtout calmement rectifié, ça permet de progresser vers la vérité. Des invectives rageuses, fussent elles justifiées sur le fond, pas du tout : on ne lit que le bruit et la rage et ça n’avance en rien.

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