Débats 2018-12 : Esport - Politique générale

Lien vers Congressus : https://congressus.partipirate.org/construction_motion.php?motionId=1150

Rapporteur : @Marmat

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Comme je l’ai écrit à plusieurs reprises, je suis opposé à cette proposition. Pour un paquet de raisons que je vais tenter de structurer ici.

Préambule

Quand on parle d’e-sport, dans cette motion ou d’une manière plus générale, on joue sur la rencontre de deux réalités : les jeux vidéo et le sport. C’est bête à dire mais des deux, la deuxième est peut être la plus compliquée à cerner, finalement la plus ambigue. Les jeux vidéo on sait ce que c’est mais le sport ? Dans l’exposé des motifs, les auteurs s’abstiennent de le définir et c’est bien dommage : en fait, de quel sport parle t-on ?

Le sport qu’on fait pour se maintenir en bonne santé (genre moi sur mon vélo d’appartement) ? Le sport jeu, style partie de freezbee entre potes ? Le sport associatif, de quartier, qui fait du lien social ? Le sport business ? Faute de définir de quoi on parle, l’exposé des faits de cette motion échoue à préciser son enjeu : en quoi c’est discriminant pour une activité de ne pas être considérée comme un sport ? Quand on écrit « la dimension sportive doit primer » ça veut dire quoi, exactement ?

Des ressources mal employées

Cette motion réclame des moyens pour les e-sportifs professionnels sous différentes formes. Elle n’est pas chiffrée, on ne sait pas qui doit financer quoi (collectivité territoriale, état ?) mais bon, on s’imagine qu’organiser des fédérations et des circuits sport étude, ça chiffre forcément un peu pour la collectivité. La question est simple : si on a quelques millions à mettre quelque part, est ce pour les e-sportif ? Posons la question autrement : qu’est ce que le e-sport apporte à la collectivité ?

Je ne suis pas fan du revenu de base mais il est au programme du parti pirate et permettrait déjà aux gens qui ont envie de passer le temps qui leur est dévolu sur cette terre à fraguer sur counter strike de le faire. Et, partant, de gravir les échelons des compétitions s’ils en ont le talent. Pourquoi dépenser plus sur ce sujet alors que du pognon manque dans des secteurs bien plus cruciaux comme l’éducation, la santé, l’accueil des migrants, etc ?

Problèmes de valeurs

Cette motion parle du e-sport sans entrer dans le concret. Or, ce qui est concret c’est qu’il n’y a pas plus d’une dizaine de titres qui font vivre une scène e-sportive professionnelle. Ces titres appartiennent tous à de gros studios. Ils fonctionnent sur des logiques de licences propriétaires. Donner de l’argent au e-sport, ça revient à financer le marketing de ces studios. Le troisième paragraphe de la motion « Reconnaissance par la société » est, à ce titre, très surprenant : n’a t-on vraiment rien d’autre à faire des deniers publics que de faire de la pub pour Electronic Arts ou Ubisoft ?

Si on peut comprendre la frustration des stars du e-sport de ne pas être reconnues comme celles du sport traditionnel, notre rôle, en tant que Parti Politique, pourrait être de retourner la question : le star système du sport business, est ce que c’est un modèle souhaitable ? Est ce qu’on a envie de l’étendre à d’autres sphères ?

L’idée de mettre en place le e-sport dans des filières sport études est complètement à rejeter. Pourquoi pas parler des jeux vidéo dans le cadre du collège et du lycée, pour analyser des oeuvres ou pour faire découvrir des titres peu connus et mettre ainsi en valeur la richesse et la variété du média. Mais le e-sport est cantonné aux grosses licences. Et faire de la compète, c’est une activité colossalement chronophage : c’est vraiment pas le rôle de l’école de promouvoir ce type de pratique.

J’ajoute qu’il n’y a pas, à date, de possibilité sérieuse de reconversion massive de joueurs pros. Le sportif pro peut faire pas mal de trucs, notamment prof de sport. Prof de Age of Empire, ça existe pas, ça existera pas et c’est vraiment pas plus mal. Donc autant éviter d’encourager davantage de gens à embrasser la carrière du e-sport, dont je rappelle qu’elle est très courte, les performances des joueurs commençant à sacrément décliner vers 22/23 ans…

J’ai d’autres choses à dire mais j’ai déjà un peu trop longuement écrit . :slight_smile:

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Je pense qu’il faut élargir la question parce que je pense que l’e-sport ne soulève pas réellement de questions nouvelles. C’est la question du “Est ce que les échecs sont un sport ?”
Je pense qu’il faudrait considérer toutes les activités qui s’organisent en compétitions.

Il me semble que la proposition soit de considérer l’e-sport comme les autres sports et de le structurer de façon similaire.

Pour moi, les problèmes viennent des dérives du sport-spectacle-business, le meilleur exemple est celui du football professionnel. Ces problèmes ne me semblent pas être traités par cette motion.

On pourrait penser que le problème des licences propriétaires des jeux vidéos est nouveau mais en réalité il existe dans d’autres sports, sous d’autres formes évidemment.

Bref, cette motion revient à dire “On doit considérer l’e-sport comme un sport.”, soit quelque chose de très superficielle. Je ne suis pas vraiment contre mais ça n’apporte rien au débat sur les problématiques du sport à haut niveau et/ou professionnel.

Je suis d’avis d’avoir une réflexion plus générale sur le sport et faire une proposition qui montre quelle est la place que devrait avoir le sport dans notre société.

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Je vais répondre sur la démarche globale de l’équipage, et je laisse le soin @Marmat de répondre sur le fond.

L’objectif de l’équipage e-sport est de construire progressivement et en concertation avec les acteurs du milieu, un ensemble de propositions thématiques visant à réguler le secteur.

Avant de se lancer dans cette opération de taille, il est nécessaire de poser une base qui remplit plusieurs objectifs :

  1. Savoir dans quelles directions on va (ici vers une reconnaissance du e-sport comme une discipline sportive qui doit être organisée officiellement)
  2. Permettre de se poser en interlocuteurs crédibles (aka regardez on a réfléchi à la situation et voilà les conclusions qu’on en tire, vous voulez parlez avec nous ?)

Cette motion comme indiqué en entête et une motion de politique générale. Donc non elle ne pose pas de résolution au problème (réel et à discuter) du sport business, non elle ne parle pas de la promotion du libre dans le milieu, etc… Tout cela sera discuté ultérieurement pour éviter de faire un texte obèse, fourre tout sur lequel il serait plus difficile de débattre car trop long.

C’est la première pierre d’un édifice qui sera construit progressivement avec les acteurs du milieu si possible.

Une construction dans la durée, réfléchie, édifiée progressivement sera plus solide dans le temps qu’un texte pseudo-exhaustif, construit à la va vite.

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Désolé pour le délai de réponse, j’ai été très très occupé. @Aurifex A très bien expliqué la démarche de l’équipage en proposant cette motion et pour cette raison je vais surtout me concentrer sur un contre-argumentaire. Notez qu’en général, je ne relis pas ce que j’écris par flemme au mieux je survole donc il y a probablement encore quelques phauteu. Si quoi que ce soit vous semble ambigu, n’hésitez pas a me le signaler que je tente d’expliquer mieux ce que je voulais dire.

Alors, ici, on parle justement d’un peu tout ça dans ce texte. Le sport “jeu”, moins. Une grosse partie est sut le sport associatif. Le sport professionnel et semi professionnel. Et enfin, certes, un peu le sport business.
Donc au final on parle ici d’un peu tout ce que tu cite, c’est pour ça que je suis resté vague sur la question. Il est vrai que définir la notion au départ aurai pût être une bonne chose.

On part ici du postulat que la définition de sport est celle là: Le sport est tout en ensemble d’exercices physiques où l’on doit respecter des règles pouvant aussi être une pratique orientée vers la compétition.
Notons que par “exercices physique” on ne désigne pas forcément des pratiques qui ont vocation a fatiguer les muscles et/ou provoquer la transpiration.

C’est discriminant car les personnes pratiquant cette activité a titre professionnel ou semi professionnelle en vivent. Or, le fait de ne pas la considérer comme un sport la place dans un vide juridique qui poussent ces joueurs a opter pour des statuts précaires. En effet, les joueurs, mais aussi tout le staff autour d’eux et des compétitions se retrouvent ainsi peu protégés. Il s’agit aussi pour eux de pouvoir faire valoir leur activités auprès des autorités administratives, notamment pour faire valoir leurs droits correctement et ne pas risquer de se retrouver en procédure judiciaire au premier contrôle fiscal. Aussi de pouvoir s’inscrire sur la liste des sportifs de haut niveau du ministère.

la dimension sportive doit primer" signifie que l’esport ne doit plus être sous le ministère du numérique mais celui des sports. Que les compétitions ne soient plus regardées uniquement pour leur intérêt économique mais intérêt sportif.

C’est assez normal. En réalité quand une fédération (qui est une association) est créée, c’est elle qui demande des sommes pour réaliser les missions que lui donne le ministère. Cette demande passe ensuite par plusieurs commissions. Bien qu’elle soit vielle cette réponse au sénat permet de bien se rendre compte de cette démarche. Ainsi si on ne chiffre pas c’est qu’en tant que parti politique, nous ne sommes pas a la place de la fédération, et ce n’est pas notre rôle de définir sa politique de financement. C’est cependant “notre” rôle de définir ses missions.

Pas sûr, et pas forcément. Ça dépend de la forme employée a mon avis. Les circuits de sport-etude et poles sportifs ne nécessitent pas forcement plus d’investissement de la collectivité à partir du moment ou un club est existant dans la collectivité. Dans ce cas, tout ce que ça demande, c’est une convention entre le lieu d’étude et le club sportif, pour créer des horaires aménagés.
Après, les circuits de type pôles nationaux (style pole France et pole espoirs) sont légèrement différents car ils nécessitent eux des infrastructures supplémentaires.
Les pôles France accueillent de jeunes sportifs de haut niveau inscrits sur la liste des sportifs de haut niveau des catégories Elite, Senior ou Jeune. Répartis sur l’ensemble du territoire et mis en place pour chaque discipline, ils leur permettent de concilier carrière sportive, suivi d’études et insertion professionnelle. Ils proposent un emploi du temps aménagé et des examens établis en fonction des entraînements et des dates de compétitions. (source: http://www.onisep.fr/Ressources/Univers-Formation/Formations/Lycees/Pole-France )

L’esport apporte les mêmes bénéfices (ou proches) à la collectivité que le sport. Les populations visées toutefois peuvent être différentes. Parmi les bénéfices il y a toute la notion de valeur du sport qui rentre en jeu. Par exemple l’esprit d’équipe pour les jeux qui se jouent ainsi, le dépassement de soi, le respect de soi et de l’adversaire …
Comme toutes les associations sportives, c’est aussi un moyen pour les collectivités locales de dynamiser leur territoire et de créer du lien social.

Alors, oui, certes, je suis d’accord que ce n’est peut-être pas la priorité cependant, dans ce cas, pourquoi continuons nous de soutenir les clubs sportifs en France? Parce qu’ils sont vecteurs de valeurs, qu’ils aident a l’éducation, et qu’ils permettent aussi de s’ouvrir aux autres. C’est des valeurs qui ne sont pas si communes que ça en dehors de ces disciplines.

Oui… Et non. Certes, en fonction du niveau de revenu il ce peut que ce soit suffisant pour eux à ce moment la. Cependant, les gains quand ils remportent des tournois se doivent d’être réglementés. Leur position de salarié aussi dans le cas où ils font partie d’une équipe. Les non sportifs mais ayant toutefois un rôle dans l’équipe (notamment les analystes) doivent eux aussi pouvoir vivre de ça sans avoir d’ennuis avec les organismes publics car ils ne connaissent pas la pratique. Enfin, un autre gros soucis et que des personnes non accompagnés comme cela, risquent à la fin de leur carrière de se retrouver sans rien car on n’aura pas créé les structures adaptés pour ça. Ainsi, malgré le revenu de base, la chute de leur niveau de vie serai dangereuse, et la perte de leur statuts risque d’entraîner pas mal de soucis pour eux. Enfin, dernière chose, les conséquences physiques de cette pratique intensive sont aussi présents dans l’esport, et nécessite d’être suivis de manière adaptés.
Dire que le revenu de base suffi ce n’est que considérer ces personnes comme des générateurs d’argent et que cette pratique n’est pour eux qu’une source de revenus. Or, cette pratique est plus complexe et entraîne d’autres conséquences qu’on se doit d’accompagner.

Non, ce n’est pas le cas. Ou indirectement. Ça revient à dire que les sports traditionnels reviennent à donner de l’argent aux marques de vêtements et d’équipement. Ce n’est en tout cas pas financer directement les studios, puisqu’il n’est pas question ici ni dans nos intentions de donner de l’argent aux éditeurs des jeux. C’est peut-être même l’inverse qu’il peut se produire (c’est plus une hypothèse qu’une certitude) à partir d’un certain moment par une possible mutualisation des comptes quand c’est possible par les clubs sportifs.

Je suis très étonné que tu voies ça dans ce paragraphe puisqu’il n’est absolument pas du tout question de ça dedans. Il s’agit à l’intérieur d’une demande de reconnaissance publique comme en possèdent déjà les sportifs. Par exemple en étant simplement félicités par les personnes au pouvoir. C’est déjà le cas dans des pays comme le Danemark où le chef du gouvernement félicite leur équipe pour leur réussite dans les tournois.

L’école valorise bien le sport étude en aménageant des créneaux spécifiques. Je vois pas en quoi c’est différent. Certes l’esport comme on a tendance d’être liés aux titres les plus populaires mais rien n’empêche de créer des compétitions sur des titres moins connus, et tant qu’on y est sur des licences moins reconnus.

Alors oui, le sport business a plein de problèmes, mais ce n’est pas ici la question. Ça viendra peut-être ensuite.

Alors, non, la fin des carrières n’est pas a 22/23 ans. On est plutôt au niveau de 35 ans. TaZ par exemple a 32 ans et est encore d’un très bon niveau.
A la fin de carrière comme dans le sport classique ils se reconvertissent parfois vers d’autres métiers liés (analystes pour équipes, commentateurs, coach (Lead Out Game dans le milieu).

Ou là alors si justement, si il y a un maillage local d’équipe une fédération, des pôles et bien sûr que si ça existera. Ça existe déjà d’ailleurs des reconversions ce cette manière si on considère le rôle des LOG est celui des Coachs/Sélectionneurs à haut niveau.

Le “et c’est vraiment pas plus mal” est par contre peut-être un peu déplacé, mais je n’en tiens pas compte. Je ne sais pas vraiment ce que tu sous entends par là.

C’est justement pour cette raison qu’ils faut les accompagner a la fin de leur carrière pour leur permettre de se réinsérer dans d’autres métiers.

Voilà, c’est à peu près tout sur cette partie.

Maintenant pour @Relaxx

Alors ici ce n’est pas la même chose non. Pourquoi? Parce que les échecs est avant tout mental et ne nécessite pas une précision certaine des mouvements ainsi qu’une rapidité extrême dans ceux ci pour parvenir à un but comme dans Counter-Strike ou une dextérité incroyable pour atteindre les 400 APM sur Starcraft2 Il y a ici une production physique (sauf pour le cas d’Earthstone qui est plus proche d’un jeu de cartes)

A propos des licences propriétaires, je vais copier coller ma réponse sur congressus parce que ça fais moi aussi beaucoup trop de temps pour contre-argumenter : Enfin, tous les studios ne sont pas opposés à la logique du logiciel libre (même si je pense que beaucoup n’y sont pas du tout sensibilisés). Le problème dans le milieu est notamment l’influence de Microsoft dans les dernières années.

Au fond l’inexistence de jeu vidéo libres (sauf 0AD et encore) a un niveau de qualité des jeux récents est aussi liée au modèle économique et plein d’autres raisons que je ne détaillerai pas ici.
La principale raison qui fait qu’il n’y a pas d’esport sur du logiciel libre c’est que Microsoft paie les fabriquant de machines pour que ce système équipe les machines. Qu’une grande part des gameurs ne sont absolument pas sensibilisés au logiciel libre et n’utiliseront jamais un système Linux car in y a trop peu de jeux compatibles (la encore pour plein de raisons). Enfin, Microsoft se sert aussi de compétitions comme autres fabricants de matériel pour promouvoir/faire la publicité de leurs produit en aidant leur financement.

Peut-être oui, mais ce n’est pas le rôle de cet équipage! De plus, la place du sport dans notre société est une autre question qui ne doit pas (trop) influencer sur ce vote à mon avis.

Beaucoup trop long cette réponse désolé.

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Je vais répondre à Marmat et Aurifex pour leurs précisions.

Voilà. Le mot est dit : physique. Il a un corrélaire : santé. Une grande partie des subventions des structures sportives se justifie comme ça : le sport c’est bon pour la santé. Quand c’est bien fait, c’est pour ça aussi qu’il faut des coachs. Le e-sport, au mieux du mieux, ça peut être neutre pour la santé. Et encore j’y crois pas trop : passer des dizaines d’heures par semaines assis devant un écran, c’est pas génial. Du tout.

Ca répond toutjours pas à la question : pourquoi le statut de sportif. Pourquoi pas, celui, plus approprié, d’intermittent du spectacle ? Après tout, les gens qui vont voir des compétitions e-sport le font pour le spectacle.
Question : que rapporte ce statut de sportif ? Et que coûte t-il à la société ?

ben si. Le jeu vidéo est un loisir de masse. Développer le e-sport, ça va impliquer des milliers d’acteurs et donc forcément le déploiement de puissants moyens.

Franchement, les valeurs du sport, c’est pas un truc dont je suis méga fan. Mais puisqu’il faut parler de valeurs, celles qui sont véhiculées par les jeux vidéo sont généralement les plus problématiques. Il s’agit quand même généralement d’exploser ses adversaires. Les valeurs de Counter Stike, non merci.
Comme jeu pourquoi pas, hein, je ne suis pas bégueule. Le côté régressif de tout péter, de massacrer des gens dans un contexte safe, c’est de la catharsis, c’est sain et je suis client. Mais comme valeurs à promouvoir, non, vraiment vraiment pas.

J’y crois moyennement. Si l’échelon local pouvait avoir de l’intérêt pour le e-sport, les associations l’occuperaient déjà. A voir, disons.

y’a le côté santé publique, aussi, j’insiste. Maintenant, je serais assez favorable à ce qu’on arrête de soutenir le sport professionnel.

Sauf que non. Les joueurs de foots sont peut être chaussés de Nike et d’Adidas dont ils sont sponsors. Mais ça n’empêche personne de jouer au foot avec des grolles pourries ou même pieds nus. Et quand ils passent à la télé, ils parlent de foot, pas forcément de Nike. Par contre, quand on te présente un champion de DOTA qui te parle de DOTA ben incontestablement il te parle d’un logiciel propriétaire édité par Valve et quiconque voudra jouer à ce jeu devra filer du blé à Valve.
Dans le e-sport, la discipline est un produit marchand. C’est quand même un distinguo important avec le sport qui utilise des produits marchands, potentiellement mis en concurrence.

Ben voir plus haut : le rôle de l’école n’est pas de promouvoir des produits.
Sport Etude, je dis pas que je suis super fan. Mais le fait est qu’un adolescent ayant une activité physique un peu soutenue sera plus équilibré qu’un autre. On impose aux jeunes un mode de vie bien trop sédentaire. C’est un des éléments qui permet de justifier qu’on sacrifie des heures de cours pour des heures d’entrainement sportif. Le e-sport n’est pas, bien au contraire, porteur de ce type de promesse.

Sauf qu’on voit pas bien quel type de compétences les e-sportif ont développé.

Réponse à Aurifex

Pourquoi a t-on besoin de devenir crédibles vis à vis des ligues de e-sports ? Question subsidiaire : gagner en crédibilité sur ce terrain, est ce que c’est pas courir le risque d’en perdre ailleurs ? Je veux dire : si on est le parti des joueurs de jeux vidéo, est ce le bon message ?

Bjour,

Je donne mon avis (perso, qui n’engage que moi )
tout d’abord je précise que je ne joue pas aux jeux vidéos ni autre autre truc ou il faut payer pour jouer.
Pour moi le sport doit être une activité physique et récréative GRATUITE, quand j’étais jeune le seul sport que je pouvais pratiqué c’etait ceux qu’on peut pratiqué dans la rue, parce que pour tous les autres fallait payé au minimum une visite médicale (et je faisait parti de cette tranche sociale ou ce genre de dépense n’était fait qu’en cas d’urgence absolu) la piscine c’etait le Rhône, etc.
Alors je comprend que ceux qui ont acheté une console et des jeux sur lesquels ils sont au top peuvent faire de la “compétition” mais ça reste pour moi un jeu payant et je suis contre les jeux ou il faut payer pour pratiquer, tout comme je suis contre les rétributions astronomiques des joueurs de foot, tennis, etc.

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Depuis quand tu n’as pas joué à un jeu vidéo exactement ?

On va donc faire pareil avec les footballeurs, après tout ils font des compétitions pour le spectacle.

Peut-être, mais ce n’est pas l’objectif de cette motion de déterminer ça, cette motion existe pour poser des bases de réflexion sur la considération des e-sportifs par la société, e-sportifs qui pour le moment n’ont aucun encadrement légal à leur activité, eux ainsi que toutes les professions qui gravitent autour.

On peut aussi réfléchir à un cadre légal qui leur est propre. Il me semble que c’est l’idée ici, un cadre inspiré du sport professionnel qui est, somme toute, le cadre légal le plus proche de l’idée que nous avons du e-sport.

Merci, mais je crois qu’on l’avait tous compris vu la teneur de tes propos. Cela dit, le fait que tu n’en sois pas fan ne te donne pas l’autorisation de mépriser ceux qui en vivent.

Depuis quand n’as-tu pas joué à un jeu vidéo exactement ?

Visiblement, Counter Strike est le seul jeu que tu connaisses.

Les valeurs dont on parle ici sont : l’esprit d’équipe, la compétition, la stratégie, la collaboration, sans parler du graphisme, du développement, du scénario, et j’en passe tellement il y a de choses à prendre en compte dans la création et l’utilisation d’un jeu…

Les valeurs ne se résument pas à tirer sur des gens. C’est quand même très méprisant de dire ça. Mais j’ai l’impression que tu avais besoin d’exprimer tout le mépris que tu as pour le jeu vidéo et tout ce qui l’entoure, je crois qu’on a tous bien compris ce que tu en pensais dès ta première réponse, @Marmat a exprimé ses arguments que je trouve particulièrement justes et posés, et je t’avoue que là je te trouve plutôt pathétique à t’enfoncer comme tu le fais dans un mépris total de ce qu’on cherche à défendre ici. Je n’ai pas signalé tes propos à la modération, mais je te prie de bien vouloir arrêter d’exprimer ce mépris ainsi ici, il y a des gens qui en vivent, et que ça te plaise ou non, il y a des gens qui aiment ça.

Ne t’en déplaise, il y a des centaines d’associations sur le sujet.

Mh, ça aussi on l’avait compris, du coup on attend tous impatiemment que tu nous soumettes une motion. Parce qu’à part faire du hors sujet en parlant du sport professionnel alors qu’on parle du e-sport ici, tu n’apportes pas grand chose au débat.

Jusqu’à ce que les jeux deviennent gratuits, une piste sur laquelle on pourra peut-être un jour plancher quand les éditeurs gagnerons assez d’argent avec la compétition…
Ah mais attends voir, HearthStone c’est gratuit non ? :wink:

Non, mais l’école peut promouvoir des métiers, comme par exemple développeur de Jeu Vidéo, scénariste de JV ou encore graphiste… En voilà des jolies professions avec des reconversions dans des tas de domaines possibles.

Alors c’est très mal connaitre le e-sport, parce que comme je l’ai dit plus haut, il y a l’esprit d’équipe, la stratégie, le management aussi, et puis les scénario, le développement (tu dois surement connaitre les mods), et je n’ai pas envie de tout lister en fait parce que je sais que quoi que je dise tu le mépriseras comme tu méprises tout le reste.

Si ce n’est pas le message que tu souhaites porter, tu peux voter contre, faire campagne contre, mais ce serait bien de le faire sans mépris, avec respect, en étudiant un peu la situation, en te renseignant un minimum pour nous donner des arguments moins méprisants, moins déconnectés de la réalité, et là ce n’est pas du tout ce que tu fais.

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C’est une opinion louable. Il serait en effet bien que l’ensemble de la population puisse accéder à une activité sportive sans avoir à dépenser de l’argent. Mais hélas ce n’est pas le cas… Mais c’est une autre question.

L’avantage de constituer une fédération sportive dédiée au e-sport, c’est de pouvoir redistribuer les fonds. Les club sont détenteurs du matériel que certains (beaucoup dans les faits) particuliers ne pourraient pas se permettre d’acheter.

Concrètement dans la vraie vie, cela pourrait se traduire ainsi : les clubs seraient détenteur du matériel qui serait payé via le soutien de la fédération, les cotisations et le spondsoring (comme cela se fait déjà pour les autres sports en club). Cela permettrait un plus large accès à la pratique, chacun n’étant plus obligé d’acheter une console ou un ordinateur pour pratiquer. Ensuite, il n’est pas inimaginable de mettre en place un système de financement d’une machine individuelle pour celles et ceux qui auront les compétences nécessaires pour faire de la compétition de haut niveau.
C’est l’avantage d’une structuration de la pratique. Elle permet d’apporter une collectivisation des supports les rendant ainsi plus accessible à tous. Certes cela n’atteindra pas le niveau d’accessibilité d’un terrain de foot communal qui à l’avantage d’être souvent ouvert en permanence, mais cela permettrait un plus large accès à la pratique du e-sport, démocratisant ainsi l’accès aux technologies.

Concernant les rémunérations astronomiques, cela est un autre débat qui n’est pas forcément du ressort de cet équipage ni de cette motion.

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Oui, pourquoi pas ?

Mardi soir.
Et c’était pas à counter stike.

Tu mélanges un peu le jeu comme activité et la création de jeux. Notons que l’industrie a lutté pendant des années pour que le jeux vidéo soit reconnu comme un art. Elle y est partiellement arrivée et les projets de jeux ont accès aux subentions type CNC. Ce qui est, selon moi, globalement légitime. Mais hors sujet.

Non pas du tout. C’est du free to play ou plus exactement du pay to win.

Il existe déjà des tas d’écoles de jeux vidéo. Ca demande du boulot aux étudiants. Clairement, entre faire une école de jeux vidéo et être e-sportif professionnel, il faut choisir, y’a pas le temps pour les deux.

Je ne méprise rien. Juste je doute qu’être super balèse à Fortnite ça permettre de développer les compétences dont tu parles. Disons qu’il faudrait vraiment me le prouver.

En bref, je ne suis pas complètement opposé à un statut pro pour le joueur pro de jeux vidéo. Juste à deux points précis de cette motion :

  • J’estime que ça ne doit pas coûter un radis à la collectivité qui a des enjeux plus cruciaux à régler avant celui là.
  • Je suis fondamentalement hostile à inclure les jeux vidéo dans les filières sport étude. Disons le autrement : s’il advenait à la suite de cette motion qu’il soit possible pour un lycéen d’avoir un programme allégé en français et en histoire pour lui permettre de s’entraîner à DOTA, alors le Parti Pirate n’aurait pas rendu service à la société.

Je suis effectivement d’accord sur le fond, mais quand j’entends causé les footeux associatifs c’est la misère parce que l’argent va en priorité au gros club qui cannibalise, et c’est toujours les parents qui doivent assuré l’intendance (et pas que financière) pour que les gamins puissent jouer.

L’idée c’est de pas reproduire les mêmes erreurs que dans le foot. Donc créer un cadre légal adapté… Donc y travailler… :sweat_smile:

Alors, c’est parti pour un autre pavé, on va corriger certains détails:

On est d’accord. Sauf que le problème est inverse: Si tu n’a pas de club ou de structure pour aider aussi les joueurs en leur rappelant que pour être meilleur il faut faire d’autres choses (et notamment du sport), rien n’empêche les joueurs isolés en quête de réussite qu’ils n’auront peut-être pas de se “laisser aller” dans ce rythme de vie.

Alors, non. Pas DU TOUT. On est très loin de ce métier. Les “spectacles” ne sont que la phase visible des compétitions en LAN sur des scènes. Mais beaucoup de compétitions a niveau plus bas ne se font pas sur scène, les compétitions hors ligne se font… hors ligne, donc pas selon le modèle du “spectacle”, et ça ne prend pas du tout en compte tous les temps pour l’entraînement. Le statut d’intermittant du spectacle est tellement mauvais que même ceux qui sont censé en dépendre le refusent, c’est pour dire et est plus précaire que celui qu’ils ont actuellement. c’est pour dire à quel point ta proposition est objectivement mauvaise.
L’intermittance est aussi faite pour être rémunéré pour le spectacle: pour 2 soirées par exemple. Les esportifs sont sur des contrats à plein temps sur plusieurs années, comme les sportifs. les structures qui les emploient varient, allant de structures associatives a des société possédées par les joueurs.

Il rapporte plein de choses pour les sportifs: De la sécurité. (de l’emploi, de reconversions…) J’ai détaillé tout ça au dessus. Au fond, ce n’est pas spécialement le statut qui coûte a la collectivité. C’est le fait qu’ils n’aient pas de statut qui coûte: Lorsqu’ils sont mal suivis médicalement par exemple. La fédération certes, pourra coûter, mais je rappelle que dans le budget du sport et l’impact de l’esport ne sera que ajouter une discipline. L’impact sur le budget global est par conséquent ridicule.

On parle pas de jeu vidéo: On parle de la sous-partie qu’est l’esport. Des milliers d’acteurs du exagère (un peu). pour info, je pose ça là: https://lorraineesport.fr/accueil/carte-de-france-acteurs-esport/

Oui, certes, un peu. C’est toutefois l’entreprise qui a créé le jeu. C’est une des particularité de l’esport par rapport au sport c’est l’une des choses qui distinguent le sport de l’esport.

Savoir prendre des décisions rapides, savoir travailler en équipe peu importe les résultats finaux (ne pas se prendre la tête au moindre échec…) Si, il y a plein de qualités. Si tu regarde ce qu’ont en plus les sportifs, plus de “muscles” ou d’endurance sportive, aucune compétence spéciale…

Alors, non. Je ne sais pas si c’est simplement de l’ignorance de ta part, mais ni Counter Strike, ni le milieu de la compétition sur ce jeu, ne promeut ça. Le but n’est pas de “tout pêter” mais de remporter des manches. “Massacrer des gens dans un contexte safe”: Alors, non, ce n’est pas massacrer qui signifie que tu est en train de tuer des populations non armées avec un certain but de terreur. Non non non. Pas du tout: Ce n’est vraiment pas ça les valeurs, et c’est a la fois affligent et blessant. Je te laisse me démontrer que ce que tu dit ici ne se résume pas/n’est pas un dérivé de “Les jeux vidéos rendent violent en entraînent les massacres dans les écoles”.

Enfin, le catharsis est faux, ça n’existe pas, c’est pour ça que je ne le met pas en argument.

Enfin, si tu trouve les jeux vidéos violents, pourquoi accepte tu alors les compétitions de tir, le biathlon, le tir a l’arc, les sports de combats qui, pour beaucoup sont historiquement liés a des pratiques militaires?

Comme toujours quand on ajoute un point de programme. Donc on doit être dans quel parti?

Pour info, je comprend sans problème ta réponse @gna, et je suis d’accord. Fait cependant attention à ne pas sortir du sujet du programme en tant que tel. La réponse de @Aurifex est très bonne a ce propos.
La réponse de @Florie est bonne mais j’aimerai corriger/améliorer certaines parties:

Les premiers je suis d’accord, le scénario non, il est en général très limité dans les jeux axés esport en particulier mais tout le coté connaissance technique du jeu est important. Le développement ça ne s’apprend pas directement, c’est a dire que les Joueurs pros ne sont pas développeurs. Par contre, le monde du modding est extrêmement important dans pas mal de jeux. C’est aussi un support pour aborder ce monde là, mais c’est légèrement Hors Sujet.

D’autres jeux le sont aussi, Fortnite, CS:GO depuis quelques jours… Et CS:GO ni Fortnite ne sont des Pay2win. Aucun progrès n’est sur le personnage, le seul progrès est celui du joueur.

Faux, quand il y a le sport étude. Mais tu y es opposé apparemment.

Oui, certes, certaines ne seront pas développés par le joueurs, tout dépend de a quoi il s’interesse autour de la pratique.

Non, ça ne coutera pas un radis a la société. En tout cas, pas du tout dans ce point de programme la.

Le sport-étude n’allège pas du tout les programmes, bien au contraire. Les résultats sont encore plus suivis pour éviter qu’ils ne décrochent vu le rythme.

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Pour le coup, j’ai vraiment du mal avec ces sports surtout qu’ils sont aux jeux olympiques…

Je rappelle que je suis pour reconnaître l’e-sport comme un sport. Il y a bien sûr des jeux vidéos plus intéressants que d’autre mais comme le sport en général. Interdire la violence me semble puritain.

D’ailleurs, jouer au baby foot est conseillé aux futurs pilotes de ligne car c’est très bon pour la coordination regard-main.

Typiquement le sprint est un sport “stupide”, il faut simplement courir le plus vite possible, il n’y a pas vraiment de stratégie, de travail en équipe, ou d’analyse du comportement de l’adversaire, la seule compétence cognitive c’est de partir au coup de sifflet et de courir entre les lignes blanches…

Là où je trouve cette motion insuffisante c’est qu’elle ne parle pas des dérives du fonctionnement actuel des sports en général et ne réponds pas aux questions spécifiques du e-sport où les jeux sont contrôlés par des entreprises privées. On laisse donc à supposer qu’il n’y a pas de problèmes.

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Et je répète (encore) que ce n’est absolument pas le but de cette motion, ni de l’équipage qui est exclusivement dédié au e-sport…

Cela sera l’objet d’une autre motion, après un travail plus approfondis de l’équipage sur la question. Comme nous n’avons pas estimé que c’était un prérequis de discuter de cette question lors de cette première phase de travail, il est normal qu’elle ni soit pas traitée.

Notre priorité est d’abord de protéger les acteurs personnes physiques du e-sport : joueur, entraîneur…

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C’est une motion au programme général, ma remarque semble donc légitime en l’absence de point de programme traitant du sport en général.

Par quel équipage sera traité ce sujet si ce n’est pas le but de l’équipage e-sport ?
Je pense qu’il faut aller du général avant de travailler dans le particulier, or ici j’ai l’impression qu’on fait l’inverse.

Hello,

Je donne juste mon point sur la professionnalisation du sport.
Je bosse dans le domaine sportif pour un équipementier.
Je suis pratiquant depuis presque toujours et j’en ai fait mon métier.
j’embauche dans mes équipes (je suis sur la partie digitale pour le groupe dans lequel je bosse) d’ancien sportif pro.
Et j’utilise, je promeus, j’exploite l’image des sportifs en contrat avec nous pour nos marques.

Du coup, je crois qu’en lisant les débats un peu plus haut, je vois que les problématiques sont toujours les mêmes, quel que soit le sport ou esport, quoi que pour moi, c’est la même chose.
Et cela prouve dès le départ, qu’on parle bien de sport, ce qui à mon sens clos rapidement le débat.

Quand on bosse dans ce domaine depuis un certain nombre d’année, de l’autre coté de la barrière, il y a une incompréhension systématique entre le pratiquant loisir et le pro.

Ce que j’ai pu voir souvent, le pratiquant loisir pense, souvent à juste titre, que son activité à des valeurs, des signes propres, des règles à respecter, que c’est authentique, puisqu’il le pratique par passion.

Le pro, c’est un job, donc :slight_smile:

1- Est-ce que cette pratique est compatible avec une activité rémunérée à temps complet en externe ? Non, pour rester compétitif, il faut s’entrainer plusieurs heures par jour, cela met en danger, le pratiquant dans le temps d’activités journalier, et l’employeur qui doit adapter son activité au planning spécifique de son collaborateur. Donc pratiquer le esport à haut niveau n’est pas compatible avec une activité annexe.

2- Est-ce que ma pratique génère des revenus pour les organisateurs, équipementiers, sponsors etc etc … ? Oui, plus cette activité est compétitive, plus l’envie de se mesurer, de ressembler, de voir, les pratiquants de haut niveau est forte. Donc cela entraine des ventes, du trafic sur les sites, etc etc et donc des revenus. Revenus qui doivent être redistribués à ceux qui en sont les principaux responsables, les joueurs.

3- Est-ce que ma pratique à une influence sur mon image ? Oui, le droit à l’image est règlementé, et en étant public, je m’expose à une pression que l’anonymat ne connaît pas. Cela à un coût, et nous les marques, savons aussi l’exploiter pour vendre plus, il est donc normal d’avoir des revenus sur ce point. Mais cela peut aussi fragilisé, le statut de professionnel me permet aussi de me couvrir et d’être accompagné sur ce point dans le cadre de la fédé (c’est déjà le cas dans de nombreuse fédé ou un coach d’image est fourni au sportif de haut niveau)

4- Est-ce que le fait de pratiquer ce sport, me fragilise vis à vis de ma reconversion en fin de carrière ? Oui, pour cela il faut être couvert par la communauté qui prendra le relais le moment venu, c’est comme cela que fonctionne un système social juste, anticiper et accompagner la reconversion des sportifs, pour cela il faut des structures et des moyens.

5- Est-ce que l’état doit investir dans mon sport ? Oui, car sans argent, pas de contrôle. La création d’une fédé et de son financement par l’état garantit son contrôle et permet d’influer sur les décisions, les règles et la protections des cadres et joueurs pro. Sans cela, nous serons avec des ligues privées, où l’argent du plus fort fera la loi, au détriments des règles éthiques, protections, contrôles etc etc que l’état ne connaît. Le profit n’est pas le but d’un état, donc, normalement, les décisions prisent par celui-ci vont dans le sens des pratiquants et non des sponsors, équipementiers, ect. D’où la créations de groupe de pression dans certains sports pour faire évoluer les choses dans leurs intérêts, c’est une preuve du fonctionnement du système.

6- Est-ce que mes revenus du à mon activité sportive sont un salaire ? Oui si je suis reconnu comme professionnel, je cotiserai donc pour ma protection sociale, ma retraite, etc etc et la communauté profitera aussi de ses revenus indirectement.

En gros voilà juste mon point de vue sur ce que l’on voit au quotidien et l’intérêt pour l’ensemble de la communauté (sociétale) de reconnaître et de protéger les sportifs, dans toutes les activités sportives (digitales ou non)

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