[Projet Equipage] Equipage travail, emploi, entreprises

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#3

Prêt à soutenir un équipage sur ce thème ! Je manque de compétences particulières sur le sujet (à part un engagement discret dans des partis plus à gauche), mais ça m’intéresse déjà de rechercher quelques bases pour construire un programme là-dessus. Je manque aussi de temps, mais j’en aurai un peu plus pendant l’été.

C’est vrai que le programme ne comporte pratiquement pas de points sur le monde du travail, à part un point sur le handicap au travail : https://wiki.partipirate.org/Lutte_contre_la_discrimination_entre_les_handicaps_à_l’embauche

Je me demande d’ailleurs si on peut donner l’objectif d’avoir une rubrique spécifique du programme sur ce sujet (je ne sais pas si c’est facile à modifier) ? En commençant par récupérer le point de programme cité, et en complétant avec quelques propositions générales ?

#4

Le thème est intéressant (même si je ne suis pas un grand fan de monter des équipages pour le travail programmatique).
A mon avis il résonne avec plusieurs choses :

Voilà pour les quelques travaux qui à mon sens ont été engagés sur la question.

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#5

C’est une très bonne idée je soutiens!

#6

Merci Bibo.
Je ne comprends pas “il y a donc un enjeu à fonder une modèle qui réponde aux demandes des communistes soutenant le salaire à vie”. Pourquoi faudrait-il répondre aux demandes de communistes ?

#7

C’est mon idéal de rassemblement de la gauche qui parle, fais pas attention xD

#8

Il y a sans doute des choses à piocher ici :

(Il est depuis plusieurs mois dans ma pile de livre à lire…)
La pétition originale :
https://democratizingwork.org/

Édit : j’en profite pour mettre au pot quelques réflexions suite à la publication d’un précédent livre d’une des auteures du livre : Isabelle Ferreras qui proposait dans “gouverner le capitalisme ?” la mise en place d’un bicamérisme dans les entreprises :
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-prochaine-etape-de-la-126214

Re edit : ne pas oublier non plus les principes misarchistes dans la réflexion :

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#9

Bonjour tout le monde,

Ayant posé une question sur ce que le PP défend pour les modes de gouvernance d’entreprises et la démocratie dans les entreprises durant le récent live, je ne peux qu’apporter mon soutien si un tel équipage se monte. (Je me suis d’ailleurs connecté ce jour au discourse pour évoquer le sujet et je suis ravi de voir qu’il intéresse du monde :slight_smile:)

De mon point de vue, l’entreprise ne peut être une chasse gardée par des intérêts privés en dehors de la sphère démocratique. Si nous souhaitons que les citoyens et citoyennes soient maîtres des règles qui régissent la vie en société, l’entreprise ne peut y échapper.

Pour être transparent, je pense pouvoir me définir comme communiste dans le sens où, pour moi, les entreprises doivent être régies par celleux qui y travaillent et par les lois qui s’y appliquent mais pas par des personnes privées n’ayant pour seul statut que celui de propriétaire des lieux…
Je suis contre le fait que des problématiques financières entravent la bonne marche de la démocratie au niveau de l’Etat (coûts relatifs aux campagnes électorales, financement des partis politiques, etc…), ça n’est pas pour l’accepter au niveau du lieu où je passe - grosse maille - un tiers de mes journées ouvrées !

Je n’ai pas énormément de connaissances dans le domaine, pour être franc, ma seule lecture concrète est Émanciper le travail de Bernard Friot mais je sais formuler ma pensée, et c’est déjà une bonne base.

Tout ça pour dire, si un équipage se monte, j’en suis ! :slight_smile:

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#10

Je n’ai aucune compétence sur le sujet ! Mais voilà, j’ai 5 ans a vous consacrer, et j’aimerais bien faire parti d’un équipage. Je m’investirai ici dans la problématique de l’eau, mais je suis encore loin de l’équipage ! Je me suis également inscrit pour les départementales. Alors si une aventure se créer, je veux bien en être !
Bref, je soutiens

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#11

Avant de créer un équipage, je propose que nous fassions une réunion de « travail » ( :wink: ) ici sur discourse pour commencer.
Je pense que l’objectif principal serait de définir une plateforme programmatique afin d’avoir des propositions ou à défaut un positionnement sur ces sujets sur le monde du travail.

On pourrait réfléchir par exemple : que serait le monde « idéal » en entreprise correspondant au code des pirates ?

Le jeu pourrait être, pour commencer, de reprendre chacun des articles du code des pirates et voir quel pourrait être leur application concrète dans le monde du travail et de l’entreprise.

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#12

Très bonne idée, j’essaye d’avancer ça de mon côté ce weekend (ou semaine prochaine, j’ai qlq jours de congés) pour avoir de la matière à partager !

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#13

J’aime beaucoup l’idée. Le travail étant assez central le sujet peut toucher à plein d’autres, économie, démocratie, législation, etc. c’est super intéressant !
Plus personnellement je trouve que le travail absorbe et corrompt tout le reste de la vie. Tout est organisé autour, soit tu travailles, soit tu te reposes pour pouvoir retravailler. Ça impose une notion de rentabilité du temps en permanence, et c’est… usant.

Et sinon pour un mode de fonctionnement d’entreprise qui correspondrait au code rien que I – Les Pirates sont libres:
Indépendance, autonomie, et refus d’obédience aveugle, semblent peu compatible avec une hiérarchie verticale fixe. De ce coté là tout est à faire, mais globalement intégrer de la démocratie en entreprise me semble la top priorité. Rapport à la liberté on peut aussi faire le lien avec le chômage et le revenu universel, parce que on peut pas vraiment être libre au travail, tant qu’on ne peut pas décider librement de travailler.

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#14

Peut-être commencer par s’opposer à la catastrophique réforme de l’assurance chômage que le gouvernement a suspendu temporairement mais qu’il compte réactiver en juillet - ce qui va plonger des milliers de personnes dans la précarité.
Regarder le code du travail, et abroger le lien de suboordination entre un salarié et son employeur.
Enfin, ceux que ça intéresse regarder lrs conséquence sur l’insondable réforme des lois travail de 2017.

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#15

Heu … c’est ce qui fait de l’emploi un emploi. C’est ce qui fait que c’est l’employeur qui paie le salaire et qu’il a aussi des devoirs. Donc là, hum … pour moi c’est non.

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#16

C’est principe français pas international, et le contrat dans beaucoup de pays suffit à régir les liens, les obligations, devoirs, droits, … entre l’employeur et l’employé.

#17

Une définition a été donnée par la cour de cassation1 :
« Le lien de subordination est caractérisé par l’exécution d’un travail sous l’autorité de l’employeur qui a le pouvoir de donner des ordres et des directives, d’en contrôler l’exécution et de sanctionner les manquements de son subordonné. Le travail au sein d’un service organisé peut constituer un indice du lien de subordination lorsque l’employeur détermine unilatéralement les conditions d’exécution du travail. »

C’est d’ailleurs ce qui fait que le travail effectué par les “fournisseurs de cuisses” d’uber eats, deliveroo and co sont des emplois et non de la prestation par des entrepreneurs indépendants.

Et ce n’est pas parce qu’il y a subordination que ça interdit la démocratie.

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#18

Non en effet, la démocratie sociale a été torpillée, elle, par les lois travail de 2017 en particulier. Ce n’est d’ailleurs pas mon propos.

Pour le reste, la définition finalement rappelle juste pourquoi il existe un contrat et un code du travail. L’Angleterre (à ma connaissance) n’a pas ce principe de subordination, un droit du travail très peu cadrant et pourtant à reconnu les chauffeur Uber un statut de travailleur salarié.

#19

ça aurait quoi comme conséquences concrètes ? (bons et mauvais côtés)

#20

Les liens de subordination visent surtout à régler donner “raison” à l’employeur sur tous les droits des salariés qui ne sont pas précisés dans le code du travail et civil. Ceci fait que ça donne une position légale “de supériorité” de l’employeur sur l’employé, pour autant c’est aussi une question de principe car ensuite le droit et la jurisprudence peuvent temporiser un peu. Pour autant, cela rompt le principe d’égalité entre les femmes et les hommes au sein d’une même entreprise.

#21

SI cela vous intéresse, je vous invite à regarder cette enquête réalisée par la CFDT ; https://analyse.parlonstravail.fr/

Bien entendu, c’était avant la crise qui à mon avis va bouleverser pas mal les relations de travail, sa temporalité, … dans les années à venir.

#22

Je suis intéressé par les sujets liés à l’entreprise.

J’ai la chance de travailler dans une société coopérative ouvrière de production (Scop), où le développement de chaque personne, la gouvernance partagée, la transparence et la co-responsabilité sont des valeurs fortes et activement défendues. Il me semble important que les personnes qui produisent la valeur de l’entreprise soient celles qui prennent des décisions dans la dite entreprise. J’ai la chance de pouvoir être décisionnaire dans mon entreprise, car associé à l’entreprise.

À l’heure actuelle, dans une majorité d’entreprises, les décisions sont celles des forts, à savoir les possesseurs du capital, en proportion de leur propriété : « une action (€) = une voix ». Les coopératives ont pour point de départ de leur gouvernance « un individu = un voix ». Ajoutez au modèle coopératif des vertus d’éducation et d’émancipation : il me semble que la proximité avec le code du Parti Pirate est évidente !

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