Depuis quelques jours, vous l’aurez peut-être remarqué, j’ai une marotte qui consiste à vouloir comprendre / saisir la cohérence de nos points de programme votés ou nos motions en cours de réflexion / dépot.
C’est à ce titre qu’hier soir lors du débat sur le RDB je questionnais le modèle de société dans lequel nous projetons, individuellement et en tant que Parti politique, nos visions et réflexions.
Ce parti est l’agrégat d’un certain nombre de caractères, de parcours, parfois d’idéologie, disparates mais rassemblées, et dont la cohésion de fonctionnement est garantie par la Démocratie Liquide et l’organisation modulaire du Parti lui-même.
Quand je me pose la question de savoir si je serai encore ici si subordination il y avait dans le fonctionnement du PP, je trouve vite la réponse, et c’est un grand grand non.
Nous avons donc, je trouve, un premier pilier.
Et c’est la Démocratie Liquide.
Un pilier d’autant plus puissant que, symboliquement, l’équipage dédié est en dissolution, parce que, pour citer @Farlistener son co-capitaine, la démocratie liquide, nous la vivons à l’intérieur de ce parti.
Nous avons aussi une histoire forte, liée aux libertés numériques. Qui sont un peu comme notre porte d’entrée dans le champ politique, et la première protéine de notre ADN.
C’est sans doute le sujet sur lequel nous communiquons le plus, et c’est celui qui semble nous attirer le plus d’adhérents. Je dirais donc que c’est naturellement un second pilier.
Deux piliers, c’est déjà pas mal. Mais je pense que le débat d’hier positionne le RDB comme un troisième pilier. Et pas un petit. J’ai en effet l’impression que nous avançons dans le bon sens, et que notre travail (notamment celui de @Bibo ) porte des sacrés fruits. Je ferais donc bien du RDB le troisième pilier de notre Parti Pirate.
Ce qu’il manque donc à ce triangle, c’est la perspective avec laquelle on s’en sert.
Dans ce parti, un tel est libertaire, l’autre communiste, et celui-ci anarchiste. Et ces trois là discutent avec un commoner, jusqu’à ce qu’un socialiste déboule. Et ainsi de suite.
Je ne nous vois réussir à monter nos projets à moyen-terme qu’en réussissant à construire une perspective commune, qui exprimerait un paradigme de société dont nos trois piliers seraient de grands symboles, et à travers lequel nous aurions un programme (social, économique, agricole, scolaire, spatial, de santé, de commerce et tous les autres aspects de la gestion politique) cohérent.