J’ai peut être manqué un épisode mais fut un temps l’âge reculé d’une théorie ne renforce pas sa consistance. Ce qui a réellement motivé “les révolutions” c’est le besoin de remplacer le tyran du moment par un autre tyran. Si on s’en tiens à la définition de wikipédia, le libéralisme " affirme la liberté comme principe politique suprême ainsi que son corollaire de responsabilité individuelle, et revendique la limitation du pouvoir du souverain" Cela implique que le pouvoir souverain existe en dehors de la société et la société n’en pas le contrôle. Dans un régime monarchique de droit divin, cela peut éventuellement se comprendre, modulo le fait qu’à priori aucune manifestation du-dit divin pour sauver la mise de Louis XVI ce qui renforce l’idée que le régime décrié devait bien en arranger quelques uns.
Dans un pays comme le nôtre, le fondamentaliste libérale critique l’état qui pourtant “”“est”"" l’expression de la société. Le libérale est finalement un sorte de carnassier opportuniste (une charogne donc diront certains) qui dans un système individualiste érigé en tant que seule alternative, lui permettra d’écraser joyeusement ses semblables pour parvenir à ses propres fins. Pourtant, si l’on s’intéresse à quelques théories des jeux (plus récente donc), il semble que la liberté absolue ne soit pas le prérequis obligatoire pour pour une solution optimale voire même nuire à la performance globale.
Maintenant, je conteste fermement “permis d’obtenir plus de démocratie et de liberté partout”. Que la notion de liberté et d’égalité soit plus présente, certes et encore cela n’était en rien une nouveauté, mais que la théorie libérale “ai permis de” non. La révolution n’était pas encore terminée que certains manoeuvrait déjà pour s’accaparer le pouvoir, et ceci pour au moins les 100 années qui suivirent.
Adam Smith et d’autres du moment se sont attachés à décrire une société économique en fonction du niveau de leurs connaissances. Il est difficile de croire que la théorie reste valable aujourd’hui et ne saurait souffrir d’une remise en question. C’est comme si Newton ou Enstein avait refusé de revoir leur copie a l’aide des outils d’aujourd’hui.
Jacque Fresco s’est attaché à concevoir une théorie en fonction des possibilités actuelles de l’humanité et cela reste quand même beaucoup plus cohérent.
Moi aussi ceci dit, il faut ajouter quelques nuances à cela. Je ne suis pas spécialiste en tout et donc je suis bien obligé de déléguer mon pouvoir à une personne qui elle l’est en ayant la certitude qu’elle agit dans l’intérêt commun. Dans un système libéral, ce n’est pas garanti puisque de fait cette personne exerce son droit à sa liberté peut être incompatible avec le mien.
Oui donc c’est que nous appelons le hacking. Cela fait appel à un postulat qui n’est pas démontré et sous entendu par le libérale : L’être humain ne voit que son propre intérêt et ne peut changer. Fresco pensait que l’être humain était conditionné à un comportement par la société et que par essence, il était malléable et pouvait être conditionné à autre chose.
Sauf que la recherche d’une situation optimale dans ce sens est gravement limitée par les ressources physiques disponibles et la déséconomie d’échelle : Si tout le monde suit se principe, le revente du surplus sera limitée tout comme les matières premières pour s’équiper. De plus, par un jeu d’offre/demande, le coût de l’équipement sera supérieur aux économies réalisables.
Maintenant, je ne conteste pas le principe de liberté mais elle ne peut être un absolu sans prendre en considération l’autre.