Dans les faits elle ne l’est pas tant que ça alors qu’elle devrait l’être toujours. Je m’explique : une délégation ne devrait être qu’à temps très déterminé ou sur des segments de décisions très définis. C’est ça la démocratie liquide. Sinon, s’il ne s’agit que de choper des délégations de pirates qui ensuite se désintéressent de ce qu’on en fait, ça s’appelle du clientélisme. Ce n’est sans doute pas ce qui se pratique chez nous, tant mieux, mais ça pourrait changer.
Relf explique qu’il a géré ses délégations de façon transparente, éthique et même exigeante. Croyons le sur parole, c’est très bien. Mais il se passe quoi si quelqu’un n’a pas les mêmes scrupules ? Actuellement, on tourne autour d’une cinquantaine de votants et aucun signe ne montre que ce chiffre va monter à court terme. Donc ma question, mathématique, est celle là : à un aventurier du type de ce qu’on a pu croiser (genre Verhaeghe), ça coûte combien une OPA sur le PP ?
Réponse : 60 (60 votes histoire d’avoir un peu de confort) x 25 euros (prix d’une adhésion) /3 (abattement fiscal) = 500 euros (edit : merci à Relf, mes capacités de calcul le matin c’est pas ça)
Le Parti Pirate n’est peut être pas au mieux de sa forme mais à ce prix là, il pourrait trouver preneur et ça nous laisserait tous avec une méga gueule de bois.
Ceci pour dire que le système de délégation doit absolument être mieux encadré et limité.