Débats 2022-01 : Stratégie du Parti Pirate pour l'élection présidentielle 2022

Exposé des motifs

Le Parti Pirate n’a jamais participé à l’élection présidentielle pour la raison suivante : Cette élection implique de mettre en avant une personne qui serait considérée comme leader de l’organisation. Or, le Parti Pirate a choisi un fonctionnement non hiérarchique, ce qui implique l’absence de leader, donc une contrainte inutile pour déterminer qui, parmi les Pirates, serait le mieux placé pour nous représenter.

Toutefois, force est de constater qu’aucune candidature actuellement déclarée ne correspond aux idées de renouveau démocratique que nous portons. Par ailleurs, nous avons pleinement conscience que pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés pour les élections législatives de 2022, une présence Pirate à l’élection présidentielle pourrait être une véritable opportunité.

Les règles fixées par la Constitution concernant la présentation d’une candidature à la présidentielle précisent que seuls les élus en capacité de donner un parrainage (maires, conseillers départementaux, conseillers régionaux, députés, sénateurs, députés européens) peuvent décider des candidatures qui pourront effectivement être soumises au vote des Français inscrits sur les listes électorales. Ainsi, il ne suffit pas d’annoncer sa candidature à l’élection présidentielle pour être candidat, d’ailleurs annoncer sa candidature n’est pas un prérequis. En effet, les élus en capacité de parrainer peuvent décider de parrainer des personnes qui ne sont même pas candidates.

https://presidentielle2017.conseil-constitutionnel.fr/les-parrainages/parrainages-par-candidat/index.html

La coutume veut que les élus qui se revendiquent d’un parti politique parrainent les candidatures qui émanent de leur parti. Il arrive que, lorsque des partis politiques voient dans une candidature ou une autre une opportunité d’affaiblir leurs opposants, des consignes soient données aux élus pour soutenir l’une ou l’autre des candidatures. Ainsi, il n’est pas surprenant de voir des élus de droite accorder leur soutien à des candidatures de la gauche qui ne sont pas du PS.

Or, dans ces conditions, même si nous décidions de présenter une candidature à l’élection présidentielle, étant donné que nous n’avons aujourd’hui aucun élu membre du Parti Pirate et en capacité de nous accorder un parrainage et très peu de forces militantes pour démarcher un par un les élus en capacité de parrainer des candidatures, nous n’aurions finalement que très peu de chances de récolter les 500 parrainages d’élus nécessaires pour que l’éventuelle candidature Pirate que nous présenterions puisse finalement figurer parmi la liste des candidatures correctement parrainées pour l’élection présidentielle.

Sachant qu’en 2017, 42000 élus étaient en capacité de parrainer des candidatures à l’élection présidentielle, et que pour qu’une candidature soit enregistrée elle doit rassembler sur son nom plus de 500 parrainages, cela signifie qu’il pouvait y avoir potentiellement un maximum de 84 candidatures à l’élection présidentielle.

En 2017, François Fillon avait rassemblé 3635 parrainages. Autrement dit, il a bloqué un nombre de parrainages qui aurait pu permettre 6 autres candidatures, en plus de la sienne. Si ce nombre était le plus important de toutes les candidatures enregistrées, cela ne lui a finalement servi absolument à rien de bloquer autant de parrainages sur son seul nom puisqu’il a terminé 3ème, derrière Marine Le Pen qui n’en avait rassemblé que 627, soit juste assez pour une candidature, et derrière Emmanuel Macron qui en avait rassemblé 1829, soit suffisamment pour 3 candidatures au total. Benoit Hamon, qui avait rassemblé 2039 parrainages sur son nom, soit assez pour 4 candidatures, en avait quant à lui beaucoup plus que Jean-Luc Mélenchon (805), pourtant Mélenchon a terminé 4ème, derrière Macron, Le Pen et Fillon, mais devant le candidat qui avait obtenu le soutien de la plupart des élus socialistes.

Autrement dit, peu importe le nombre de parrainages que vous obtenez pour participer, ce qui compte à l’élection présidentielle comme ailleurs, c’est de participer.

En 2017, 14296 parrainages ont été enregistrés et validés, soit de quoi soutenir au moins 28 candidatures à l’élection présidentielle. Or, nous n’avons finalement pu choisir notre Président que parmi 11 candidatures différentes.

Si certains s’accordent à dire que la Présidentielle ne devrait pas être la « foire à la saucisse » des candidatures, d’autres, comme les Pirates, estiment que toutes les élections devraient être l’occasion de porter des idées différentes de celles aujourd’hui portées par certaines organisations politiques minoritaires qui détiennent pourtant aujourd’hui le pouvoir.

En 2017, en outre de ces candidatures qui ont recueilli plus de parrainages que nécessaire, ce sont des milliers d’élus en capacité d’accorder un parrainage qui n’ont pourtant pas envoyé leur parrainage. C’est à ces élus, ainsi qu’à ceux dont les parrainages pourraient être superflus pour des candidatures qui auront déjà recueilli assez de parrainages après l’ouverture de l’appel à parrainages, que nous nous adressons.

L’organisation d’une primaire au sein du Parti Pirate va à l’encontre de ses valeurs et nous n’avons pas prévu de lancer un appel à candidature pour trouver la personne qui portera nos idées dans le cadre de l’élection présidentielle.

En sachant pertinemment que nous n’avons que peu de chances de rassembler les 500 précieux parrainages pour une seule personne, quelle que soit la manière dont nous la choisirions, nous prenons la décision de soumettre à la discrétion des élus en capacité de parrainer des candidatures à la présidentielle la liste de nos porte-paroles qui le souhaitent et qui ont été élus en Assemblée Permanente au cours de l’année qui vient de s’écouler, et qui ont donc la confiance de nos membres, les Pirates, pour nous représenter en toutes circonstances.

Ainsi, nous invitons les élus en capacité de parrainer des candidatures à la présidentielle à choisir parmi nos porte-paroles celui ou celle qu’ils estiment apte, en fonction des informations portées à leur connaissance, à concourir à l’élection présidentielle, si toutefois ces élus souhaitent voir figurer un (ou plusieurs) Pirate(s) sur la ligne de départ de cette élection.

Notre objectif principal, à nous Pirates, reste de participer aux élections législatives, c’est en entrant massivement à l’Assemblée nationale que nous serions en capacité d’incarner les changements que nous voulons voir dans notre société, c’est pourquoi nous nous engageons à porter des candidatures aux élections législatives dans le plus de circonscriptions possibles, et à consacrer tout l’argent que nous récolterons dans le cadre d’une (ou de plusieurs) candidature(s) à l’élection présidentielle de membres de notre parti politique au financement des campagnes électorales qui nous permettront d’entrer à l’Assemblée nationale.

Contenu de la proposition

Le Parti Pirate se lance dans la présidentielle 2022 et pour se faire :

  • Les porte-parole en exercice à la fin décembre 2021 qui le souhaitent peuvent demander à participer en tant que candidat ou candidate à la présidentielle ;
  • Le Parti Pirate fera une campagne de sollicitation auprès des maires afin de faire connaitre ses intentions, programmatiques et stratégiques, et tentera de recueillir des signatures ;
  • Le Parti Pirate ne fera pas de primaire pour choisir un ou une candidate unique ;
  • Le Parti Pirate est résolument tourné vers les législatives 2022 qui sont et restent son principal objectif, il ne doit pas s’emballer ou être déçu par un quelconque résultat intermédiaire quant à ces candidatures ;
  • Le Parti Pirate rappelle que l’équipage « Élections 2022 » a mandat pour s’occuper de l’intendance et de l’affinage de la stratégie sur la question de l’élection présidentielle.

Lien vers Congressus : Congressus : Session Janvier 2022 - Assemblée Permanente - Stratégie du Parti Pirate pour l'élection présidentielle 2022

    Rapporteur : @farlistener
5 J'aime

Cette proposition, issu de plusieurs discussions auquel j’ai (ou pas) participé me pose un problème par rapport a ce que j’avais compris.

En effet, je pense qu’il n’est pas assez clairement dit que l’on ira pas à cette élection, et que le but de ses candidatures sont des candidatures de communication, pour montrer la vacuité du système de l’élection présidentielle et de notre régime présidentielle.

Le risque est aussi que des gens donnent pour les présidentielles, générant ensuite de la frustration (on a régulièrement des demandes sur Twitter pour savoir si on aura un candidat, la communication que nous feront doit donc est « au cordeau » sur le sujet.

Je suis favorable à un « coup de com », à remuer le bordel. Mais il faut, pour ce qui est de mon avis, cela soit plus clairement dit.

5 J'aime

Pour ma part aucun problème avec ça. C’est clairement et ça ne doit être qu’un coup de com’, même si ça doit être fait proprement.

4 J'aime

Bonjour,

Pour ma part, je suis toujours opposé à toute participation du PP à la présidentielle, même pour un coup de comm’.

Si j’ai bien compris, on peut potentiellement avoir plusieurs candidats qui se présentent sous la bannière PP, chacun à la recherche des 500 signatures.
Alors certes, ça n’ira pas plus loin mais j’ai du mal à comprendre l’objectif.
Faire connaitre le PP auprès des élus ? Dire que le système est mal foutu car on n’a pas réuni 500 signatures ?

A mon avis, une communication du PP aux médias et sur les RS indiquant qu’on ne se présente pas à la présidentielle pour X raisons suffit. Et de rajouter qu’en revanche, on compte bien jouer les trouble fête aux législatives.

Bon, ce n’est que mon avis hein.

4 J'aime

Le problème avec cette position (et elle commence déjà a pesé), c’est que jusqu’au mois de mai nous serons totalement invisible. En attendant TOUT le monde déroule son programme, sauf nous.

Clairement le but n’est pas de dire que « le système est mal foutu car on n’a pas réuni 500 signatures », puisqu’au joue pas vraiment le jeu de cette recherche. En revanche, candidater avec plusieurs personnes pour dire que rechercher le sauveur ou la sauveuse est geste vain, et qu’il y aura les législatives derrière. Qu’il faut arrêter de confondre le législatif et l’exécutif.

Ne pas y aller c’est se condamner à rester invisible et laisser quelques uns occuper la place qu’on pourrait avoir (je pense par exemple au PCF sur les questions énergétiques).

Une communication n’est pas suffisante pour occuper le terrain et c’est aussi dire aux gens qui attendent après nous que de toute façon on n’est pas prêt à assumer une prise de pouvoir si ça pouvait arriver (ou qu’on est trop naïf pour jouer avec les mêmes armes que tout le monde).

Chaque stratégie se défend cela dit.

Mais ma crainte, en participant à la présidentielle, est que les gens se disent que le PP n’est pas un parti sérieux :

  • ils ne sont pas foutus de choisir un seul candidat
  • ils ne sont même pas capables d’avoir les 500 signatures

Attention, ce n’est pas une critique du PP mais ce que je penserais si j’étais un citoyen lambda extérieur au PP.

Invisible jusqu’au mois de mai ? C’est pas un souci. On est sur des élections totalement différentes, avec un électorat propre à chaque circonscription. Si on devait avoir des élus pirates aux législatives, ils n’appliqueront de toute façon pas le programme qui sera publié lors de la campagne de l’élection présidentielle.

Je pense que la visibilité, on ne l’a que si on est réellement candidat, donc avec les 500 signatures. Et ça, c’est indépendant de notre volonté.
Maintenant, on ne saura jamais si on aura 500 signatures si on ne présente personne, c’est sûr.

4 J'aime

J’ai l’impression au contraire, que tant qu’on ne se présente pas à l’élection présidentielle, on n’est pas un parti sérieux pour pas mal de gens.
Il ne faut pas perdre de vue non plus que la grande majorité des gens ne savent même pas que le PP existe. J’ai pu le constater l’année dernière pendant la campagne pour les départementales et les régionales. Hors d’un petit milieu qui s’intéresse à l’informatique ou à la politique en détail, personne ne connaît le PP, du coup ses idées non plus. Les élections européennes avaient donné de la visibilité, mais elle était bien retombée.

2 J'aime

Je suis d’accord pour intervenir dans la campagne en expliquant notre point de vue sur cette élection. Par contre, j’ai peur que faire semblant de présenter un ou plusieurs candidats pour nous faire remarquer et arriver à cette fin nous fasse passer pour de vulgaires chercheurs de buzz, voire des charlots. L’accès aux médias est-il à ce prix ? Ce n’est pas une question rhétorique, je n’ai aucune idée de comment on attire l’attention d’un média !

3 J'aime

Le texte parle de décembre 2021 pour les porte parole pour dire si ils seront de la partie ou non.

Qui sont les portes paroles qui participeraient ?

Est-ce que la proposition sera retirer avant le vote si elle ne semble pas emporter de consensus comme cela se pratique régulièrement?

Edit1:

@Farlistener, ton argumentation pouvait s’appliquer à la précédente proposition de participation à l’élection présidentielle (de l’été dernier si je me trompe pas) et semble défendre la participation à l’élection présidentielle pas nécessairement la proposition actuelle. En quoi cette proposition est autrement plus intéressante que la précédente ?

À ce jour j’ai trois noms plutôt fermes :

  • florie
  • pierre
  • farlistener

Il y en a qui soutiennent mais qui ne peuvent pas participer, il y en a qui sont dubitatifs mais qui sont prêt à participer.

Le consensus à 500 personnes ?

Très bonne question. Sachant que cet été je soutenais un peu plus la proposition « parodique » et ça tient toujours pour les mêmes raisons. En soi, j’ai rien contre le fait qu’on participe à la présidentielle pour faire connaitre le Parti Pirate, en revanche ce qui est contre-nature ça serait de mettre tout nos espoirs dans une seule personne et de dire aux gens nan mais nous aussi on est d’accord. Ça clairement c’est non. Ensuite dans la proposition de cet été, il y avait le même « problème », et c’est pour ça que tu as posé la question : « QUI ? ». Qui est prêt à se manger un mur pour le plaisir du Parti Pirate. Et bien là tu vois ma participation est toute différente, pour moi c’est non.
La présente proposition a aussi l’avantage de remettre l’île au milieu du lac : ce ne sont pas les candidats qui choisissent s’ils vont à la présidentielle ou non, ce sont les maires. C’est clairement présent dans la proposition et ça devra être clairement présent dans la stratégie : l’élection présidentielle possède pleins de problèmes pour oser dire que c’est démocratique. L’intérêt des primaires est nul, le choix n’est pas libre, les candidats imposés.
La présente proposition montre aussi que le Parti Pirate ce n’est pas qu’un visage, c’est un collectif, et certainement pas adelphicide en participant à tout le manège des primaires : nous avons un programmes, ce ne sont pas les candidats qui l’inventent devant les caméras à qui fera mieux que l’autre.

La précédente proposition se voulait dans le système, propre, gentille et faisait notre publicité aux élus. Ce n’est pas le cas de celle-ci qui joue avec le système, sans négligé la publicité. Elle va permettre aussi de montrer aux gens que les 500 parrainages ce sont des conneries (il y a ceux qui en sont conscients et ceux qui ne savent pas), qu’on peut difficilement participer correctement à cette élection qui est toujours contre-nature au sens de la démocratie prônée par le Parti Pirate mais malgré tout nécessaire pour se faire connaitre.

La différence fondamentale est là : cette proposition ne se veut pas naïve.

Possible amendement sur le contenu pour clarifier tout ça :

Concernant l’élection présidentielle de 2022, le Parti Pirate adopte la stratégie suivante :

Article 1 : Déclaration

1. Le Parti Pirate se présente à l’élection présidentiel en tant que collectif. Les Pirates réaffirment leur rejet du système présidentialiste actuel qui fait croire qu’une seule personne peut incarner l’État et décider de l’avenir politique de notre pays.

Les Pirates croient en la force du collectif et en la nécessité de réaffirmer qu’une personne ne peut pas avoir réponse à tout et qu’il faut la force d’un groupe où chacune et chacun apporte ses compétences et son expérience.

Nous rejetons le systèmes des primaires car nous croyons en l’unité de notre parti derrière un programme que nous construisons démocratiquement.

2. Le Parti Pirate rappelle l’unité de son programme et qu’il n’appartient pas à ses candidats de le créer selon leur bon vouloir. Seuls les Pirates peuvent collectivement décider du programme de notre parti. Aucun porte-parole ne peut créer de nouvelles propositions programmatiques. Nous réaffirmons encore et toujours que face à un monde en perpétuelle changement il importe plus de développer une éthique politique et de conduite du changement que de s’accrocher à de veines promesses. Cette éthique nous la porterons à cette élection et aux élections législatives qui suivront. Ainsi, le Parti Pirate souhaite porter une politique avant tout basé sur le dialogue, la transparence, la science et surtout une démocratie réelle et citoyenne.

3. Le Parti Pirate invite les élus et les citoyens à nous soutenir dans notre démarche pour une nouvelle démocratie. Face aux obstacles légaux qu’il faut franchir pour être candidat à l’élection présidentielle, nous savons nos chances minces mais nous voulons avant tout faire apparaître notre discours dans le paysage politique français qui se rétrécit toujours plus malgré la cohorte de candidats déclarés.

4. Le Parti Pirate est avant tout candidat aux élections législatives 2022. Toutefois, force est de constater que l’élection présidentielle constitue le premier tour des législatives et qu’il est alors nécessaire et indispensable de se saisir de cette plateforme pour assurer le succès de la stratégie que nous avons adopté.

Article 2 : Dispositions techniques

  1. Seront candidats du Parti Pirate à l’élection présidentielle les porte-parole volontaires ayant cette qualité au 31 décembre 2021.
    Ils désigneront entre eux la personne qui recevra les parrainages.

  2. L’équipage Élections 2022 est chargé de l’exécution de la présente stratégie avec le soutien des Conseils et équipes selon leurs compétences respectives.

9 J'aime

Juste en passant :

Sauf que ça ne marche pas comme ça. À voir donc pour améliorer encore ce passage.


Pour le reste, j’ai fait un tweet ici en début de semaine :

Avec notamment un sondage, dont voici le résultat :

image

Déjà ça vous donne une indication extérieure de l’attente (ou non). Il faut aussi regarder les réponses où véritablement la seule question qui revient tourne autour des parrainages et la seule proposition autour des législatives.

Pour moi cela permet de donner un gage de sérieux à notre démarche. On ne fait que désigner un préposé à la paperasse qui sera officiellement candidat car le système l’exige. Finalement, ce que nous proposons au travers notre démarche c’est une autre manière d’aborder l’élection présidentielle. Nous aurions certes un ou une candidate officielle mais qui ne serait finalement que la tête de pont d’un navire de porte-parole, d’une équipe présidentielle au service d’un parti et non d’elle-même.

Ce n’est clairement pas ce qui est proposé dans cette motion de base.

C’est le principe d’un amendement :stuck_out_tongue:

1 J'aime

C’est le principe aussi du débat que de te dire que là tu dénatures totalement la proposition

3 J'aime

Justement, le système ne l’exige pas du tout, n’importe qui peut être candidat même plusieurs personnes d’un même parti et c’est en partie cela que nous aimerions démontrer avec ce coup de comm.

Autant je suis d’accord avec tout le reste de l’amendement autant je ne suis pas d’accord avec le point soulevé par @Farlistener dans la proposition d’amendement d’@Aurifex.

2 J'aime

Bonsoir,

Il y a une motion, déjà à mon sens il en faut deux : Participe t-on à l’élection présidentielle et adoptons nous cette stratégie.
Cet été nous avons avec quelques pirates souhaité lancer le démarchage (sérieux) pour la présidentielle, et les mêmes personnes qui lancent cette motion se sont opposées violemment en nous disant qu’il était trop tard et que nous n’étions pas assez pour disperser notre énergie dans cette campagne… Je rappelle qu’un pirate s’était même proposé à financer une partie des frais liés.

Je passe l’incohérence, mais j’étais favorable à notre participation à l’élection présidentielle, mais que si nous devions la faire c’était posément, occuper l’espace médiatique en se tournant en ridicule, je ne vois pas l’intérêt. Le but est de paraitre crédible avant une campagne que nous souhaitons aborder (les législatives), pas d’arriver, après la guerre en démarchant des personnes qui ne nous attendent pas pour leur dire de choisir entre des pirates qu’ils ne connaissent pas… Il me semble qu’ ils n’ont pas que ça à faire…

5 J'aime

Je suis d’accord sur les délais. On est très court, moins de 100 jours.
La discussion avait déjà eu lieu. Je pense qu’on n’est pas encore prêt, même pour une comm’ dans le sens « on part sur les présidentielles parce qu’on est un parti ».
Non, on n’y arrivera pas. On n’aura pas les signatures, et le fait d’en avoir conscience suffit, à mon sens, pour communiquer dessus. Surtout avec les problématiques de monopolisation des signatures qu’on a vu…
Maintenant je pense vraiment qu’il faut qu’on se focalise sur les législatives. C’est là qu’on aura le plus d’impact finalement si on a des élus. C’est là qu’on change le système légal.

6 J'aime

Une participation à la candidature (ce n’est évidemment pas à la présidentielle car peu de chance d’obtenir 500 signatures), qui s’arrêtera de facto le 4 mars, alors qu’elle aura commencé fin janvier, me parait totalement dénuée d’intérêt.
Au regard de la campagne actuelle, du nombre de candidatures, nous n’obtiendrons qu’une couverture médiatique dérisoire.
C’est perdre du temps,de l’énergie et du crédit auprès des médias, de nos sympathisants qui ne comprendront pas notre démarche (c’est quoi d’ailleurs : se moquer des maires qui sont déjà submergés d’appels de candidats putatifs ? de l’élection ? …).
Les élections importantes pour nous sont les législatives, il reste 6 mois. C’est plutôt là dessus que nous devrions passer du temps.

6 J'aime